14/03/02
Ça ? SURVIE vous invite à vous mobiliser et
à participer à un rassemblement le 7 avril au
Trocadéro en mémoire de toutes les victimes.
Nous invitons les Djiboutiens à participer en mémoire
aussi de toutes les victimes djiboutiennes innocentes de Gouled
et de Guelleh.
Rwanda,
7 avril 1994 : un génocide annoncé est déclenché...
La France qui, la première, aurait pu s'y opposer,
consent. La "communauté internationale",
qui ne dit mot, consent. Nous sommes au bout de l'horreur.
Et pourtant, le crime continue.
Au
nom de toutes les victimes d'un siècle de crimes
Pour que
TOUT "ça" s'arrête ENFIN, nous nous
rassemblons, une fois encore.
7
AVRIL 2002 DE 14H À 21H, ESPLANADE DES DROITS DE L'HOMME,
PLACE DU TROCADÉRO (MÉTRO TROCADÉRO).
"Ça"
? La mise en uvre du projet de domination coloniale,
ses guerres, ses massacres, son racisme, son mépris.
Le pillage des richesses africaines fondé sur le "droit"
du plus fort, la destruction de la vie de l'autre fondée
sur le mythe d'une "race", d'une culture "supérieures".
L'assassinat des visionnaires africains déterminés
à l'émancipation de leurs peuples à l'époque
des mouvements pour l'indépendance. La mise en place
consécutive de régimes "amis".
Le néocolonialisme,
aux pratiques plus "subtiles", ses barbouzes, sa
criminalité économique et financière,
ses manuvres pour maintenir en place des dictatures
corrompues "utiles" au détriment des peuples.
Son dédain pour ces derniers, dont les souffrances
sont passées par "pertes et profits" de nos
"intérêts". Jusqu'au soutien du régime
rwandais de Juvénal Habyarimana dont la France n'ignorait
pas qu'il préparait un génocide, puis au soutien
du gouvernement intérimaire rwandais (GIR) qui l'a
mis à exécution (un million de morts).
On ne
s'arrêtera pas là. Viendra le soutien au retour
au pouvoir du criminel contre l'humanité Denis Sassou
N'guesso au Congo Brazzaville (50 à 100 000 morts).
La connivence avec des fauteurs de fraude électorale
(Togo,Tchad, Madagascar..) qui dépouillent des peuples
du droit de choisir leurs dirigeants (dussent ces derniers,
de part leur indépendance, déplaire aux nôtres).
Y président l'arrogance occidentale, l'indifférence
face aux dégâts que produit son appétit
hors tout contrôle de pouvoir et de richesse, l'hypocrisie
moralisatrice d'une réalité amorale.
Au nom
des victimes rwandaises, et aussi algériennes, camerounaises,
togolaises, nigérianes, tchadiennes, burkinabé,
africains du sud, comoriennes, congolaises, malgaches
,
et de tout " l'Outre Mer ". Au nom des leaders assassinés,
Ruben Um Nyobé, Félix Moumié, Sylvanus
Olympio, Outel Bono, Thomas Sankara, Dulcie September
Ce rassemblement
porte un projet : façonner un monde vivable pour les
hommes qui "naissent égaux en dignité et
en droit". Nous serons réunis avec des descendants,
des témoins d'un siècle de destruction de l'humain,
dont l'uvre ne s'est pas éteinte. Avec ceux qui
en subissent encore les meurtrissures. Ils vous en diront
l'indignité, et la dignité du rassemblement
qui dit, dans toutes les langues, le mot le plus beau de tous
: NON. NON à ce que l'on a appelé, sans beaucoup
d'imagination, "ça" : les corps et les âmes
broyés. Et les ventres vides, l'horizon obstrué
de néant.
Nous sommes
déterminés - que le sachent notamment ceux qui
aujourd'hui sont à la quête de nos suffrages
- à y mettre fin, à laisser les fruits de ce
combat à nos enfants en héritage.
Rendez-vous
le 7 avril à partir de 14 heures au Trocadéro
à Paris
Le 7 avril
sur l'esplanade des droits de l'homme, au Trocadéro,
à partir de 14 heures, nous attendons tous nos amis,
et "tous nos amis que nous ne connaissons pas" comme
dit la chanson.
Nous nous
attendons les uns les autres - nos enfants, nos amis, nos
voisins - ceux que nous aimons, ceux que nous ne connaissons
pas encore et que nous allons connaître ..
Ensemble,
nous mettrons en place des lumignons, que nous appellerons
nos concitoyens "passants" à allumer avec
nous. Ils symbolisent l'éclairage du crime et la lumière
du projet que nous portons d'un monde vivable.
Le feu
et le foyer. La vérité et la justice.
Vers 17
heures,
Paul Sankara,
Daniel Um Nyobé, Odile Biyidi, Godwin Tete, Benjamin
Toungamani, Saïd Charif, Jean-Luc Raharimanana, Oumar
Diagne, Eugène Ebode
prendront
la parole, pour dire le passé, espérer l'avenir.
Nous pourrons dire et espérer avec eux, et avec d'autres
que vous et nous aurions conviés, d'autres encore qui
auront entendu l'appel et qui nous rejoindront. Il sera question
de ce qui nous rassemble. De ce à quoi nous disons
NON. Et, aussi, ce à quoi nous disons oui.
Vers 21
heures les lumignons, qui ne sont que cire, mèche et
feu, s'éteindront. L'espoir ne s'éteindra pas.
Nous nous séparerons, pour ne plus nous séparer.
Nous serons rassemblés au nom de ceux qui nous ont
précédé sur la terre, engagés
à en conserver mutuellement le souvenir particulier
et commun. Au nom de ceux qui nous suivent sur la terre, de
ceux qui nous suivront., nous serons rassemblés pour
en protéger mutuellement l'intégrité
physique, les droits, l'accès à la satisfaction
des besoins fondamentaux. Les champs du politique et de l'humain
sont inséparables, ils sont un seul et même terrain
de construction et de combat.
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14/03/03
LE FRUD PLIE MAIS NE ROMPT PAS (Lecteur)
En signant
l'Accord de Paix du 12 mai 2001, IOG a pensé que la
parenthèse FRUD était transformée, que
la boucle était bouclée, que c'était
la fin de l'histoire. C'est mal connaître un mouvement
démocratique, les ressorts, les ressources d'un mouvement
de libération, fruit de 30 ans de luttes populaires
pour la démocratie.
Son passé de flic ne le predispose pas à une
telle compréhension. L'apport fondamental du FRUD dans
le paysage politique djiboutien jusque là, marqué
par les rivalités de personnes, sera l'approche collective
de la chose politique.
Des hommes
et de femmes s'organisent pour atteindre des objectifs élaborés
en commun. La politique est une chose trop sérieuse
pour la laisser aux mains d'une seule personne. Des milliers
de gens se sont engagés dans ce mouvement pour atteindre
des objectifs de démocratie, d'égalité,
de justice et de progrès social, et non pour suivre
tel ou tel chef. Le FRUD n'est pas un parti de clientèle
ni un parti d'Etat comme le R.P.P., fonctionnant grâce
aux subventions et aux fonctionnaires, ni un groupuscule.
Il s'agit d'une organisation de masse avec des pratiques et
une culture démocratiques.
Si quelques
personnalités comme le docteur Abaté, Mohamed
Adoyta ou Ahmed Dini ont incarné à un moment
donné cette organisation, c'est parce qu'ils ont defendu
avec plus ou moins de succès les objectifs fondamentaux
du FRUD. Dès l'instant où elles ont abandonné
les objectifs du mouvement, ils se sont maginalisés,
parfois broyés par le système qu'ils ont combattu.
Le FRUD
a continué sa marche altière malgrès
la défection de certains de ses dirigeants
Le FRUD,
qui a payé un lourd tribut pour la démocratie,
n'a pas dit son dernier mot. Tel semble être en tout
cas le message des membres du FRUD qui se sont réunis
dans le District de Tadjourah pour les Assises Nationales
au début du mois de mars 2002.
Ces combattants,
ces militants ont pris une décision historique en maintenant
contre vents et marées la ligne politique initiale
du FRUD qui refuse tout compromis avec la dictature.
Dans un
environnement regional troublé, et un contexte local
marqué par un pourrissement politique, social et économique
le FRUD, en restant debout dans ses montagnes et ses plaines,
offre un sanctuaire salutaire aux démocrates, aux opposants
tétanisés par le système, et redonne
l'espoir à toute une population.
La volonté
du FRUD de continuer la lutte contre la dictature de Guelleh
a trouvé des échos favorables parmi toutes les
tendances politiques sauf le R.P.P. Cette volonté de
la majorité des militants du FRUD de ne pas plier malgrè
les pressions inouies, merite le respect et le soutien de
la part de tous les démocrates qui aspirent à
un changement profond dans ce pays.
Note
de l'ARDHD : après trois défections, le petit
noyau vital du FRUD semble renaître de ses cendres.
Nous félicitons les membres de ce noyau qui ont décidé
de ne pas trahir ni leurs idéaux ni leurs convictions
et qui repartent à l'action.
Cependant,
comme l'écrivait un lecteur, nous sommes persuadés
que la lutte armée, qui n'a jamais été
une fin en soi, n'est plus de mise aujourd'hui, car il serait
criminel de provoquer de nouvelles victimes dans les deux
camps. Mais ce n'est pas une raison pour laisser le terrain
libre à l'usurpateur, au dictateur ...
A
notre avis, comme nous l'avons souvent dit et écrit,
la lutte contre Guelleh passe par une alliance des opposants
autour de deux objectifs communs : renverser Guelleh et établir
un gouvernement d'union nationale qui organise des élections
libres. Les querelles intestines, les luttes d'influence et
les vandetta tribales doivent cesser pour atteindre cet objectif.
Le
choix entre les vrais opposants et les opposants de façade,
ralliés en sous-main, ne sera pas une chose facile
et nous sommes convaincus que ce sera l'un des obstacles à
surmonter. De toutes les façons, nous avons l'impression
que la jeunesse djiboutienne ne se trompera pas, car elle
a déjà classé les personnalités
dans l'une ou l'autre de ces catégories. Ne restera
plus que les cas litigieux de ceux qui ont mieux caché
leur jeu que les autres ...
Nous
formulons le voeu de voir se réunir tous les opposants
autour d'une bannière commune. Qu'ils se mettent au
travail pour publier des propositions communes concrètes
et un échéancier pour extraire l'usurpateur
de sa synécure, de préférence, en lui
demandant de rendre l'argent et d'accepter un jugement pour
établir son niveau de responsabilité dans les
crimes commis sous son autorité.
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14/03/03
Vérifications faites, le Colonel Madhi n'est pas encore
à Gabode. Il serait de nouveau placé aux arrêts
de rigueur.
Contrairement
à l'information que nous avions reçue, le Colonel
Madhi n'a pas été incarcéré à
Gabode. Il aurait été seulement placé
de nouveau aux arrêts de rigueur, parce qu'il avait
fait la mauvaise tête en découvrant qu'il n'avait
presque plus aucun commandement.
Cela dit,
une rumeur dit qu'il serait bientôt incarcéré
à Gabode sur ordre d'IOG et en plus, que des mandats
d'arrêt internationaux pourraient être lancés
par la France à son encontre et à celle d'Hassan
Saïd dans le cadre de l'affaire Borrel. Les prisons françaises
sont des palaces comparés à Gabode et à
leur place, je n'hésiterai pas ..... mais ils n'utilisent
peut-être pas les mêmes critères pour évaluer
le confort d'une prison ! A force d'y avoir fait enfermer
des gens (y comp^ris des innoncents), ils doivent avoir de
bonnes notions du milieu carcéral, ces deux officiers
là !
En tout
cas, on a le sentiment que l'affaire Borrel est en train de
rattraper la haute direction de la République . A suivre
...
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14/03/03
L'affaire Borrel relancée, vers la thèse de
l'assassinat ? (Extrait du Figaro)
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DJIBOUTI
Six ans après la mort d'un magistrat français
La veuve
de Bernard Borrel (photo), avait obtenu, dès 1995,
une expertise privée du corps de son mari, réfutant
la thèse du suicide.
(DR)
Affaire Borrel : le corps du juge exhumé
Sous la plume d'Alexandrine Bouilhet
[14 mars 2002]
Suicide
ou assassinat politique ? Depuis quatre ans, la justice française
tente d'éclaircir les circonstances de la mort du juge
Bernard Borrel, dont le cadavre calciné avait été
découvert dans un ravin, à Djibouti, en octobre
1995. Après avoir passé dix jours en mission
sur les lieux du drame, à Djibouti, du 22 février
au 3 mars, le juge parisien Jean-Baptiste Parlos a estimé
indispensable d'ordonner une nouvelle autopsie. Par une ordonnance
du 7 mars, le magistrat en charge de l'affaire Borrel exige
une exhumation rapide du corps, qui repose actuellement dans
un cimetière de Haute-Garonne. Le juge Parlos confie
aux trois experts en médecine légale, qui l'ont
accompagné sur place, le soin de procéder à
l'examen de la dépouille.
Ce rebondissement
intervient alors que l'enquête confiée depuis
quatre ans à la brigade criminelle de Paris semblait
s'enliser dans les méandres diplomatico-judiciaires.
Cette fois, le juge Parlos, qui instruit également
le dossier Ben Barka, a décidé de donner un
coup d'accélérateur à sa procédure.
Depuis le début de l'affaire, la veuve du magistrat,
juge des tutelles à Toulouse, se démène
pour convaincre ses pairs de ne pas jeter cette affaire aux
oubliettes. « Le suicide, j'y ai cru sur le coup »,
confie Elisabeth Borrel, « mais, très vite, j'ai
compris qu'on me menait en bateau ».
Grâce
à ses appuis dans le milieu de la magistrature, la
veuve avait obtenu dès 1995 une expertise privée
du corps de son mari. Dans ses conclusions, l'expert mettait
en cause la thèse du suicide. D'après le Pr
Lazarini, Bernard Borrel était sans doute déjà
mort, quand son cadavre fut enflammé. Cette expertise
fut contredite par d'autres, alors que les policiers de la
brigade criminelle s'entêtaient sur la piste du suicide.
Plus tard, divers témoignages troublants, dont celui
d'un ancien militaire djiboutien réfugié en
Belgique, Mohamed Saleh Alhoumekani, impliquaient les plus
hautes autorités de l'Etat djiboutien dans la disparition
du juge.
De simple
fait divers, le dossier Borrel devenait soudain une affaire
d'Etat, suivie de très près par le Quai d'Orsay
et l'actuel chef d'Etat de Djibouti, Ismail Omar Guelleh,
dit « IOG ». A l'époque des faits où
Bernard Borrel occupait le poste de magistrat détaché
auprès du ministère djiboutien de la Justice,
« IOG » était le plus proche conseiller
du président Aptidon. Le juge français irritait
ses homologues locaux avec sa vision « européenne
» du droit. Choqué par certaines méthodes
du pouvoir en place, Bernard Borrel était notamment
intervenu dans la gestion de l'affaire dite du « Café
de Paris », pour éviter que les responsables
de cet attentat ne soient libérés.
En 1990,
une explosion visant ce lieu de rendez-vous pour expatriés
avait fait un mort et quinze blessés, dont de nombreux
Français. L'enquête avait abouti, en 1998, à
une condamnation par contumace de cinq militaires, à
Paris. Malgré la rumeur insistante, IOG n'a jamais
été impliqué dans cette affaire qui a
empoisonné les relations franco-djiboutiennes. Bernard
Borrel estimait que la justice s'était contentée
d'épingler les exécutants. La veuve du magistrat
considère que les interventions de son mari dans ce
dossier sensible pouvaient constituer un mobile suffisant
à son assassinat.
Cette
version des faits a toujours été balayée
par la justice française, qui a cherché à
conclure ce dossier par un non-lieu, en prenant soin de ne
pas prononcer le mot suicide, afin de préserver la
famille Borrel. Ce projet a été contrecarré
par la pugnacité de ses avocats, Mes Olivier Morice
et Laurent de Caunes. Entamant un bras de fer avec les juges
d'instruction, ils ont obtenu, par le biais de la cour d'appel
de Paris, le dessaisissement des magistrats.
En juin
2000, le dossier a été confié au juge
Parlos, spécialisé dans les affaires sensibles
impliquant les pays étrangers. Le magistrat a accepté
de se rendre à Djibouti en compagnie d'Elisabeth Borrel
et de ses avocats. Sur place, le juge a demandé l'audition
de huit témoins, dont l'ancien ministre de la Justice
djiboutien. Il a surtout effectué un transport sur
les lieux du drame, à 80 kilomètres au sud de
la capitale. En observant la topographie du ravin rocailleux,
d'où se serait jeté Bernard Borrel après
s'être aspergé d'essence puis enflammé,
Jean-Baptiste Parlos aurait réalisé qu'un tel
scénario semblait plus que rocambolesque.
Dès
son retour à Paris, il a exigé l'exhumation
du corps aux fins d'autopsie. La famille Borrel ne s'est pas
opposée à cette épreuve douloureuse.
Les conclusions judiciaires des experts sont attendues avant
le 15 juin.
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14/03/02
Qui empoche l'argent des bourses des étudiants ? Appel
urgent à la mobilisation des boursiers.
Voilà
bientôt deux ans que le BGDEF( service de bourse des
étudiants en France) existe et on peut donc tirer un
bilan. Selon les propos de Mr Doualeh responsable de ce service,
l'Etat djiboutien payait à l'EGID la somme de 1.600
FF par étudiant et par mois.
L'économie
réalisée n'a pas eu un impact direct sur notre
bourse. Cette idée avait été défendue
à l'époque par des lecteurs et publiée
dans l'ARDHD.
Sachant
que l'effectif des étudiants bousiers a été
divisé par deux, passant de 300 à 150 à
peu près, le constat est simple, je vous laisse faire
le calcul.
Où
est passé l'argent ? A qui profite-t-il ?
La bourse,
qui n'a pas été revalorisée, depuis vingt
ans déjà, ne nous permet plus de subvenir à
tous nos besoins quotidiens. A cela, s'ajoute le non-paiement
des bourses, un manque d'information et des problèmes
de logement.
Les seules
informations qui filtrent sont que Monsieur le Gestionnaire
demanderait aux étudiants de se manifester avec plus
de force. D'ailleurs il l'avait fait bien savoir en s'exprimant
dans les lignes de "Liberté" numéro
27, dans ce qui ressemblait plus à un monologue qu'à
une ouverture. Mais il faut bien lui reconnaitre ce mérite
Pour finir
je demande à tous les étudiants qui se sentent
consernés par ces revendications de se mobiliser. C'est
un appel urgent et j'attend vos idées.
Mon numero:
06 83 61 78 97
Merci à l'équipe de ARDHD de publier cette lettre.
Cordialement
Kaiser Soze
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13/03/02
Réactions au communiqué du FRUD -«Je rejette
la proposition de maintien d'éléments armés
dans le Nord du pays»
(Lecteur)
La société
djiboutienne qui a connu les affres d'une guerre fratricide,
une décennie durant, bien souvent seule, entend aller
le plus loin possible sur le double chemin de la paix et de
la démocratie. Et elle connaît la valeur de l'une
et de l'autre parce qu'elle sait non seulement d'où
elle vient, là où elle a été,
mais aussi ce
qu'elle a parcouru et surtout ce qui lui reste à faire.
A l'évidence,
ni la paix ni la démocratie ne sont encore des données
achevées mais des processus complémentaires
qui progressent et parfois reculent selon l'état des
forces agissantes, des formations politiques, de la société
civile. Ce qui est absolument sûr, c'est que l'une et
l'autre sont devenus des projets
indispensables à une nation résolument tournée
vers la concorde et l'avenir.
En tentant
d'éviter autant que faire se peut les dérives
et les dérapages du passé et de faire en sorte
que l'émergence d'un Etat de droit et la réhabilitation
de l'élite et du politique doivent se faire avec le
moins de heurts possibles, parallèlement aux grands
chantiers économiques.
Mais tout
à fait balbutiant parce que encore à ses débuts,
si l'on tient compte des attentes, des besoins, des tâches
qui restent à accomplir. Dans ce sens, il faut peut-être
relever l'importance accordée jusque-là à
des valeurs fondatrices telles que le dialogue, la solidarité
et l'intérêt général. Depuis peu,
il est vrai, ces valeurs commencent à s'imposer comme
règle de conduite. Et il n'est pas étonnant
que
la fonction de consultation par exemple fasse l'objet d'un
examen particulier dans le cadre du séminaire de réflexion
sur l'action gouvernementale du 3 au 9 février dernier,
parce qu'elle permet une plus grande participation des différents
acteurs à
la prise de décision et limite, si elle ne met pas
fin, les phénomènes de l'exclusion et de l'exclusive
qui alimentent les extrêmes et encouragent le désordre
social.
Dans les conflits les plus récents, l'exécutif
a cherché dans le dialogue, la réponse aux questions
qui se sont posées, avec des résultats inégaux
et nous sommes persuadé, à juste titre d'ailleurs,
que c'est la démarche à suivre et à consolider
même si parfois , si ce n'est souvent , la communication
a manqué laissant la place à la désinformation
et à l'intox, ces anti-chambres des archaïsmes
renaissants.
A l'évidence,
il n'appartient pas au Chef de l'Etat à lui seul, au
gouvernement djiboutien, aux institutions de la République,
mais à l'ensemble des acteurs et des partenaires de
faire de ces valeurs le fondement de la république
de Djibouti , d'ancrer dans les esprits les vertus du dialogue
et de l'écoute et de rejeter de façon systématique
l'appel à la violence et à la confrontation
militaire.
Nous gagnerions
certainement du temps et de l'énergie , et surtout
nous épargnerions à notre société
d'autres fractures et d'autres douleurs , si nous passions
notre temps et si nous mobilisons nos intelligences à
prospecter et à affiner davantage les moyens de pouvoir
discuter avec humilité, mener un débat contradictoire,
dans la sérénité, sans s'affronter ni
s'insulter.
D'autant
plus que l'on veuille ou non, nous sommes condamnés
à vivre ensemble au sein de la même société,
au sein de la même nation et que le progrès de
la collectivité ne peut que bénéficier
au bien-être de l'individu.
C'est
pour cela que je rejette l'appel de Mr Kadamy pour le maintien
des éléments armés dans le Nord du pays.
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13/03/02
L'Ambassadeur de France vole de nouveau au secours d'IOG.
Note
de l'ARDHD : nous reprenons une dépêche parue
dans l'ADI. Les salaires dans la fonction publique n'ont pas
été payés depuis plus de huit mois. Guelleh
continue s'enrichir sur le dos du pays qu'il étrangle
financièrement et la France vient à son secours
en lui donnant, ce mois-ci, plus de 5.000.000 de FF soit env.
800.000 €.
MERCI
AUX CONTRIBUABLES FRANCAIS QUI DONNENT GENEREUSEMENT DE L'ARGENT
A GUELLEH PENSANT QU'ILS AIDENT UN PEUPLE EN DIFFICULTE MAIS
QUI IGNORENT QU'ILS FINANCENT LE MALHEUR DU PEUPLE DJIBOUTIEN
ET SON ASSERVISSEMENT.
FELICITATIONS
A MONSIEUR PATRICK ROUSSEL, AMBASSADEUR DE FRANCE, POUR SON
EMPRESSEMENT A FINANCER EN PERMANENCE LA DICTATURE ET GUELLEH,
QUI POURRAIT ÊTRE IMPLIQUE PROCHAINEMENT DANS L'ASSASSINAT
D'UN MAGISTRAT FRANCAIS.
LA
RAISON SERAIT LA MISE EN OEUVRE DES ACCORDS FRUD / GUELLEH,
ALORS QUE TOUT LE MONDE SAIT BIEN QUE LE PROBLEME N'EST PAS
REGLE ET QUE LE FRUD ENVISAGE MEME DE RECOMMENCER SES ACTIONS.
Et un
grand merci aux français, toujours connus
pour leur générosité.
Avec ce nouveau cadeau, je vais pouvoir faire réparer
mon avion ....
Signature
dun protocole daccord entre Djibouti et la France
(ADI)
ADI/DJIB/1897/257 MOTS
DJIBOUTI(ADI)-
12 mars- Le Ministre des Affaires Etrangères et de
la Coopération Internationale, Chargé des relations
avec le¨Parlement, Ali Abdi Faraf et lambassadeur
de la France accrédité à Djibouti M.Patrick
Roussel, ont signé aujourdhui un protocole daccord
relatif à la mise en place, en République de
Djibouti, dun mécanisme de crédits déconcentrés
financé par le Fonds Solidarité Prioritaire
du Ministère français des Affaires Etrangères
dun montant de 800.000 Euros (environ 125 millions de
FD).
Daprès
un communiqué parvenu à lAgence Djiboutienne
dInformation, ces projets éligibles à
ce présent fonds qui est intitulée Fonds
Social de Développement contribueront, dans leur
grande majorité, à luvre de réhabilitation
des zones touchées par le conflit qui a pris fin par
la signature des Accords de paix et de la concorde civile,
le 12 mai 2001.
Ce même
communiqué affirme en outre que ces projets viseront
en priorité des réalisations physiques dans
les secteurs sociaux et les services collectifs. Les dynamiques
micro-économiques de groupe, créatrice de revenus
et demplois seront par ailleurs favorisées. Ces
projets interviendront de préférence au bénéfice
des populations pauvres en milieu urbain et rural.
En signant
ce protocole les deux parties françaises et djiboutienne
ont réaffirmé leur volonté duvrer
ensemble pour que les populations concernées puissent
bénéficier, dans les meilleurs délais,
de la remise en état déquipements dintérêt
collectif nécessaire au développement économique
et social des zones touchées par le conflit, consolidant
ainsi le retour à la paix.
ADI
8H 55 GMT 12 MARS 2002
_________________
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13/03/02
FRONT POUR LA RESTAURATION DE L'UNITE ET DE LA DEMOCRATIE
-F.R.U.D.-
Note
de l'ARDHD : l'appel, que nous avions lancé hier, a
été entendu et Kadamy nous a fait parvenir le
communiqué du 8 mars 2002, ainsi qu'un article paru
dans la revue Afrique Asie.
Nous publierons certainement un commentaire demain à
ce sujet qui est important dans le contexte actuel et qui
annonce la poursuite des actions du FRUD.
COMMUNIQUE
DE PRESSE
Le 5 et 6 mars 2002 se sont déroulées dans le
District de Tadjourah au Nord de Djibouti, les Assises Nationales
du FRUD, précédées par de nombreuses
réunions des militants, combattants, cadres dirigeants
de l'Organisation dans différents endroits du pays
et à l'extérieur.
Les membres du FRUD ont analysé la situation politique
du pays ainsi que la crise interne qui paralyse leur mouvement.
TENANT
COMPTE du refus quasi pathologique du Président djiboutien
Ismael Omar Guelleh à toute ouverture et concession
politique,
CONSIDERANT
le caractère partiel de l'Accord de paix dit de réforme
et Concorde civile signé le 12 mai 2001 entre le gouvernement
et Mr Ahmed Dini pour le FRUD,
RAPPELANT
que cet Accord ne contient ni les réformes démocratiques
et institutionnelles ni celles des forces armées et
de Sécurité sans lesquelles la sortie de la
dictature reste impossible.
CONSTATANT
qu'après 9 mois cet Accord de Paix n'a fait que renforcer
la mainmise personnelle et clanique d' et de son lignage sur
le pays qui ne cesse de se dégrader.
CONSIDERANT
la paralysie du FRUD due à l'attitude anti organisationnelle
de Mr Ahmed Dini qui a accepté l'inaccessible en signant
l'Accord mutilé du 12 mai 2001 sans être mandaté
par les instances dirigeantes du mouvement,
CONSCIENTS,
que l'existence d'un FRUD fort est un élément
indispensable pour un changement démocratique de cette
citadelle clanique.
LES
PARTICIPANTS ONT PRIS LES RESOLUTIONS SUIVANTES :
1- de
continuer les luttes multiformes contre la dictature clanique
et mafieuse d'Ismael Omar Guelleh jusqu'à une transition
vers la démocratie et un Etat national,
2- de
maintenir la structure politico militaire du FRUD et la désignation
d'un Comité provisoire de 5 membres présidé
par Mohamed Kadamy Youssouf jusqu'à la tenue du Congrès
prévue pour août 2002,
3- de
lancer un appel aux forces démocratiques pour un large
rassemblement autour d'un pacte de transition vers la démocratie,
4- de
proposer une conférence nationale souveraine pour permettre
une sortie pacifique de cette crise et asseoir une paix, une
authentique démocratie et la conciliation nationale.
Fait
à Bruxelles le 8 mars 2002
Mohamed
Kadamy Youssouf
Président
du comité provisoire du FRUD
CONTACT
: + 32 /(0)4 77 68 61 37
Tel : + 33 /(0)6 68 28 12 90
_____________________________________
Extrait
de la revue N° 150 - MARS 2002 LE NOUVEL AFRIQUE ASIE
DJIBOUTI
: Après dix ans de guerre entre le Frud et le régime
en place, le pays et exsangue et l'économie sinistrée.
Deux traités de paix n'ont pas pu changer le système
politique, né de l'indépendance, qui reste réfractaire
à tout changement.
Guelleh : victoire à
la Pyrrhus
PAR
MAMO ZELEKE
Le dernier
accord signé le 12 mai 2001 entre Ahmed Dini pour le
Frud (Front pour la restauration de l'unité et de la
démocratie) et le gouvernement de Djibouti illustre
l'intransigeance du président Guelleh, qui a refusé
les réformes démocratiques et institutionnelles.
Il risque de nourrir des conflits plus durs et d'anéantir
tout espoir de sortie de crise par des négociations.
Mais selon
Ahmed Dini il faut agir vite, afin que l'élection présidentielle
de décembre 2002 puisse se dérouler démocratiquement
parce que si, comme précedemment, c'est encore le ministère
de l'Intérieur et le gouvernement central qui organise
tout, où donc sera le changement que le peuple désire
?
Optimiste.
Ahmed Dini pense que le mouvement afar devrait se transformer
en un large parti polotique, qui ne s'appellerait plus Frud
'armé' ni 'combattant'. Selon Dini, le Frud doit devenir
tout simplement le Frud national et comprendre toutes les
composantes de la population de Djibouti.
Néanmoins,
une partie importante du Frud rejette cet accord entre Dini
et Guelleh et désavoue son président qui aurait
agi 'sans l'aval du Conseil national'. La fracture du Frud
a suscité une grande déception parmi les Djiboutiens.
La tendance Frud qui a dénoncé l'accord du 12
mai 2001 va tenir ses assises en avril 2002. Son principal
coordinateur est Mohamed Kamady Youssouf, un des membres fondateurs
du Frud. Représentant en Europe de l'organisation,
il a été emprisonné de septembre 1997
à février 2000 après avoir été
extradé d'Ethiopie, avec son épouse Aicha Dabale
et d'autres dirigeants du Frud. Malgrè l'accord de
paix signé entre Dini et Guelleh, le Frud 'armé'
n'est donc pas mort et la présence des éléments
armés dans le Nord du pays peut gêner le déplacement
de l'armée française. Le 16 janvier 2002, le
Frud a demandé aux éléments de l'armée
française qui réparaient la piste de Tad-jourah-Terdo
(Mabla) de regagner leur caserne.
SI
CETTE PRÉSENCE ARMÉE DU FRUD SE TRANSFORME EN
CONFLIT, cela peut mettre en danger la présence
de la marine allemande qui, dans le cadre de la lutte internationale
contre le terrorisme, va déployer un fort contingent
(environ mille huits cents soldats) sur le territoire djiboutien
conformément à un accord cadré paraphé
le 10 janvier entre l'Allemagne et Djibouti. Le gouvernement
central essaye en fait par tous les moyens de se placer comme
centre logistique des éventuelles opérations
anti-Somalie, ce qui, pense-t-il, lui vaudrait le soutien
financier et politique de Washington.
Cependant
la situation intérieure demeure sans changement, la
pagaille persiste et la crise est profonde.
Si Ahmed
Dini estime que des difficultés persistent dans la
mise en uvre de l'accord du 12 mai 2001, il n'est pas
prêt à accepter l'existence d'une fracture sérieuse
au sein de son mouvement. La réalité montre
néanmoins que l'opposition est divisée, et rien
de tangible n'a suivi l'accord signé par Dini avec
Guelleh. Les deus factions du Frud peuvent seulement se conforter
du fait que si Guelleh, le chef de ce régime corrompu,
crie victoire, il ne s'agit que d'une victoire à la
Pyrrhus, c'est-à-dire par défaut.
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13/03/02
L'erreur du pouvoir de guelleh.
- LA PLUME de CHINÉ pour le PRD.
Dix ans
déjà que l'enfant de la première constitution
de la République de Djibouti est sorti du berceau.
Pour tous les Partis qui la composent, c'est l'âge de
la responsabilité et de la crédibilité.
Et la
question se pose : l'opposition légale est-elle à
la hauteur de la période historique actuelle ?.
Y a-t-il de vrais opposants qui répondent aux aspiration
du peuple dans l'opposition que vous voyez dans le pays (PRD
,FUOD,et ODU - Opposition djiboutienne unifié...sans
les exclus du RPP) ?
Le public
djiboutien commence à avoir l'habitude de l'expression
du Parti au pouvoir (RPP a la gomme), les critiques, les injures
et l'emprisonnement, les anathèmes répétitifs,
le PRD ceci, l'ODU cela et patati et patata ...de quoi fouetter
une chèvre !
Mais finalement,
qui sont ces gens, pourquoi n'arrivent-ils pas à nous
surprendre par une idée originale, un projet de société
neuf, une politique alternative socialement acceptable, un
fonctionnement interne démocratique exemplaire ?.
On dirait
que les seules leçons, retenues de la science politique,
sont la soumission au chef Guelleh, la représentation
clanique, le jeu de la division, la rumeur ...Exit : le travail
de réflexion pour faire avancer la société,
le travail d'éducation pour l'avenir .
Si l'on
regarde la chose dans le détail, la variétéintrinsèque
du pouvoir RPP peut expliquer pour partie le blocage intellectuel
et l'idée fixe sur la seule période
électorale (le pouvoir pour le pouvoir).
Les
catégories d'opposants qui vivent à Djibouti-ville.
Les détachés
Les redoublants
Les fâchés déçus.
Les détachés
sont les politiciens un jour ODU-PRD ,le jour suivant RPP
sans
aucune gène apparente. Ce sont ceux dont on dit parfois
qu'ils reviendront tôt
ou tard dans l'union que préside l'ODU-PRD.
Les redoublants
sont également sortis de la matrice du RPP, mais ils
ont été
exclus bien avant le coup de colère de Gouled (Ladieh,
Hamareithé, etc....). Le plus souvent, ce sont des
hommes qui, au sein de l'opposition, prônait la division
et le tribalisme. A l'époque, il fallait en faire mille
fois trop pour être lâché par le Parti
de la majorité des djiboutiens .Une catégorie
a éviter.
Les fachés-déçus
sont des ex-militants ou sympathisants de l'ODU- PRD qui ont
souffert à cause des hommes du passé, des ex-brigants
du pouvoir. Ils ont explosé face au système
du revenez donc dans une semaine - un cirque sadique qui pouvait
continuer pendant des années. Les fachés-déçus,
si la rancoeur ne leur a pas complètement mangé
la cervelle, peuvent aujourd'hui voir que l'ODU-PRD est en
train d'évoluer positivement. Il y en a beaucoup dans
notre mouvement qui pensent qu'ils seraient les bienvenus.
Ainsi
depuis sa création, le RPP est toujours a la recherche
de sa carte d'identité, toujours à la recherche
d'une volonté politique unioniste (que le peuple comprenne).
Faute de cohérence,de pensée politique propre,
le RPP en est réduit a sauter sur tout qui bouge !
Ceci dérange
énormément les sbires du iogisme et les empêche
de dormir tranquilles comme ils l'avaient fait durant les
25 dernières années. Ils sont obligés,
par des réflexes et des décisions séniles,
de tenter vainement par la répression policière,
de se faire supporter encore par les Djiboutiens qui se détournent
à leur passage et qui les abandonnent a la triste fin
qu'ils méritent.
En s'attaquant
toujours au Président Daher Ahmed Farah, en usant de
tous les moyens et méthodes honteuses possibles et
disponibles et à travers lui le Parti du Renouveau
Démocratique, premier Parti d'opposition, premier Parti
légalisé et premier Parti national, ces simples
d'esprit, ont été récemment recrutés
pour continuer et terminer les basses oeuvres du guelleisme.
Alors que tous les hommes dignes et sensés ont dit
NON, ils pensent bêtement qu'ils réussiront à
maintenir le couvercle, à bâillonner la Démocratie,
à assassiner l'état de Droit et par la même
occasion à canaliser toute l'ambition politique d'avenir
de la jeunesse djiboutienne résolument tournée
vers des jours meilleurs pour le 21 siècle.
C'est
trop tard Guelleh, la roue de l'histoire ne s'arrête
jamais et ne s'inverse pas non plus. La démocratie
est bien ancrée dans le Peuple et dans sa jeunesse
et plus rien au monde n'y changera quelque chose, mais aussi
et rien ne pourra empêcher d'éclore l'oeuf de
l'ambition politique de la jeunesse djiboutienne de l'an 2002.
C'est
cela le réel danger pour le guelleisme agonisant et
pour ses recrues de dernière heure et l'auxiliaire
analphabète aussi paranoïaque que sénile
qu'ils veulent imposer par la force et la répression
comme Président (le fameux Ali Gaba du soit disant
PRD) parce qu'il est de leur génération et surtout
parce qu'il est de leur race. Cette race d'individus a l'appétit
alimentaire sans limite toujours prêts à acheter
les autres mais aussi à vendre leur âme pour
arriver à leurs fins pour satisfaire leur libido.
C'est
qui rend fou furieux le pouvoir de Monsieur Guelleh, c'est
qu'en un rien de temps, le PRD avec à sa tête
Daher Ahmed Farah surmonte ses difficultés internes,
redynamise les fédérations (à l'exception
du local no4, qui est la maison de Hamareithé Guelleh)
mobilise et continue de se promouvoir auprès de la
population.
Donc le
Président Daher Ahmed FARAH n'est pas le Président
d'un parti illégal ni encore moins d'un petit courant,
mais il canalise la population djiboutienne pour demain soit
meilleur.
INCHA
ALLAH.
Au PRD,
nous sommes un parti légal au sens juridique et politique
du terme et nous ne sommes pas responsables de la cassure
avec le RPP qui voit l'ombre du PND et de l'ODU partout.
Au PRD,
nous considérons nos camarades de l'ODU et du PND,
comme des groupes indépendants et importants de l'opposition.
Nous agissons conformément à l'esprit et nous
respectons les règles du jeux démocratiques
de la constitution votée le 4 septembre 1992.
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Haut de page ________________
LE
DROIT AU CHAPITRE :
par
AÏNACHÉ le 12.03.02
LA
CHAPE DE PLOMB
Le bâillonnement
de l'information prend la forme la plus archaïque et
la plus abjecte qu'on ne puisse imaginer. A en croire plusieurs
correspondants, nous sommes informés que le pouvoir
très énervé par l'engouement suscité
par les consultations de notre site, a réussi à
suspendre sa diffusion.
Ainsi,
les Djiboutiens sont privés de toute information, autre
que la propagande gouvernementale. Ce qui n'est pas une nouveauté.
Seul LE RENOUVEAU, publication du PRD non cloné, résiste
courageusement lorsqu'il n'est pas saisi ou interdit.
Nous savons
depuis toujours, qu'il est impossible de trouver la moindre
information sur la vie politique, syndicale ou associative,
même cloné, dans les colonnes du journal La Nation,
ni la moindre dépêche signalant l'activité
de telle ou telle organisation sur l'ADI encore moins sur
les ondes de la RTD. Cette interdiction qui ne dit pas son
nom est bien connu des Djiboutiens d'où la chasse effrénée
et ingénieuse de nos compatriotes pour trouver l'information
qu'on leur cache.
C'est
ainsi que nous apprenons que beaucoup des Djiboutiens de la
diaspora ont photocopié nos publications et ont inondé
avec des complicités courageuses sur place, les boites
aux lettres de Djibouti et de ses régions.
Merci
à vous, compatriotes de la diaspora. Nous vous encourageons
vivement à ne pas baisser la garde. Multipliez vos
contacts coordonnez vos actions, échangez vos informations,
vos réactions et actions sont indispensables. Ainsi,
nous contribuerons ensemble à faire sauter la chape
de plomb qui étouffe nos compatriotes.
Nous encourageons
plus particulièrement nos compatriotes d'USA (GIDEU)
qui sont les premiers à se manifester pour participer
activement à notre action. A notre tour, nous nous
associons et soutenons l'initiative de nos amis GIDEU pour
faire de la journée du 23 mars 2002, journée
internationale pour exiger la libération de 12 officiers
et sous-officiers incarcérés sans jugement à
l'horrible prison de Gabode, depuis 15 mois et qui viennent
d'entamer leur 13ème jour de grève de la faim.
A la même
occasion, nous remercions tous ceux qui se sont manifestés
sur cette affaire et particulièrement la mère
de famille qui a adressé une lettre ouverte à
l'épouse du Président de la République.
Malheureusement, je doute fort que cette courageuse mère
de famille reçoive une réponse.
Souvenons-nous
que ces soldats ont eux le seul tort d'obéir à
leur chef. Le dit chef, soit-dit en passant, est en liberté.
A la place de ce chef, j'aurai honte de laisser en prison
ceux qui m'ont obéi. L'honneur d'un chef est de couvrir
ceux qui sont sous ses ordres et non l'inverse. Où
a t-on vu que le capitaine quitte le navire qui sombre, avant
ses hommes ?
la
liberté de choisir
Est-il
nécessaire de rappeler que notre objectif prioritaire
et de créer les conditions qui permettront de donner
aux Djiboutiens la liberté de choisir leur gouvernement.
Nous voulons
que les Djiboutiens ne craignent plus de s'exprimer et qu'ils
participent à la vie politique, syndicale et associative
de leur choix. Nous refusons les attaques et les injures personnelles
ou familiales qui n'ont pour nous aucun intérêt.
Nous privilégions uniquement et exclusivement le débat
politique pour arriver à notre objectif.
Nos colonnes
sont, bien entendu, ouvertes à tous ceux qui souhaitent
s'exprimer et participer au débat démocratique
indispensable pour arriver au changement souhaité par
la grande majorité de nos compatriotes.
Nous saluons
à ce propos l'action, courageuse et courtoise, menée
depuis plusieurs années maintenant par la LDDH (Ligue
Djiboutienne des Droits Humains) et son Président Jean-Paul
Abdi Noël.
Vive la
République de Djibouti
AÏNACHÉ
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13/03/02
Le Colonel Madhi à Gabode ? Information lecteur à
vérifier.
Certaines
rumeurs font état de l'incarcération du Colonel
Madhi à Gabode, après une période d'arrêts
de rigueur et la suppression de la majorité de ses
responsabilités au sein de l'Armée.
Nous
tentons aujourd'hui de vérifier cette information qui
nous a été transmise par un lecteur.
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13/03/02
Stratégie de lutte contre le régime de Guelleh
(GIDEU)
Groupe
des intellectuels Djiboutiens au États-Unis G.I.D.E.U
Liberté Responsabilité Solidarité
Stratégie
de lutte contre le régime de Guelleh
L'heure
est venue de mettre un terme a ce régime dirigé
par un dictateur
Pour lutter
un régime dictatorial, comme celui de I.O.G , L'A.I.D.E.U
envisage plusieurs possibilités, dont il se réserve
le droit d'adapter la nature et la forme selon les circonstances.
Au cours
de la conférence, L'A.I.D.E.U, mouvement démocratique
de l'opposition Djiboutienne, les participants ont abordé
les différents problème auxquels se trouve confronté
le peuple de la République de Djibouti.
Tout d'abord
nous tenons à vous féliciter, Monsieur le Président,
davoir réussi à réaliser ce qui
paraissait impossible ou inaccessible pour les Djiboutiens.
Leur proposer concrètement du progrès et de
la prospérité, Nous vous félicitons,
Monsieur le Président ainsi que les membres de vote
gouvernement virtuel, pour tous les efforts que vous avez
consentis aux côtés de vos frères afin
d'aboutir à des résultats satisfaisants et à
des propositions constructives. Nous prions Dieu pour quil
guide vos pas dans la consécration des nouvelles initiatives
dont nous sommes convenus pour mettre fin à la corruption
. Bonne initiative.
Le pouvoir
est concentré les mains d'une infime minorité
appartenant essentiellement à la famille du Président
. Le Parlement , le Système judiciaire , le Parti R.P.P
et les moyens d'information sont à la dévotion
de cette minorité autour de laquelle gravitent des
opportunistes de tout bord.
Suppression
des libertés d'opinion, d'association et de publication,
pour se maintenir au pouvoir l'équipe dirigeante ne
recule devant aucun moyen : trucage électoral , assassinats,
torture, détention arbitraire et obligation de faire
allégeance au régime (et de payer) pour exercer
la moindre activité professionnelle, qu'il s'agisse
du domaine public ou privé.
Nous devons
mobiliser le Peuple de Djibouti afin de répondre à
ses attentes légitimes.
Partant
du constat d'échec de la politique de Monsieur Hassan
Gouleh et de son successeur autoproclamé, le Président
I.O.G. nous avons pris conscience :
- de l'entrave
que constituent le tribalisme , le népotisme, la corruption
et le pillage des derniers publics
- de la
menace que fait planer le tribalisme sur l'unité national.·
Considérant
enfin qu'une telle situation risque de déboucher sur
l'anarchie avec sa cohorte de violence que plus personne ne
pourra contrôler, nous devons préparer l'alternance
d'un régime archaïque qui conduit notre peuple
vers une situation chaotique.
Le peuple
djiboutien ne s'attendait pas au remplacement dun régime
tyrannique par un autre système de même nature.·
L'instauration
de la Démocratie totale est le régime politique
auquel le peuple aspire. Le peuple Djiboutien doit pouvoir
exercer lui-même sa souveraineté, sans l'intermédiaire
d'un organe représentatif ou par représentants
interposés .·
Le voeu
le plus cher du G.I.D.E.U est de voir naître sur son
sol un État réellement démocratique et
moderne.· La seule et unique voie qui puisse nous conduire
à l'abolition du régime tyrannique et à
l'instauration de la démocratie.·
- Sauvegarder
l'unité nationale en rétablissant la justice
et l'équité dans le respect de la dignité
de tous.·
- Promouvoir
les libertés d'expression , de publication , d'association
et entreprise.·
- Élaborer
un plan afin de mettre en valeur et d'exploiter les potentialité
économiques du pays ·
- Stimuler
et encourager les initiatives des mouvements politique
Le but
du G.I.D.E.U est d'être le porte-drapeau du peuple Djiboutien
dans la lutte contra le régime en place , mais aussi
de jeter les bases du futur système politique qui doit
servir de cadre institutionnel à notre pays.
Le G.I.D.E.U
représente tous les opposants Djiboutiens à
NEW-YORK (E-U) .Nous sommes ici pour montrer à la communauté
internationale surtout aux Nations Unies, que le niveau de
la corruption à Djibouti a atteint un niveau jamais
encore atteint dans un État.
Des Groupes
dintellectuels Djiboutiens ont été constitués
pour réfléchir et pour produire des propositions
qui tiennent compte des réalités de Djibouti.
Ils travaillent. Nos réflexions ont porté sur
l'avenir de notre Pays et nous lançons un message d'espoir
aux citoyens et aux citoyennes de Djibouti en proposant les
lignes directrices pour l'édification d'un régime
démocratique et égalitaire.
Le G.I.D.E.U
s'est constitué autour de la conviction qu'il y a urgence
de mobiliser le peuple Djiboutien.
Cher Jean-Loup
Schaal, Président de l'ARDHD. Pour le courage, l'énergie
et le dévouement qu'il vous à fallu déployer
pour organiser une presse libre pour les Djiboutiens opprimés
par deux dictateurs IOG et H.G.A , nous vous adressons le
témoignage de nos sentiments reconnaissants.
Président
Harbi Elabeh
gideu@hotmail.com
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Haut de page ________________
12/03/02
Le RPP (rien pour le peuple), un parti qui n'a plus que son
nom. (La plume de Chiné)
Comme
nous le savons tous, l'anniversaire d'un parti politique doit
se célébrer le jour de sa création. Mais
à Djibouti, vu la misère sociale qui galope
dans les rues, vu la dégradation des services publiques
basiques (santé et éducation) et les lenteurs
de salaires qui n'en finissent plus d'arriver, le Parti sclérosé
de notre ami Guelleh n'a pas fêté son anniversaire,
comme il avait l'habitude de le faire !
C'est
donc un 4 mars noir pour tous les militants de ce Parti qui
ont du adhérer de force, mais qui ne se sont jamais
sentis comme des vrais militants associés à
la vie politique de notre pays.
Rappelons,
pour ceux qui n'ont pas connu les années folles du
Parti (Aden Robleh le savait aussi) que ce Parti a été
créé de toutes pièces par l'ancien dictateur
pour surveiller de plus près la population et surtout
les intellectuels qui rentraient au pays après avoir
fini leur scolarisation dans les Universités françaises.
Un plagiat
que Gouled avait su utiliser avec beaucoup d'attention. Notre
ami Guelleh a hérité de ce Parti adossé
sur le tribalisme où les opinions des militants
bidons ne sont jamais prises en compte.
L'ancien
ministre de la justice M Moumin Bahdon Farah avait tardivement
appris que le Secrétaire général adjoint,
un certain Guelleh voulait prendre le leadership et transformer
le Parti en une machine à diviser les gens. La doctrine
qu'utilise le RPP est le tribalisme (la drogue des djiboutiens).
Le PRD
et le PND sont devenus, à ses yeux, les bêtes
noires, que le régime devait
éliminer de la course en affirmant que l'application
des programmes de ces deux partis auraient mis le pays à
genoux. A cela, il convient d'ajouter le racket officiel et
le système de bakchich politicard qu'impose le RPP
à la population de notre pays.
Le journal
Le Progrès s'est mis en tête de s'imposer face
au renouveau de DAF.. chose qui est censée égarer
les lecteurs.
Cher Guelleh,
cesse de mentir et dit clairement au peuple que tu n'a plus
rien a lui donner et sauves-toi vite ! En effet, il vaut mieux
que tu démissionnes immédiatement plutôt
que de subir bientôt un sort semblable à celui
qui a été réservé au Maréchal
Mobutu Sesé Seko. Les 175 membres du Comité
central dorment aujourd'hui parce qu'ils ont tous peur des
conséquences de la terrible répression que tu
poursuis et aussi de recevoir l'invitation à séjourner
dans la sinistre prison de Gabode par laquelle sont passés
la majorité des politiciens.
Cher Guelleh,
ta mascarade a assez duré et le Peuple ne veut plus
d'un homme qui est sans cesse jaloux de son périmètre
de pouvoir.
Cher aîné,
,je ne vois pas d'autre alternative pour toi que la démission.
Tu ne peux plus faire autrement aujourd'hui que de rendre
des comptes au Peuple de la République de Djibouti.
Alors de grâce, réfléchis avant qu'il
ne soit trop tard, et ne sois pas imbu du pouvoir que tu as
honteusement volé aux Djiboutiens un certain 9 avril
1999.
chiné dit assbaro.
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12/03/02
A LIRE DANS LOI -> CDE - La saga de la privatisation reprend
LA
LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 09/03/2002
La saga de la privatisation du Chemin de fer djibouto-éthiopien
(CDE) vient d'être relancée. (...). [Total :
52 Mots].
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11/03/02
Hommage de la LDDH à tous les Défenseurs des
Droits de l'Homme.
Le Président
Note liminaire.
Cet " Hommage " a pour seul objectif
de témoigner les remerciements et les encouragements
à tous les Défenseurs des Droits de l'Homme,
qui se battent pour la dignité humaine, pour la dignité
du peuple de la République de Djibouti, pour la dignité
de la citoyenne et du citoyen djiboutien.
Il se peut que certains intellos djiboutiens
ou non djiboutiens s'insurgent contre l'emploi du mot "
Hommage " je tiens à prévenir et à
préciser que le mot " Hommage " n'est pas
à titre posthume. Ce n'est pas " l'Oraison funèbre
" de Bossuet.
Cet " Hommage " est naturellement
un remerciement et une reconnaissance, cet " Hommage
" est naturellement un encouragement des victimes djiboutiennes,
remerciements et encouragements qui sont adressés,
à travers Jean-Loup SCHAAL et ses amis de l'ARDHD,
remerciements et encouragements qui sont adressés à
tous les Défenseurs des Droits de l'Homme.
A mon avis, cet " Hommage " est,
peut-être un sermon, qui revient à dire "
riches, portez le fardeau des pauvres ", un sermon sur
l'éloge des actions constantes et positives en faveur
des opprimés djiboutiens.
Je souhaite, de tout cur, que cet "
Hommage " soit bien compris, soit compris au moins dans
le sens du combat permanent contre l'injustice, contre les
riches parvenus sur le dos de ceux qu'ils gouvernent.
Et comme dirait Bossuet dans le (Sermon sur
l'Eminente Dignité des pauvres dans l'Eglise) : "
car quelle injustice, mes frères, que les pauvres portent
tout le fardeau, que tout le poids des misères aille
fondre sur leurs épaules "
Avec mes sentiments déférents
et mes fidèles amitiés
Jean-Paul,
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Haut de page ________________
11/03/02
Information lecteur : le colonel Aden Ali Ahmed libéré
...
Le
colonel Aden Ali Ahmed est sorti samedi 9/03/02, libre, de
la prison d'Ottawa. Il est en tres bonne sante et les autorites
canadiennes s'interrgoent sur son expulsion du Canada en direction
de Djibouti.
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10/03/02
Selon une déclaration de DINI à l'AFP, le FRUD
devient un parti politique à Djibouti.
AFP
International - Lundi 4 Mars 2002 - 14:52 GMT - 15:52 Heure
Paris
L'ancienne rébellion afar du FRUD-armée devient
un parti politique.
DJIBOUTI, 4 mars (AFP). Le Front pour la Restauration de l'Unité
et la Démocratie (FRUD-armée), ancienne rébellion
afar, est devenu un parti politique, a annoncé son
leader, l'ancien Premier ministre Ahmed Dini Ahmed dans un
communiqué transmis lundi à l'AFP.
Ahmed Dini avait signé le 12 mai 2001 un accord de
paix avec le gouvernement djiboutien qui a mis fin à
dix ans de conflit.
"Le
FRUD-armée est désormais toléré
en tant que parti politique et va mener des activités
partisanes", a indiqué M. Dini dans le communiqué.
Le parti deviendra en septembre le FRUD-national, a-t-il précisé.
Une aile
modérée du FRUD avait signé un accord
de paix avec le gouvernement en décembre 1994.
kh/jhl/lp
tmf
Note
de l'ARDHD : il y a manifestement un fossé entre les
déclarations de DINI et celles qui ont été
attribuées au représentant du FRUD à
Bruxelles par un lecteur dans notre précédent
numéro.
Nous
ne sommes pas en possession du
communiqué du FRUD à Bruxelles (publié
partiellement dans le numéro B136b) et nous lançons
un appel au représentant du FRUD en Belgique et/ou
aux lecteurs, afin que ceux qui en détiennent une copie
puissent nous la faire parvenir pour qu'il soit publié
intégralement sur ce site, ou si c'était le
cas, qu'il apporte un démenti. A l'avance merci.
13/03/02
: Guelleh aurait refusé l'enregistrement du FRUD- National
en tant que Parti.
On dit
que Guelleh aurait débouté DINI dans sa demande
d'enregistrement du Parti politique FRUD National. Il lui
aurait simplement placé sous les yeux les termes de
l'accord de mai, qui sont explicites et précis ...
Dini avait bien accepté de signer le fait que son Parti
serait toléré jusqu'en Septembre 2002 et qu'il
ne pourrait être constitué légalement
qu'à partir ce cette date. De quoi se plaindrait-il
? sur ce plan ? Nous aimerions tous qu'il respecte les autres
points avec autant de ponctualité, car il semble que
ce ne soit pas toujours le cas.
C'est
bien IOG. Sa devise : "Je respecte tout ce qui m'arrange
et je ne respecte pas ce qui me dérange", il l'applique
et personne ne s'en offusque vraiment.
_________________
Haut de page ________________
09/03/02
Réponse de Jean-Pierre Chevénement, candidat
à la Présidence de la République française.
Cette
réponse date du 26 février 2002. Quinze jours
: depuis cette date, nous n'avons rien reçu ..
Merci
de votre contribution.
Nous
vous répondrons dans les plus brefs délais.
12/03/02
Comme Jean-Pierre Chevénement ne nous a pas répondu
par E-Mail, Roger Picon l'a interrogé au cours d'une
émission radiodiffusée. Il a répondu
en direct.
Emission
"les auditeurs on la parole".
Radio France bleu. Lundi 11 mars entre 8 H
30.
Question de M Roger Picon adressée à Mr Jean
Pierre Chevênement, candidat aux Elections Présidentiielles
2002.
Monsieur le candidat, la Francophonie, vous connaissez ! Institution
qui regroupe plus de 70 pays.
Constat
est fait que, lors des sommets de la Francophonie on se limite
à de grandes déclarations d'intentions, sans
effet aucun pour ce qui concerne les Droits humains.
Malgré
les engagements pris à grands renforts de discours
on ne conditionne toujours pas là ce jour les Aides
financières aux pays qui continuent à pratiquer
toutes les violations aux Droits fondamentaux de l'humain,
ceux de l'homme, de la femme et de l'enfant.
Quel est
votre concept de la Francophonie et que souhaiteriez faire
si vous étiez élu à la Présidence
de la République ?
Réponse de Jean Pierre Chevênement.
Je dois dire que j'attache beaucoup d'importance à
la Francophonie.
D'abord
par ce que c'est notre langue et qu'ensuite c'est un pont
entre le Nord et le Sud.
Je pense
que nous devons réorienter notre politique vers le
Sud par ce que c'est là que se trouvent les problèmes
et qu'il faut les résoudre et bien évidemment
nous devons aider les pays à construire des états
de droits.
Je pense
qu'on ne peut pas se retrancher derrière des prétextes
pour ne pas faire notre devoir.
Nous avons
pris la responsabilité d'entrainer beaucoup de peuples
dans l'histoire du monde universel, nous avons donc des devoirs
à leur égard ; c'est ce que j'ai voulu signifier
en me rendant sur la tombe de Léopold sédar
Senghor il y a quelques semaines.
Nous avons
non seulement un devoir mais aussi une vocation car nous nous
manquerions à ce qu'est la France.
La France
doit être un pays au service d'une plus grande justice
internationale.
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09/03/02
Radio-Trottoir : le beau Boeing de Guelleh serait tout cassé
et ne pourrait plus voler.
A
la suite de l'information qui a été publiée
dans les colonnes de l'Observatoire, nous nous sommes renseignés.
Le bel avion du Président est effectivement très
âgé. Sa construction remonterait à 1969,
soit huit ans avant l'indépendance ... !
Il
serait tellement dégradé qu'il ne serait plus
autorisé à voler tant que des réparations
extrêmement importantes n'auront pas été
réalisées.
Certains
affirment, mais nous n'avons pas encore pu le vérifier,
que Paulette la croqueuse n'aurait pas dédaigné
recevoir une partie des 7 milliards de FD qui ont été
détournés dans cette affaire. Si cela était
confirmé, on pourrait alors se demander si elle a reçu
cet argent en cachette ou avec la bénédiction
du Chamelier ... Aurait-elle cherché à se constituer
son propre magot au cas où .... pour ses enfants par
exemple ?
Guelleh
pourra toujours continuer à voyager, mais sur Air France,
sur Yemenia, sur Ethiopian, sur Saudia ou sur Dawoo.... Nous
sommes certain que toutes ces compagnies respectables seront
heureuses de récupérer un riche client et qu'elles
se mettront en quatre pour l'accueillir avec déférence
et dans le plus grand confort : il ne manquera certainement
pas d'alcool s'il souhaite en commander.
Nous
leur recommandons quand même de se faire payer d'avance.
Avec l'Etat djiboutien, on ne sait jamais combien de temps
cela peut prendre, lorsque la prestation est déjà
rendue ...
Merci
à toutes les instances internationales qui avaient
financé ce bel avion, censé être la Gloire
et le Plaisir de Guelleh... et qui n'ont fait qu'enrichir
Guelleh.
13/03/02
: Dernières nouvelles - les yéménites,
véritablement mesquins, auraient exigé le paiement
des premières réparations déjà
effectuées, avant d'entreprendre les autres. A l'heure
actuelle, cet avion est un véritable danger. D'ici
à ce que Guelleh dénonce certains de ses proches
pour tentative de meurtre à l'aide d'un avion pourri
... ! Il n'y a plus qu'un petit pas ... !
13/03/02
Et si les véritables contestaires se trouvaient dans
les rangs du pouvoir et non dans l'opposition ?
C'est
quand même curieux : tous ceux, qui approchent le pouvoir,
rencontrent des membres de l'opposition dans les couloirs
du Palais, essayant parfois de se câcher maladroitement.
L'opposition politique aurait-elle décidé enfin
de mener une action d'envergure en faisant du sitting (de
l'occupation silencieuse) au Palais de l'Escale. C'est dommage
qu'elle ne nous informe jamais de ses actions, surtout dans
des cas comme celui-là.
En
revanche, il paraît que ça s'agite dans les rangs
des proches du régime et ça conteste. IOG aurait
décidé de liquider largement autour de lui.
Tout le monde peut y passer. Le colonel Madhi, le directeur
de la Nation, son directeur de Cabinet, le Ministre des affaires
présidentielles et ce n'est qu'un début. Y aurait-il
une révolte larvée au Palais ?
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09/03/02
La gestion, le suivi et le résultat des grands projets
internationaux à Djibouti
(Par Roger Picon)
En
soi, la gestion des grands projets est assez semblable
dans de nombreux pays. A Djibouti, la particularité
concerne le passage de la phase 3 à la phase 4. Il
faut intégrer les fuites financières qui sont
nettement plus importantes (compte-tenu de l'environnement
politique) que dans les autres pays. On notera que la différence
de volume entre la phase 3 et la phase 4 est imputée
directement sur les comptes de Guelleh.
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09/03/02
Réponse de Jacques Cheminade, candidat à la
Présidence de la République française.
Objet
: Quelle devrait être la position du gouvernement français
face aux régimes qui violent les D.H., en particulier
celui de Djibouti ?
Réponse de Jacques Cheminade
1) Votre
question dépasse de loin le cas de Djibouti. Partout
la France tient des discours généraux et généreux
concernant les D.H., le développement économique
et la justice sociale, mais ce ne sont que " paroles
gelées ". Par exemple, la part de notre PIB que
nous affectons à l'aide au développement dépasse
à peine 0,3 %, alors que nous nous étions engagés
à arriver à 0,7 %, et même 1 % à
la conférence de Rio.
A Djibouti,
avec notre présence, il suffirait simplement de vouloir
arrêter les abus et les crimes. C'est tout aussi simple
: les responsables de notre pays ne veulent pas. Nous avons
les moyens, nous n'en faisons pas usage.
2) L'Afrique
est abandonnée, comme les juifs ont été
abandonnés au cours de la Deuxième Guerre mondiale
ou comme les Palestiniens sont abandonnés aujourd'hui.
C'est honteux. Il n'y a même plus d'Etat, mais des sections
de territoire occupées par des milices (cas extrême
de la RDC) pour piller les matières premières
et les produits miniers.
Il faut
un nouvel ordre économique international qui rétablisse
la priorité du travail, de la production et de la justice,
non le système actuel de spéculation, de profit
à court terme et de pillage, accompagnement policier
et militaire compris.
Je me
bats contre tout cela.
Jacques
Cheminade
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09/03/02
Les interviews (presque) imaginaires. Cette semaine, un ancien
diplomate ou le paradoxe poussé jusqu'à l'absurdité.
Pour perpétuer
les grandes traditions du site, cette semaine l'équipe
de l'Observatoire a réalisé une nouvelle interview
(presque) imaginaire. Elle a choisi, au hasard, un personnage
qui aurait pu avoir été diplomate à l'Ambassade
de Djibouti aux USA et qui aurait pu, comme tant d'autres,
avoir déserté son poste pour passer à
l'ouest, c'est à dire au Canada.
Pour les
besoins de la circonstance, nous l'appellerons Monsieur Ali.
Tous ceux qui croiraient avoir trouvé une ressemblance
avec tel ou tel personnage en exil au Canada se tromperaient
certainement : la ressemblance ne pourrait être que
fortuite et nous dégageons toute notre responsabilité.
Donc M.
Ali pourrait être un homme bien connu pour ses prises
de position tranchées et pour ses longs communiqués
très détaillés et pas toujours extrêmement
clairs, de l'avis de certaines mauvaises langues.
L'Observatoire
: M. Ali. Nous tenons à vous remercier de nous
avoir accordé cet entretien dans le contexte qui prévaut
actuellement en particulier dans la lutte que vous avez engagée
récemment contre l'ARDHD à grands renforts de
mémorandums et de démonstrations complexes.
M.
Ali : Je vous remercie de m'écouter : les gens
ne savent plus écouter aujourd'hui. Permettez-moi d'abord
de vous dire que je m'exprimerai au nom de tous les partisans
sans aucune exception du PPPPPPPPPPD, le Parti des
Purs Partisans Pour la Paix, Pour la Patrie et Pour la Prospérité
du Peuple Djiboutien ou si vous préférez le
10PD et qu'ils sont nombreux. Mais je ne parlerai que
d'une seule voix car à Moi tout seul, je les représente
tous, qu'ils sont complètement d'accord avec moi et
qu'ils me sont totalement fidèles.
L'O
: C'est bien et nous le notons. Combien sont-il ?
M.
ALI : Vous ne m'avez pas écouté ni compris.
Ils sont très nombreux. Je ne vous donnerai pas de
chiffre précis car ces données sont absolument
confidentielles.
L'O
: Nous avons été informés du fait que
vous lanciez une grande campagne de mise en garde contre l'ARDHD
en ce moment. Pour quelles raisons ?
M.
ALI : L'ARDHD, c'est un repaire de colonialistes,
d'agents doubles, de barbouzes et de flibustiers. C'est le
refuge de tous les frustrés. C'est un repaire de brigands
et de repris de justice. En plus, je prétends officiellement,
sans y croire vraiment (mais gardez ce point pour vous), qu'ils
ont été chassés de Djibouti par Guelleh.
C'est
cela qui pourrait expliquer leur démarche et faire
comprendre qu'ils n'ont qu'un objectif : celui de porter préjudice
à IOG. C'est absolument inacceptable et intolérable.
Savez-vous aussi, qu'en parallèle, ils continuent à
servir IOG : ils font tous partie du groupe des agents spéciaux
d'information de Guelleh pour l'Europe et pour le Canada.
Et en plus ils travaillent aussi pour les services français
du renseignement.
En tant
que patriote, j'ai le devoir de mettre en garde la Communauté
des vrais réfugiés contre leurs agissements
sournois. C'est moi qui suis le premier à avoir démasqué
leur double jeu. Je suis le premier et le seul à avoir
compris tout cela et j'estime que cela me donne une légitimité
authentique pour les accuser des pires bassesses et même
(ça ne me coûte rien) d'en ajouter en les calomniant
sur un fond de pourritures. Je n'ai aucune information à
ce sujet, mais il faut sans cesse calomnier car il en restera
toujours quelque chose. C'est ma règle de vie et elle
m'a toujours rapporté gros.
L'O
: Excusez-moi, mais je ne comprends pas bien. Vous leur reprochez
d'un côté d'attaquer M. Guelleh et en même
temps, vous les accusez d'espionnage au profit d'IOG et de
la France. Pouvez-vous nous expliquer ces contradictions ?
M.
ALI : Il n'y a aucune contradiction. Si vous êtes
incapables de comprendre cela, il ne fallait pas me demander
cette interview. Si vous voyez une contradiction dans mes
propos, c'est la preuve incontestable que vous aussi, vous
travaillez pour Guelleh et pour le SDECE. Vous êtes
leurs complices.
L'O
: Le SDECE n'existe plus, c'est la DGSE maintenant,
mais vous avez le droit de penser ce que vous voulez
Ici, nous sommes dans un pays de liberté ! Passons.
Dans un long réquisitoire publié en 2000 sur
le site de l'ARDHD et que peu de personnes avaient eu le temps
de lire jusqu'à son terme avant de s'endormir, vous
vous êtes auto-décrit en victime du régime.
Vous avez dit notamment que vous aviez été contraint
de fuir Djibouti lors de votre dernier voyage parce que vous
vous sentiez menacé physiquement.
Vous aviez
d'ailleurs demandé une assistance y compris financière
à l'ARDHD lors de votre escale à Paris entre
Djibouti et le Canada. Donc vous aussi, vous avez été
contraint de quitter Djibouti. Où serait la différence
avec le cas des animateurs de l'ARDHD, tel que vous le décriviez,
il y a quelques instants ?
M.
ALI : Moi je représente les patriotes. Eux
non ! En plus sur le plan financier, ils n'ont pas été
généreux. Pensez donc, l'ARDHD a refusé
de me payer un billet d'avion en business entre la France
et le Canada.
Ils m'ont
fait cela à Moi, le seul opposant qui leur faisait
l'honneur de leur transmettre mes papiers à publier
! Ces ingrats, je ne suis pas près de les oublier et
rien que pour cela, je conduirai la guerre totale contre eux.
Ils ont été tellement mesquins que je ne leur
rendrai jamais les quelques malheureuses centaines de FF,
qu'ils m'avaient prêtées uniquement dans l'espoir
de m'humilier. Qu'ils ne comptent pas dessus ? Jamais, jamais,
ils ne les reverront.
L'O
: Expliquez-moi. Que leur reprochez-vous au juste
? D'être des agents de Guelleh ou des victimes, voire
des opposants.
M.
ALI : Mais c'est simple. Comment faut-il vous l'expliquer
? Je ne vais pas me répéter vingt fois. Je leur
reproche d'être les deux à la fois. Des opposants
farouches de Guelleh et des agents secrets de Guelleh.
L'O
: C'est un peu complexe en effet et pas très
clair. En consultant le site de l'ARDHD, j'ai constaté
que cette organisation avait, en effet, publié régulièrement
de nombreux textes signés par vous. Vous ne pouvez
quand même pas dire le contraire, ni surtout vous en
plaindre !
M.
ALI : Si justement, je me plains !
L'O
: Mais pour quelles raisons ?
M.
ALI : Parce que mes textes étaient confus et
totalement incompréhensibles pour les lecteurs. Si
l'ARDHD les a publiés, c'était uniquement pour
me porter préjudice et aujourd'hui, je lui demande
réparation, car les lecteurs ne m'ont pas compris.
L'ARDHD
est donc responsable (et je le prouve maintenant devant le
monde entier) de cette situation qui a profité pleinement
à Guelleh. Vous voyez bien que je détiens la
preuve irréfutable de leur duplicité et que
j'en fais la démonstration. Nul doute que ce sont des
agents de Guelleh.
D'ailleurs
je n'ai pas grand chose d'autre à faire en ce moment
qu'à me concentrer sur leur cas. Je travaille beaucoup
pour écrire des mémorandum, des notes d'information
qui inonderont demain le monde entier. Et je suis écouté,
croyez-moi, par des gens importants, que vous ne connaissez
même pas
L'O
: Vous maniez le paradoxe avec brio et je suis plein
d'admiration.
M.
ALI : Vous moquez-vous de moi ? C'est bien la preuve
que vous êtes missionné par Guelleh. Je suis
le seul vrai patriote. Tous ceux qui pensent le contraire
sont des traîtres, des impies, des voleurs et des suppôts
de Guelleh. En plus, vous, vous êtes français
et vous voulez détruire le Gouvernement djiboutien.
Si quelqu'un doit déstabiliser Guelleh, c'est Moi et
ce n'est pas vous.
Comprenez
bien, il ne peut pas y avoir plusieurs opposants en même
temps. Je suis le seul opposant légitime, l'unique,
celui de la première heure ! Tous les autres sont des
affabulateurs, des clowns, des manipulateurs dangereux ou
des opposants de la dernière minute. Regardez par exemple,
ces gens du GED, ils sont sortis de nulle part
. ou
plutôt si, ils sortent du giron de Guelleh. Ce sont
ses créatures, son produit. Contrairement à
eux, Moi, j'ai été le premier opposant de la
première heure, avant tous les autres et je n'ai jamais
goûté à la soupe du dictateur
L'O
: Mais vous avez travaillé pour IOG à
l'Ambassade de Djibouti aux USA, après avoir exercé
des fonctions au Ministère des Affaires étrangères.
M. ALI : Oui mais Moi, c'est différent, le
jour où j'ai commencé ma carrière, j'étais
déjà un vrai opposant ! Ensuite, si j'ai travaillé
à l'Ambassade, ce n'était pas pour bénéficier
des largesses bourgeoises du système mais pour bien
comprendre le système et pour mieux le déstabiliser
à partir de l'intérieur.
L'O
: Avez-vous été chassé de l'Ambassade
?
M.
ALI : C'est honteux de venir chez moi pour m'insulter.
J'appelle immédiatement mes avocats et je porte plainte
ce soir contre vous pour diffamation en entretien privé
et sans témoin. Il y a des lois vous savez, au Canada
et elles vous sont applicables. C'est Moi, qui vais vous chasser
de chez moi.
L'O
: Pourtant certains disent que vous auriez été
obligé de quitter précipitamment l'Ambassade
aux USA parce que l'on aurait pu vous reprocher certains faits
condamnables ?
M.
Ali : Je vais rétablir la Vérité
et je vous en ferai la démonstration. Considérez
qu'à ce moment, où je vous parle, c'est comme
si j'étais sous serment ! Le dernier jour, je suis
sorti de l'Ambassade par la grande porte, un soir et de mon
plein gré.
Par bonheur,
c'était juste la veille du jour qui avait été
fixé pour mon arrestation. J'avais été
effectivement prévenu par un cousin.
Si j'ai
emporté quelques souvenirs sonnants et trébuchants,
c'est uniquement pour poursuivre la lutte contre Guelleh,
mais cette fois de l'extérieur. Il fallait que j'ai
absolument les moyens d'assurer mon existence durant toutes
ces années d'exil. Alors en partant j'ai emporté
suffisamment d'argent pour m'engager (à vie) dans une
vie d'opposant aisé et autonome sans perdre de temps
dans un travail rémunérateur mais éloigné
de mes objectifs.
Je suis
un patriote, parce que je n'ai pas pris un centime de plus
que ce qui m'était strictement nécessaire et
pourtant au poste que j'occupais alors, j'avais la possibilité
de prendre beaucoup plus ! Ca, c'est le vrai patriotisme,
le désintéressement total, celui qui est poussé
à l'extrême et je viens de vous en faire la démonstration.
Imaginons,
une seule seconde, que je n'ai pas emporté de quoi
vivre décemment au Canada pendant toutes ces années
! Comment aurais-je pu défendre les intérêts
des Djiboutiens ? Le patriotisme, c'est aussi de priver l'adversaire
de ses moyens, y compris financiers, pour les retourner contre
lui.
L'O
: Toujours le paradoxe. Vous avez l'art de retourner
les situations à votre avantage, mais pourtant, ces
faits qui pourraient vous être reprochés, seraient
incontestables
Certains disent qu'il aurait manqué
de l'argent dans la caisse de l'Ambassade après votre
départ
bien sur, cela ne vous accuse pas formellement
.. D'autres auraient pu se servir le même jour.
M.
Ali : Qui vous envoie ? Votre maître IOG ? Vous
allez lui lécher les bottes ce soir ? Il vous a donné
ses ordres ce matin ? Des gens comme vous, on les envoie à
Gabode sans jugement
L'O
: La question n'est pas là ...
Miaulement
. Entre un chat
L'O
: Vous avez un bel aquarium et en plus vous aimez
les chats
. ?
M.
ALI : Oui, j'ai trois poissons rouges et un chat.
Ce sont les seules créatures qui ne m'ont jamais déçu
et qui m'écoutent toujours.
L'O
: Revenons à vos partisans. Pourrais-je en
rencontrer quelques-uns ?
M.
ALI : Décidément, vous êtes vraiment
idiot, je viens de vous les présenter tous les quatre
à l'instant !
Le
téléphone sonne..
Allô
! Ah ! C'est toi
Quel temps fait-il à Djibouti
? Tu n'as pas encore libéré les prisonniers
? Attends encore, ne te presse pas, tu le feras lorsqu'ils
seront bien affaiblis et qu'ils ne pourront plus se relever.
Une chance qu'ils aient entammé cette grève
de la faim. A ta place, j'aurais fait comme toi. Bon je te
rappelle tout à l'heure, parce que je reçois
des journalistes à présent. Pour l'ARDHD, compte
sur moi, je vais les détruire, les ratatiner, les écraser
jusqu'à ce qu'ils nous demandent pardon à genoux
Ce que tu n'as pas réussi en trois ans, je le
ferai en un mois.
M.
Ali : Excusez-moi, j'avais en ligne mon double ou
presque. Je veux dire le deuxième et unique opposant
de Guelleh.
L'O
: Mais qui est-ce ? Vous n'allez quand même
pas me dire, que c'était I ....
M.
Ali : Si, au contraire, je vous le dis. Le seul opposant
de Guelleh à part moi, c'est Guelleh lui-même.
Il ne cesse jamais de travailler contre son intérêt.
Par exemple, il s'entête, par orgueil, à maintenir
en prison ces 12 hommes qui sont innocents. Avec toute la
perversité qui m'anime, je lui conseille de les garder
en prison, comme cela il détruit son image. Il n'a
toujours pas compris mon double jeu ! Ah Ah Ah ...
N'est-ce
pas la preuve irréfutable que Guelleh est (en dehors
de moi, bien sur) le deuxième opposant sincère
et véritable au régime de Guelleh ? Dans ce
rôle d'opposant, il est parfaitement légitime,
alors qu'en tant que Président, c'est un usurpateur
et un fraudeur.
Je lutterai
contre lui jusqu'à mon dernier souffle. Pour y parvenir,
je dois lui apporter un soutien journalier sans faille. Comme
cela, il s'auto-affaiblit de jour en jour sans même
s'en rendre compte ...!
Et je
lui prendrai alors le pouvoir.
L'O
: Comment cela 'lui prendre le pouvoir" ?
M.
Ali : Vous êtes complétement bouché
ou quoi ? Pour quelles raisons, croyez-vous que je me donne
tant de mal, si ce n'était pas pour devenir le prochain
Président de Djibouti, poste qui me revient de droit,
compte-tenu de l'ancienneté de mon combat et des risques
que j'ai pris en acceptant des fonctions de première
importance au sein de l'Administration de ces deux tricheurs
: Gouled puis Guelleh ?
L'O
: Pourquoi pas, cela n'est pas criticable d'avoir
l'ambition de devenir le Président de Djibouti dans
le cadre d'une élection démocratique. Quel est
votre programme ?
M.
Ali : C'est extrêmement simple. Il faut faire
exactement l'inverse de ce que Guelleh a fait jusqu'à
présent, puisqu'il a échoué ! Et il n'y
a pas besoin d'élections démocratiques qui font
perdre du temps à tout le monde. Ce n'est pas compliqué,
vous pouvez comprendre cela oui ou non ?
L'O:
Mais encore, pouvez-vous nous donner un exemple, avant de
conclure ?
M.
Ali : Prenons par exemple le domaine de la justice
: je ferai libérer tous ceux qu'IOG a fait incarcérer
et je ferai emprisonner tous ceux qu'il a épargnés
!
L'O
: Toujours la contradiction. Nous vous remercions
pour cet entretien. Il ne nous semble pas utile d'ajouter
quoi que ce soit.
M.
ALI : Si je découvre que mon interview est
publiée dans les bulletins de l'ARDHD, je détiendrai
alors la preuve incontestable (qui me manque toujours) que
l'ARDHD est un agent de Guelleh, puisqu'elle s'attaque à
Moi, le seul partisan ayant la légitimité originelle
et exclusive pour défendre les Djiboutiens et pour
les guider dans l'avenir. Tous les autres, s'ils ne se rangent
pas derrière le PPPPPPPPPPD, ne sont que des
illusionnistes illuminés et anti-démocratiques.
________________________________
Nous avons pris congé de cet ancien diplomate. Nous
avions eu quand même l'impression de tourner en rond
pendant l'entretien ! Ou bien nous étions devenus totalement
idiots ou bien il y avait un manque de cohérence quelque
part. Nous laisserons aux lecteurs le soin relever les contradictions
qu'ils pourraient trouver..
De
notre côté nous ne pouvions pas nous empêcher
de nous poser des questions sur l'efficacité réelle
de ses engagements en faveur de l'opposition : nous avait-il
joué une grande comédie ? Se trompait-il de
cible ? L'avenir seul le dira..
Cet
exemple pris au hasard montre à quel point le cercle
très isolé constitué par certains anciens
diplomates djiboutiens est peuplé de gens particuliers,
mais que l'argent n'y fait pas défaut ... Pratiquaient-il
aussi en plus, un double jeu en faveur de Guelleh (?) La question
peut être posée.
_________________
Haut de page ________________
|
L'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale,
celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures,
exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols,
assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction
d'écoles ou de centres de soins, etc. .
Auront-ils
à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
Rappel
des personnages
déjà "élus" :
LA
LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA, juge
d'instruction
LA
LIBERTÉ N° 19 -
Omar FARAH, gendarmerie
d'Ali Sabieh
LA
LIBERTÉ N° 29 -
Le général Yacin YABEH,
LA
LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,
LA
LIBERTÉ N° 33
-
Ali Mohamed ABDOU, procureur général
LA
LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre
déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.
LA
LIBERTÉ N° 36 -
M Ibrahim Idriss DJIBRIL, Ministre
de la Justice, conjointement avec
M Mohamed Ali ABDOU, procureur
général de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN
N° 4 -
Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN
N° 7 -
Le responsable des forces de police qui
a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles
sur Daher Guedi FOUREH.
BULLETIN
N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie
et des Finances.
LA
LIBERTÉ bulletin N° 23
-
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie
et des Finances (2ème nomination)
LA
LIBERTÉ bulletin N° 28
-
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil, Ministre
de l'Intérieur
LA
LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH, Ministre délégué
aux affaires musulmanes
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud - Ministre de l'Agriculture
et du développement rural.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 37
Le
Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district de Djibouti.
LA LIBERTÉ - bulletin
N° 40
Le procureur IBRAHIM,
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 42
M.
Idriss Arnaoud Ali, Directeur
de Publication du Journal le Progrès, Président de
la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire
Général Adjoint du Parti RPP.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 43
le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour
criminelle de Djibouti.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 48
Hassan
dit "Modaubé"
OBSERVATOIRE
N° B106
DJAMA SOULEIMAN, procureur
auprès du Tribunal de Première instance de Djibouti.
OBSERVATOIRE
N° B132
ALI HASSAN, chef
de la Police, pour un acte gratuit de cruauté envers un blessé
grave.
Directeur adjoint de la Police
politique.
------------
Sommaire
---------------
Les
principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.
En
attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes
des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols,
de torture et d'emprisonnement arbitraire (. . . ), nous rappelons,
chaque semaine, à l'opinion publique internationale les
noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent
cités par les victimes, et ce jusqu'à ce qu'ils
soient inculpés.
-
Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel
Omar Bouh Goudade
- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh
- Commandant
Zakaria Hassan
-
Lieutenant Ladieh
-
Lieutenant Mohamed Adoyta
-
L'aspirant Haroun
-
Le sous-officier Naguib
-
L'adjudant Tane
-
Kalifa
-
Wagdi
Certains
se seraient déjà réfugiés à
l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités,
mais ils sont placés sous surveillance, par les polices
locales.
Nos
informations sur la torture à Djibouti et les récits
des victimes
--------
Sommaire ---------
L'Ordre
des
Brosses à Reluire
Roger
Picon
réunit
les meilleurs chantres du régime dictatorial
Bulletin
n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi
au grade de Cireur de Pompes - Premier échelon
Bulletin
n° 45
Monsieur
Ali Abdi, Ministre
des Affaires Etrangères au grade d'hyène fonceuse
- Premier échelon
Monsieur
Johar, Ministre
du commerce au grade d'hyène repue - Premier échelon
Bulletin
n° B122
Mohamed
Ali Mohamed (dit DIG DIG), auteur
de l'article "Pour
un peu plus de patriotisme"
(paru dans le journal La Nation N°91 du 12/11/01) au grade de
Léche-bottes avec mention spéciale.
Bulletin
n° B127
L'ensemble
des journalistes de La Nation pour
un article paru début janvier 2002 et intitulé "Pour
la liberté de la Presse", collectivement au grade de
'faux-culs' avec la barrette spéciale de dénonciateurs.
Bulletin
n° B134
M.
Ismael Ibrahim Houmed,
Ministre de la Justice, des Affaires Pénitentiaires
et Musulmanes, Chargé des Droits de lHomme,
pour sa langue de bois, au grade de 'Somnifère'.
Bulletin
n° B135
M.
Wahib Ahmed ben Ahmed, Président
du MSR pour une déclaration en faveur de la dictature et
pour ses contradictions, au grade de 'Clown'.
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