ARDHD
Observatoire de la situation
des Droits de l'Homme
à Djibouti
4ème année


Bulletin d'information et d'alerte N° B 142b
Du 18 avril au 19 avril 2002

 

19/04/02 Les curieuses missions que l'on prêterait au Commissaire de la République Daher Isamël Kahin à Bruxelles. Elimination physique ?
19/04/02 Des précisions sur le carnage commis hier par la Garde présidentielle : un face à face franco-allemand ? (Lecteur)
19/04/02 Les Hommes de la Semaine : le Lieutenant-Colonel Abdo Abdi Dembil et le Lieutenant Mohamed Djama,
18/04/02 Les tragiques événements de ce jeudi matin, annoncent-ils un nouveau durcissement de la dictature à Djibouti et l'aveu de sa grande faiblesse
? (Jean-Loup Schaal)
18/04/02 Un mort dans des affrontements entre forces de l'ordre et démobilisés. (AFP)
18/04/02 Un Djiboutien arrêté dans le cadre de l'enquête du 11 septembre quitte les Etats-Unis pour la France.(AP)
18/04/02 La Garde présidentielle sous les ordres du Lt Mohamed Djama tire sur les vétérans de la guerre : 3 morts et 44 blessés
18/04/02 APPEL DE SURVIE A MANIFESTER CONTRE LE SOUTIEN ABUSIF DE LA FRANCE AU DICTATEUR ILLEGITIME SASSOU NGUESSO
18/04/02 Selon une dépêche de l'ADI, Monsieur Ali Maki aurait accordé une interview à La Nation , dans laquelle il critique farouchement M DINI.

bulletin B142a
..bulletin B143


Avis : nous ne pouvons pas vérifier toutes les informations transmises par les lecteurs.

Nous rappelons que les courriers des lecteurs sont publiés sous leur seule responsabilité et que l'action de l'ARDHD se limite à les insérer dans ces colonnes en ajoutant la mention l'Lecteur".

Pour des raisons de sécurité les publications peuvent être publiées de façon anonyme, mais l'ARDHD conserve le double des messages E-Mail. l'ARDHD s'engage en contrepartie à publier les réponses à ces courriers et/ou les rectificatifs. Elle se réserve la possibilité de mettre un terme aux polémiques.

   

Avertissement : une nouvelle fois, compte-tenu de l'importance et du volume des informations de la semaine, nous avons été contraints de scinder le numéro B142 en deux numéros (a et b) pour réduire le temps de chargement des pages.

19/04/02 Les curieuses missions que l'on prêterait au Commissaire de la République Daher Isamël Kahin à Bruxelles. Elimination physique ?


Nous sommes informés de la présence à Bruxelles du Commissaire de la République Daher Ismaël Kahin, accompagné d'Abdillahi "nouveau", ex-capitaine à la FNP et d'ALI, membre des R.G. à Djibouti.

Nous rappelons que le même Daher Ismaël Kahrin pourrait être impliqué dans l'assassinat d'Hamoud Ahmed Abdillahi, membre du FLS et retrouvé mort en Ethiopie, probablement sur instruction de Guelleh.

De plus sa fille avait été expulsée de Londres par les autorités britanniques et elle s'est réfugiée à Bruxelles.


Certaines rumeurs affirment que le Commissaire pourrait avoir trois missions à remplir à Bruxelles, mais nous n'avons pas pu les vérifier :

- Créer un réseau de sympathisants pour le compte d'IOG,
- Provoquer l'éclatement du GED,
- Mettre Mohamed Aloumekani hors d'état de témoigner dans l'affaire Borrel ..... (Elimination physique ?)


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19/04/02 Des précisions sur le carnage commis hier par la Garde présidentielle. (Lecteur)

 

Manifestation réprimée dans le sang à Djibouti

Ce matin les blessés de guerre contre le Frud (anciens combattants « Issas ») ont manifesté en ville. Ils étaient quelques centaines. Ils étaient à cent cinquante mètres du palais présidentiel.

Les policiers anti-émeute sont arrivés et ont voulu les dégager par les gaz lacrymogènes. La situation a dégénéré en bagarres rangées. Quelque temps après, IOG a envoyé sa garde présidentielle composée de gendarmes entrainés pour tuer.La garde présidentielle est composée de la tribu d’IOG et de quelques apatrides. Le nombre de la garde présidentielle est estimé à 300.

Aujourd’hui une centaine de ces assassins sont venus au lieu où se déroulaient les bagarres entre les « anciens combattants » et les policiers. Les éléments de la garde présidentielle ont donné aux policiers l’ordre de se retirer sur le champ. Après que les policiers se soient dégagés, la garde prétorienne a tout simplement ouvert le feu sur les manifestants auxquels s’étaient joint d’autres centaines de gens qui se trouvaient dans les environs.

Le feu a été ouvert pour tuer. Ainsi il y eu sur place deux morts et une dizaine de blessés tous par balle. Un des blessés est mort quelque temps après à l’hôpital.

La colère et l'amertume des Issas contre Guelleh

Aujourd’hui, toute la tribu Issa est très remontée envers IOG car les tués et les blessés étaient tous des issas. Les gens racontent qu’IOG a, par cet acte, tourné le dos à la sacro-sainte culture des Issas qui condamnaient la guerre inter-Issa. Désormais, disent-ils, IOG n’est qu’un éthiopien pour les Issas.

C’est l’amertume qu’éprouvent beaucoup d’Issas aujourd’hui. Il semble que les mamassans ont peur aujourd’hui. Les gens disent que les jours d’IOG sont désormais comptés. Il est prouvé qu’IOG n’a plus confiance à la police et à l’armée républicaines. Il a décidé depuis une année (depuis le coup d’état manqué de Yassin Yabeh) d’avoir confiance à sa garde prétorienne, appelée GP (garde présidentielle) et à deux mille personnes civiles appartenant à sa tribu mamassan et auxquels il a distribué des armes. C’est ce que l’on appelle la milice. Chacune de ces personnes ont un kalachnikov et quatre chargeurs. IOG est décidé, selon ses proches, à ne jamais lâcher le pouvoir.

Les soldats allemands interviennent pour faire cesser le massacre, mais elles recontrent l'opposition des forces françaises arrivées sur les lieux pour soutenir la garde présidentielle. Les allemands dénoncent l'attitude criminelle du Gouvernement.

L’affaire de ce matin a donné lieu à une situation extraordinaire. Lorsque la GP tirait à balles réelles sur la foule il s’est trouvé que des allemands, officiers et soldats, sont sortis précipitamment de leur hôtel qui était distant du palais présidentiel de cent mètres et se sont révoltés auprès de la GP pour leur dire que l’on ne doit pas tirer sur des gens sans défenses.

Les allemands ont dit à la GP que l’attitude du gouvernement djiboutien est « criminelle ». Les militaires français qui croyaient à un coup d’Etat sont venus eux aussi sur les lieux. Mais eux ont pris la défense des gendarmes. Il y a eu ainsi un face à face allemands et français.

DINI, dans l'impasse, n'a rien obtenu, même pas la légalisation de son projet de parti ni la constitution de la CENI



Il semble que DINI a tout simplement voulu rentrer au pays et qu’en réalité il n’avait rien obtenu d’IOG en signant son pseudo-accord. Tout le monde en parle. Par conséquent, il semble qu’IOG n’a pas l’intention d’accepter la moindre ouverture politique. Il n’acceptera surtout pas la commission nationale électorale indépendante (ceni). DINI n’a aucun respect de la part d’IOG. On lui refusé même de déclarer son parti politique à présent.






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19/04/02 Les hommes de la Semaine : le Lieutenant-Colonel Abdo Abdi Dembil et le Lieutenant Mohamed Djama, officiers de la Garde présidentielle qui ont donné l'ordre de tirer à balles réelles sur les vétérans (civils et désarmés) de la guerre contre le FRUD.

Les démobilisés manifestaient pacifiquement pour réclamer les paiement de trois mois d'arrièrés.

Se refusant à canaliser la manifestation dans le calme et dans le respect des citoyens, le Lieutenant-Colonel Abdo Abdi Dembil a donné l'ordre au Lieutenant Mohamed Djama (qui l'a exécuté sans état d'âme) de tirer à balles réelles sur les manifestants. Ils sont responsables d'un véritable carnage.

Pour ces hauts faits d'arme et cette grande victoire militaire contre des civils désarmés, nous leur décernons le titre d'Homme de la Semaine et leur nom sera ajouté à la liste de tous ceux qui ont commis des crimes pour soutenir la dictature et qui pourraient être recherchés un jour par la justice pénale.

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18/04/02 Les tragiques événements de ce jeudi matin, annoncent-ils un nouveau durcissement de la dictature à Djibouti et l'aveu de sa grande faiblesse ? (Jean-Loup Schaal)

Nous constatons, depuis plusieurs mois, que la situation se tend à Djibouti. Il semble bien que Guelleh rencontrerait de plus en plus de difficultés pour faire face à la situation qu'il a lui-même engendrée en sabordant l'économie, en violant les Droits de l'Homme et en asservissant la population.

Mais en plus, il doit faire face aux nombreuses 'casseroles' qu'il traîne derrière lui et qui ne le lâcheront plus :

- L'affaire Borrel,
- Les liens supposés avec des organisations proches Al Qayda,
- Les problèmes posés aux étudiants et aux écoliers,
- Les retards de salaire dans la fonction publique,
- La diminution de l'aide internationale, compte-tenu de la tenue déplorable des finances et des énormes détournements d'argent,
- La perte de crédibilité sur la scène internationale, du fait de ses mensonges permanents et réitérés,
- La fermeture de la frontière avec le Somaliland, pour de sordides raisons d'intérêt personnel,
- Le sursaut de la tribu des Mamassan, qui en a "ras-le-bol" de subir l'image de marque désastreuse qu'il véhicule,
- L'exil des proches de sa famille au Canada,
- Le truquage anticipé des élections,
- Le massacre d'Arriba,
- Les prisonniers politiques incarcérés arbitrairement et sans jugement,

- Les incidents avec l'ancien Président-dictateur Hassan Gouled et sa famille,
- etc ... etc ...


Quel homme (de plus en plus isolé) pourrait faire face à tout cela dans les prochains mois ? ... Dans certains milieux, on s'interrogerait maintenant sur la date de sa chute annoncée et prévisible.

En donnant l'ordre de riposter, avec les armes, à une manifestation pacifique (dont le but était de réclamer des arrièrés dus et financés par la communauté internationale) IOG franchit une nouvelle étape dans le durcissement du régime. Il met surtout en évidence sa peur. Le régime avoue, ainsi et au grand jour, sa nouvelle faiblesse et son incapacité à maîtriser une situation qui semble le dépasser. L'engrenage est connu.

Ce qui est le plus grave, c'est qu'en faisant tirer à balles réelles sur les vétérans de l'armée, IOG jette une nouvelle ombre sur sa sincérité dans le respect des accords du 12 mai, qui ne l'engageaient pourtant ... que très mollement .

Et il avoue implicitement qu'il a détourné les aides internationales qu'il avait reçues pour financer la démobilisation ....

Le tableau est de plus en plus alarmant et consternant. Les Djiboutiens vont-ils le comprendre enfin et se mobiliser enfin pour mettre un terme à une dictature qui serait bien chancelante ? Comme cela a toujours été dit par notre association : il n'y a pas de malédiction concernant Djibouti et il appartient au peuple de signifier à Guelleh la fin de son règne, la fin de ses malversations et crimes en tout genre.

Nous adressons aux blessés tous nos voeux de bon rétablissement et aux familles des victimes toutes nos condoléances les plus sincères et les plus attristées.

Jean-Loup SCHAAL

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AFP International - Jeudi 18 Avril 2002 - 13:39 GMT - 15:39 Heure Paris

18/04/02 Un mort dans des affrontements entre forces de l'ordre et démobilisés. (AFP)

DJIBOUTI, 18 avr (AFP). Un ancien membre des forces de sécurité a été tué jeudi à Djibouti dans des heurts entre démobilisés et forces de l'ordre qui ont fait également une dizaine de blessés, dont deux policiers, a annoncé Radio Djibouti, citant un communiqué du ministère de l'Intérieur.

Une centaine d'anciens soldats et policiers démobilisés manifestaient dans la capitale pour protester contre les retards de paiement de leurs pensions et l'insuffisance du système de réinsertion sociale.


Les affrontements ont éclaté lorsque les manifestants ont tenté de se diriger vers le palais présidentiel.

Sommés de rebrousser chemin, ils ont refusé de répondre aux injonctions des forces de l'ordre et ont tenté de forcer le barrage de policiers, qui ont utilisé des gaz lacrymogènes et procédé à des tirs d'intimidation, ont indiqué des témoins.

La radio n'a donné aucune information sur les circonstances de la mort du manifestant.

Durant le conflit armé qui a opposé pendant quatre ans forces gouvernementales et rebelles du Front pour la Restauration de l'Unité et de la Démocratie (FRUD), le gouvernement djiboutien a dû appeler sous le drapeau des milliers d'hommes qui ont ensuite été démobilisés.

Une "enquête judiciaire a été ouverte pour connaître les circonstances des incidents et déterminer les responsabilités", indique le communiqué du ministère de l'Intérieur cité par Radio Djibouti.

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18/04/02 Un Djiboutien arrêté dans le cadre de l'enquête du 11 septembre quitte les Etats-Unis pour la France. (AP)

PHOENIX, Arizona (AP) - Un homme originaire de Djibouti interpellé dans le cadre de l'enquête sur les attentats du 11 septembre a été emmené à l'aéroport mardi par des agents des services d'immigration américains, et mis à bord d'un avion pour la France, ont annoncé les autorités.


Malek Seif, qui était en détention préventive depuis le 26 octobre, a plaidé coupable en février de fraude à la sécurité sociale et de mensonge à des représentants fédéraux.

Le juge Paul Rosenblatt l'a condamné lundi au temps déjà purgé et a ordonné son extradition.

Seif n'aura pas le droit d'entrer de nouveau aux Etats-Unis sans la permission du gouvernement fédéral.

Bien qu'il n'ait jamais été inculpé pour terrorisme, il connaissait l'un des pirates de l'air en cause dans les attentats du 11 septembre ainsi que deux autres hommes arrêtés au cours des rafles menées dans le cadre de l'enquête dans une école de pilotage et dans une mosquée de Phoenix, selon les documents judiciaires.

Son avocat, Thomas Hoidal, a annoncé que son client comptait séjourner avec des membres de sa famille à Marseille avant d'aller voir ses parents à Djibouti.

Les services de l'immigration ont payé le billet de Seif pour la France, a déclaré Roseanne Sonchik, directrice de ces services en Arizona.

"Je suis venu dans ce pays pour avoir une carrière de pilote professionnel, pas pour blesser quelqu'un", a-t-il confié au juge. "J'ai fait mon erreur. Je reconnais mon erreur. Laissez-moi rentrer chez moi pour que je puisse continuer ma vie".

Il est notamment accusé d'avoir usé d'une fausse identité grâce à laquelle il a obtenu l'asile en 1998. Il affirmait être de nationalité somalienne et avoir fui vers un camp de réfugiés du Kenya.

Ayant obtenu sous ce nom une carte de sécurité sociale, il a ensuite utilisé cette fausse identité pour toute une série de documents, permis de conduire, assurance, compte en banque, etc. AP

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18/04/02 La Garde présidentielle sous les ordres du Lt Mohamed Djama tire sur les vétérans de la guerre : 3 morts et 44 blessés

Jeudi 18 Avril 2002-11h du matin-

Ce jeudi, tôt dans la matinée, plusieurs centaines de démobilisés de la FNP, tous vétérans de la guerre contre les résistants du FRUD, se sont rassemblés lors une manifestation pacifique, devant la Présidence de Djibouti, pour réclamer des arriérés de trois mois de salaire qui leur sont dûs depuis leur démobilisation.

Les forces de l'ordre se contentent de les contenir. Rien ne se passe jusqu'à 11 heures. Puis, brusquement, survient le drame.

Les soldats de la Garde Présidentielle de IOG surgissent du Palais, se positionnent en arc autour des manifestants, et commencent à tirer à balle réelle.Les premiers rangs tombent, fauchés par les balles.

C'est le lieutenant Mohamed Djama, sbire et homme de main de IOG qui a donné l'ordre de tirer. Le bilan est lourd: 3 morts et 44 blessés dont 6 grièvement.
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18/04/02 APPEL DE SURVIE A MANIFESTER CONTRE LE SOUTIEN ABUSIF DE LA FRANCE AU DICTATEUR ILLEGITIME SASSOU NGUESSO

Afin d’obtenir des engagements clairs de la part des responsables politiques français pour que cesse le soutien français au régime illégitime du dictateur Sassou Nguesso,

Afin de rompre le silence qui règne sur les relations franco-congolaises,



La fédération congolaise de la diaspora (Fcd), le Comité des parents des victimes 2002, et Survie, vous appellent:


jeudi 18 avril 2002
Place de la République
entre 14h et 18h


à venir manifester devant les QG de Jospin et de Chirac
pour condamner la guerre et les souffrances infligées aux populations congolaises par le dictateur Sassou-Nguesso depuis le 29 mars


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18/04/02 Selon une dépêche de l'ADI, Monsieur Ali Maki aurait accordé une interview à La Nation , dans laquelle il critique farouchement M DINI.

ADI/DJIB/2075/393 MOTS

Un responsable du FRUD-Armé dénonce le comportement " fossoyeur " de M. Ahmed Dini et appelle à la consolidation de l’accord de paix du 12 mai 2001


DJIBOUTI (ADI)- 15 avril- Le bi-hebdomadaire La Nation, dans son édition d’aujourd’hui, publie un communiqué émanant de M. Ali Mohamed Maki, un membre influent du bureau politique de l’ex-Frud-Armé, le parti signataire avec le gouvernement djiboutien de l’accord de paix et de concorde civile du 12 mai 2001.

Communiqué dans lequel M. Ali Mohamed Maki dit " renoncer au droit de réserve " jusque là observé pour dénoncer la " métamorphose en un vulgaire fossoyeur " de " l’homme clé de l’accord de paix du 12 mai 2001, en l’occurrence Ahmed Dini. "

M. Ali Mohamed Maki réagit ainsi, comme il précise d’ailleurs, " suite au communiqué de M. Ahmed Dini daté du 24 février 2002 ". Communiqué qui, selon lui, " constitue une basse manœuvre particulièrement obnubilée aveuglement par un nombrilisme sans précédent. "

Il souligne ensuite que " la dégénérescence politique " de M. Ahmed Dini " le conduit inévitablement à avoir recours sans cesse à des stratagèmes fondés sur des spéculations hasardeuses. "

L’annonce " pour la moins troublante " de la naissance d’un nouveau parti politique dénommé " Frud National " et " dirigé par 33 membres du bureau exécutif provisoire ", faite par M. Ahmed Dini dans son communiqué, " a désagréablement surpris l’ensemble des (ex) combattants du FRUD-Armé ", a déclaré M. Ali Mohamed Maki

Il poursuit que " cette décision invraisemblablement a été fondée sur une démarche autocratique basée sur un comportement individuel et égoïste ", avant de signaler que " ce nostalgique du passé révolu s’est non seulement accaparé le FRUD mais également réduit ses combattants à des spectateurs de leur propre cause. "

M. Ali Mohamed Maki se dira " par conséquent, persuadé que le comportement archaïque basé sur le snobisme de M. Dini est à l’origine de l’actuelle divergence des préférences communes du bureau exécutif du FRUD-Armé. "

En conclusion, le responsable du " FRUD-Armé " " appelle, exhorte et invite tous les acteurs influents djiboutiens épris de paix et de progrès (du FRUD-Armé comme du Gouvernement) à consolider plus que jamais l’accord de paix du 12 mai 2001. "

ADI- 15H 03 GMT- 15 AVRIL 2002.

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18 avril 02 - IOG donne
l'ordre de tirer
sur la foule


LA QUESTION
DE LA SEMAINE

ELECTIONS 2002 :
les candidats du RPP dépasseront-ils
le score de 99,87% ?


l'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.

Dans cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins, etc. .

Auront-ils à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?


Rappel des personnages
déjà "élus" :

LA LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA,
juge d'instruction
LA LIBERTÉ N° 19
-
Omar FARAH,
gendarmerie d'Ali Sabieh
LA LIBERTÉ N° 29
-
Le général Yacin YABEH,
LA LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,
LA LIBERTÉ N° 33 -
Ali Mohamed ABDOU,
procureur général
LA LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF
Ministre déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.
LA LIBERTÉ N° 36
-
M Ibrahim Idriss DJIBRIL,
Ministre de la Justice, conjointement avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN N° 4
-
Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN N° 7 -
Le responsable des forces de police
qui a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi FOUREH.
BULLETIN N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances.
LA LIBERTÉ bulletin N° 23
-
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances (2ème nomination)
LA LIBERTÉ bulletin N° 28
-
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil,
Ministre de l'Intérieur
LA LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH,
Ministre délégué aux affaires musulmanes
LA LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction
LA LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud -
Ministre de l'Agriculture et du développement rural.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 37
Le Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district de Djibouti.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 40

Le procureur IBRAHIM,
LA LIBERTÉ - bulletin N° 42
M. Idriss Arnaoud Ali, Directeur de Publication du Journal le Progrès, Président de la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire Général Adjoint du Parti RPP.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 43
le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour criminelle de Djibouti.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 48
Hassan dit "Modaubé"
OBSERVATOIRE N° B106
DJAMA SOULEIMAN, procureur auprès du Tribunal de Première instance de Djibouti.

OBSERVATOIRE N° B132

ALI HASSAN,
chef de la Police, pour un acte gratuit de cruauté envers un blessé grave.


OBSERVATOIRE N° B138
Le Procureur général Ali Mohamed Abdou,
pour déni de justice envers les prisonniers politiques et pour des déclarations mensongères sur RFI
.

OBSERVATOIRE N° B142b
Le Lieutenant-Colonel Abdo Abdi Dembil et le Lieutenant Mohamed Djama, officiers de la Garde présidentielle, pour avoir donné l'ordre de tirer à balles réelles, le jeudi 18/04/02, sur les vétérans de la guerre contre les résistants du FRUD, qui manifestaient pacifiquement pour réclamer le paiement des arrièrès qui leur sont dus
.


Les principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.

En attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols, de torture et d'emprisonnement arbitraire (. . . ), nous rappelons, chaque semaine, à l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent cités par les victimes, et ce jusqu'à ce qu'ils soient inculpés.

- Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel
Omar Bouh Goudade

- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh


- Commandant
Zakaria Hassan

- Lieutenant Ladieh
- Lieutenant Mohamed Adoyta
- l'aspirant Haroun (expulsé par le Canada et déchu de la nationalité canadienne)
- Le sous-officier Naguib
- l'adjudant Tane
- Kalifa
- Wagdi

Certains se seraient déjà réfugiés à l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont placés sous surveillance, par les polices locales.

Nos informations sur la torture à Djibouti et les récits des victimes

-------- Sommaire ---------


l'Ordre des
Brosses à Reluire

Roger Picon

réunit les meilleurs chantres du régime dictatorial

Bulletin n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi au grade de "Cireur de Pompes" - Premier échelon
Bulletin n° 45
Monsieur Ali Abdi, Ministre des Affaires Etrangères au grade "d'hyène fonceuse" - Premier échelon
Monsieur Johar, Ministre du commerce au grade "d'hyène repue" - Premier échelon
Bulletin n° B122
Mohamed Ali Mohamed (dit DIG DIG), auteur de l'article "Pour un peu plus de patriotisme" (paru dans le journal La Nation N°91 du 12/11/01) au grade de "Léche-bottes" avec mention spéciale.

Bulletin n° B127

l'ensemble des journalistes de La Nation pour un article paru début janvier 2002 et intitulé "Pour la liberté de la Presse", collectivement au grade de 'faux-culs' avec la barrette spéciale de dénonciateurs.
Bulletin n° B134
M. Ismael Ibrahim Houmed, Ministre de la Justice, des Affaires Pénitentiaires et Musulmanes, Chargé des Droits de l’Homme, pour sa langue de bois, au grade de 'Somnifère'.

Bulletin n° B135
M. Wahib Ahmed ben Ahmed, Président du MSR pour une déclaration en faveur de la dictature et pour ses contradictions, au grade de 'Clown'.