ARDHD
Observatoire de la situation
des Droits de l'Homme
à Djibouti
4ème année


Bulletin d'information et d'alerte N° B 146
Du 11 mai au 17 mai 2002

   

16/05/02 Le Parlement fédéral suisse vote une motion visant à geler l'argent des dictateurs.
15/05/02 Des troupes éthiopiennes attaquent une ville frontalière somalienne, selon des témoins (AP et ADI)
16/05/02 Radio-Trottoir. Le crime paye à Djibouti, même avec les français !
16/05/02 L'ADI relate une intervention de M Abdikassin Salam Hassan, Président du GNT contre l'Ethiopie.
16/05/02 Nul ne sera plus à l’abri de la Cour pénale internationale.
15/05/02 Aïnaché renonce à son projet de participation aux travaux du GED, pour se poursuivre son combat individuel.

14/05/02 Le génocide somalien se poursuit dans l'indifférence générale et Guelleh empoche les bénéfices. (Lecteur)
14/05/02 GUELLEH a-t-il déjà initié une tentative de clonage du GED ? (Lecteur)
14/05/02 Une bande de quatre personnages douteux fait main basse sur Djibouti Télécom. (lecteur)
14/05/02 Jeudi : un long article sur l'affaire BOREL dans le prochain numéro du Nouvel Observateur à paraître.
12/05/02 Le Cdt Zakaria serait-il aussi recherché par les USA ?
12/05/02 Troisième échec pour Guelleh en trente jours ! Cette fois il tente un coup en Ethiopie, mais le renard des sables devient le chasseur … et Hassan Zakaria détale …en battant tous les records du marathon.

11/05/02 Trois ans de règne dictatorial avec les pleins pouvoirs ! Le bilan d'une catastrophe.
11/05/02 Cette semaine L'Ordre des Brosses à Reluire accueille Mme Hawa Ahmed Youssouf, Ministre chargée de la Promotion de la Femme, du Bien-être familial et des Affaires sociales.

bulletin B145

bulletin B147


Avis : nous ne pouvons pas vérifier toutes les informations transmises par les lecteurs.

Nous rappelons que les courriers des lecteurs sont publiés sous leur seule responsabilité et que l'action de l'ARDHD se limite à les insérer dans ces colonnes en ajoutant la mention 'Lecteur".

Pour des raisons de sécurité les publications sont publiées de façon anonyme (sauf stipulation contraire). L'ARDHD conserve le double des messages E-Mail.


L'ARDHD s'engage à publier les réponses à ces courriers et/ou les rectificatifs. Elle se réserve la possibilité de mettre un terme aux polémiques.

   

16/05/02 Le Parlement fédéral suisse vote une motion visant à geler l'argent des dictateurs.

Les représentants suisses ont approuvé une motion qui vise à geler l'argent 'sale' que les dictateurs ont déposé dans les Banques suisses. Les USA auraient approuvé largement cette décision.

Il faut que Guelleh et ses proches se dépêchent de sortir leur argent, car bientôt, il risque d'être bloqué et ils ne le reverront plus jamais. Ah les pauvres ! Mais il n'y en a pas qu'en Suisse !! Peut-être faudrait-il regarder en Australie ou dans des pays plus exotiques.

Mais pourront-ils le sortir avant qu'il ne soit trop tard pour eux ? Ce n'est pas si évident que cela. Les transferts importants commencent déjà à être mieux surveillés. On peut rêver et imaginer que les Djiboutiens puissent récupérer un jour une partie des sommes détournées par leurs dirigeants.

Il serait certainement utile que des partis ou organisation de l'opposition informent officiellement le gouvernement fédéral, afin qu'il effectue une enquête sur les avoirs qui pourraient appartenir à Guelleh ou à ses proches et/ou associés et qui ont été constitué avec les bénéfices du pillage économique du pays.

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15/05/02 Des troupes éthiopiennes attaquent une ville frontalière somalienne, selon des témoins (AP et ADI)


MOGADISCIO, Somalie (AP) - Plusieurs centaines de soldats éthiopiens en uniforme ont attaqué mercredi la ville frontalière somalienne de Bulo Hawo, forçant des centaines de personnes à fuir leurs habitations à bord de charrettes, ont rapporté des témoins.

Les forces éthiopiennes, qui ont utilisé des véhicules blindés et étaient soutenues par des milices somaliennes, se sont emparées de Bulo Hawo, à quelques kilomètres au sud de la frontière, après avoir bombardé la ville, selon ces témoins qui n'ont pas voulu divulguer leur identité.

La ville était contrôlée par une faction soutenant le gouvernement de transition du président Abdulkassim Salat Hassan.

Les autorités éthiopiennes ont démenti l'information. "Cette histoire est fabriquée. Chaque fois que le gouvernement de transition fait face à des problèmes graves, il fabrique des histoires comme celle-là", a déclaré un haut responsable du ministère éthiopien des Affaires étrangères.

On ignorait le bilan de cette attaque. Un témoin qui a fui jusqu'à la ville frontalière kenyane à Mandera, à quelque kilomètres à l'ouest de Bulo Hawo, a dit avoir vu les corps d'un petit garçon et d'une femme.

Le gouvernement Abdulkassim a régulièrement accusé l'Ethiopie de déployer des troupes en Somalie ainsi que de fournir un appui logistique et militaire aux factions opposées à l'administration de transition.

Les Forces du SRRC (Conseil somalien de reconstruction et de réconciliation), une alliance de factions opposées au gouvernement, contrôlent les régions de Bay et Bakol dans le sud du pays, ainsi que des parties de celle de Gedo, où se situe Bulo Hawo. Les combats s'y sont intensifiés ces derniers jours. Les forces du SRRC avaient été contraintes de fuir Bulo Hawo il y a dix jours par des combattants fidèles au colonel Abdirizak Issak Bihi qui est considéré comme un soutien du gouvernement de transition. AP

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ADI/DJIB/2202/184 MOTS
DJIBOUTI/SOMALIE/ETHIOPIE
Des troupes Ethiopiennes se seraient emparées de Bulo Hawo,
selon Associated Press


DJIBOUTI (ADI)- 15 mai- Plusieurs centaines d'hommes arborant des uniformes des troupes Ethiopiennes auraient attaqué aujourd'hui une ville frontalière Somalienne forçant ainsi des centaines de civils à fuir leurs habitations, selon Associated Press citant un témoin.

Associated Press rapporte par ailleurs, que les forces Ethiopiennes qui ont utilisé des véhicules blindés et qui étaient appuyées par une milice Somalienne, se sont emparées de Bulo Hawo, une ville située à quelques kilomètres au sud de la frontière Ethiopienne.

Le ministère Ethiopien des Affaires Etrangères a réfuté cette information par la voix de son Porte parole M.Yemane Kidane, qui a déclaré qu'à " chaque fois que le Gouvernement de Transition fait face à des sérieux problèmes, il fabrique de telles histoires."

Selon le Haut Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés, environ 10.000 Somaliens dont des femmes et des enfants ont fui la région de Gedo, où des combats se déroulent, pour la ville frontalière Kenyane de Mandera, située à quelques kilomètres à l'Ouest de Bulo Hawo.

ADI- 18H05GMT- 15 MAI 2002.


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16/05/02 Radio-Trottoir. Le crime paye à Djibouti, même avec les français !

Un nouveau détournement gigantesque de fonds à l'ONARS
C'est un certain ABDILLAHI bien connu sous le nom de "Bene Bidarlé",ex-commissaire du district d'Ali Sabieh, puis d'Obock et beau frère de Tour-Tour (marié à sa soeur) qui a été nommé à la direction de l'ONARS (Office national des réfugiés et des sinistrés).

Il semble qu'il ait repris à son profit et sans attendre une seconde, les bonnes vieilles méthodes et pratiques de l'ancien directeur du HCR, qui avait obtenu une promotion de Ministre dans le Gouvernement actuel, en récompense des détournements commis. Cette promotion était intervenue au lendemain de la plainte du HCR à son endroit .....

Comment procède ce nouveau directeur : il reçoit les dons internationaux et il s'empresse de les récupérer pour les revendre à des commerçants complices du régime. Citons au hasard ABDOURAHMAN BORREH,TAHER SAID SEIF, DJAMA JILAL, ABDILLAHI FARAH ABANEH,ELMI GUESSOD etc... Il encaisse l'argent et il partage les bénéfices avec les commerçants en question.

Ne soyons pas injustes avec lui, il doit aussi arroser sur sa part, la haute hiérarchie de l'Etat, afin de se garantir l'impunité totale, en particulier, en cas d'un contrôle diligenté par les organisations internationales qui mettrait en évidence ces pratiques de voyou.

Le frère de Dileyta, arrêté avec son épouse sur plainte de l'UNICEF ! IOG le sanctionne aussitôt en le plaçant à la direction de l'hôpital Pelletier.

IOG est cohérent. Il soutient le crime et le vice. Il accorde des promotions à ceux qui ont fait leur preuve en matière de détournements de fonds.

Compte-tenu des besoins exceptionnels de l'Etat mafieu qu'il préside, il a besoin de recruter en permanence des 'grosses' pointures expérimentées dans l'art de détourner les fonds. Où trouverait-il de meilleurs éléments si ce n'est parmi ceux qui présentent un palmarés convaincant ?

Avoir volé l'UNICEF, le HCR ou l'ONARS, c'est une référence dont Guelleh a besoin absolument.

Mohamed Awad ROUBAK, qui aurait entretenu des rapports secrets avec la Libye pour espionner les FFDJ, est toujours favorisé dans les appels d'offre par l'Armée française pour l'approvisionnement de ses troupes.

On note avec intérêt qu'Ali Mohamed Awad Roubah se voit toujours attribué des gros marchés par le Commissaire des Armées françaises qui n'est pas rancunier...

Les français renouvellent chaque période des appels d'offre et curieusement, c'est toujours notre homme qui les emporte. Quel veinard celui-là. Les militaires s'empresseraient-ils pour lui prouver leur reconnaissance ?

Il y a quand même de quoi être étonné lorsque l'on sait que ce même homme a été convaincu en 1977 d'espionnage au profit de la Libye et qu'il fut un bourreau très en vogue dans les allées du pouvoir avant l'indépendance.

Citons aussi Abdourahman Borreh qui est adjudicataire de marchés importants. L'Armée a-t-elle oublié que l'un de ses officiers s'est suicidé à cause de lui ? (Un colonel qui avait accepté un peu trop facilement de recevoir ses pots de vin et qu'il a pratiquement dénoncé ensuite)

N'oublions pas non plus, parmi les bénéficiares des commandes françaises, MOHAMED ABDILLAHI connu sous le nom de SAID BARKAT, ancien sergent de l'AND qui fut emprisonné à Gabode pour avoir volé plusieurs tonnes de ciment qu'il avait revendu à des civils.

Bien entendu, ces trois personnes ne payent pas d'impôt puisqu'elles n'ont aucun revenu et elles ne règlent pas les charges sociales pour les personnes d'origine étrangère qui travaillent pour eux.


Bref les services de l'Armée française doivent se tromper dans les analyses préalables sur la capacité et l'honorabilité de leurs sous-traitants. Ou bien ????

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16/05/02 L'ADI relate une intervention de M Abdikassin Salam Hassan, Président du GNT contre l'Ethiopie.


La situation se tend dans la région. Maintenant le Président du GNT accuse publiquement l'Ethiopie d'interventions militaires et financières destinées à empêcher le retour au calme en Somalie.

Après Guelleh, c'est son ami et protégé Ab.Salam Hassan qui monte au créneau contre l'Ethiopie.

Il est clair que les tensions augmentent dans la région depuis l'intervention des forces armées djiboutiennes en territoire ethiopien et l'affaire lamentable du commando "Zakaria" râtée.

D'après nos informations, le Yémen et l'Egypte auraient déjà pris partie en faveur de l'Ethiopie dont ils se seraient rapprochés.

Là aussi dans le domaine géo-politique, l'étau se resserre autour de Guelleh, qui n'aura bientôt plus qu'un seul pays ami autour de lui : la partie de la Somalie contrôllée par le GNT.

Par ailleurs les média lybiens ont confirmé l'arrivée de Jama Ali Jama sur leur territoire .... dont nous avions annoncé la venue dans un précédent article.

(Affaires à suivre)

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16/05/02 Nul ne sera plus à l’abri de la Cour pénale internationale.



Cet après midi, en plein centre de Bruxelles, les autorités belges ont procédé à l’arrestation de l’officier supérieur rwandais, d’origine Hutu, Léonidas Rustira qui faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international lancé dans le cadre de la recherche des tortionnaires qui ont sévi lors du conflit rwandais.

L’officier a été immédiatement incarcéré à la prison de Forest avant son transfert, dans les jours à venir, en Tanzanie où il sera présenté devant le Tribunal Pénal International d’Aroucha.

Sa famille aurait été immédiatement placée en résidence surveillée et devrait être vraisemblablement renvoyée vers son pays d’origine.

Ceci confirme en tous points l’application des mesures renforcées récemment par les autorités belges en matière d’enquêtes sur la localisation de faux réfugiés politiques et de leurs familles qui utilisent cette frêle couverture mensongère qu’est une fausse identité.



Les autorités belges montrent le chemin et renforcent les mesures en matière de localisation des « Faux réfugiés politiques » et de leurs familles.



D’après des sources d’information fiables, d’autres enquêtes auraient été diligentées en collaboration avec les services de l’immigration de l’UE et devraient permettre d’assainir rapidement la situation notamment pour ce qui concerne les « faux réfugiés politiques djiboutiens » qui sous le couvert de « vrais fausses cartes d’identités somaliennes » et autres documents délivrés en toute « Légalité illégale » par les autorités djiboutiennes notamment en la personne d'Hassan Saïd, dit "Hassan madobé", bénéficient d’un statut et des avantages financiers inhérents auquels ils ne pourraientt prétendre

Certains d’entre eux seraient localisés, maintenus sous surveillance car susceptibles d’être utilisés comme relais pour les réseaux d’Al Quaïda en Belgique mais aussi en France, notamment en Angleterre et servir comme outils du régime d’Ismaël Omar dans les actes d’élimination des véritables opposants politiques.

On murmure que quatre listes identifiant ces « relais » auraient été …malencontreusement… égarées par Guelleh. Mais, d’après notre informateur, elles ne seraient pas perdues pour tout le monde......



Décidément, rien ne va plus dans les bureaux du Palais de l'Escale, si les listes « ultra confidentielles » de « faux réfugiés politiques » se perdent…..on se demande où va la dictature ?.



Que les véritables réfugiés politiques et leurs familles se rassurent, le Royaume de Belgique sait faire le tri entre le bon grain et l’ivraie.

Tel est pris qui croyait prendre. La Belgique ce n’est pas Djibouti !.



Rappelons nous l'épopée, récente et rocambolesque, du Maire de Djibouti Daher Ismaïl Kahin dit "Chideh" (qui est l'oncle de Mohamed Moussa Ali Kahin dit "Tourtour", déjà fameux pour sa duplicité.... avec Abdillahi Houssein dit "Nouveau").

Au cours de leur garde à vue, ces « super barbouzes » version Ismaël Omar …auraient rapidement vidé leur sac et confirmé, entre autres, que des officiers de l'AND et de la FNP étaient présents à Bruxelles.



L’immigration et les « services spécialisés belges » se sont penchées sur le cas des familles de ces officiers qui avaient demandé l'asile politique en présentant des demandes de statut de réfugiés fondées sur de fausses déclarations.



A titre d'exemple, les enfants du Maire de Djibouti ont déclaré que leur père avait été emprisonné par IOG et que ce dernier était un criminel .... (On croit rêver ! Chiche qu'il le fait emprisonner à Gabode pour sanctionner son échec ).

Parmi les personnes citées par Abdillahi dit "Nouveau", il pourrait y avoir :
- Le Commandant Mohamed Robleh de la FNP
- Le Commandant Abdo Abdallah de la FNP
- Le Lt-Colonel Ghaleb de la FNP.




On connaît bien nos amis belges, ils sont par nature très accueillants mais il ne faudrait pas les prendre pour ce qu'ils ne sont pas. On ne pourrait que leur suggérer de lancer une Commission rogatoire internationale à l'encontre d'Hassan Saïd, homme des basses oeuvres du pouvoir en place et qui est "la mémoire" dans bien des dossiers des "faux immigrés politiques".

En attendant, nous lui déconseillons l'air malsain de Bruxelles et de la Belgique en général, se munirait-il d'une dizaine de passeports diplomatiques ...il risquerait quand même d'être dans l'obligation de s'expliquer sur certaines de ses activités "parallèles".



Quant à Moussa Ali Kahin, il continue à voyager pour effectuer des missions ordonnées par IOG mais pour combien de temps ?.

Sa présence est signalée en France et en Angleterre, curieusement il semblerait éviter la Belgique depuis cet incident.



L’étau judiciaire se resserre, logique « Union Européenne oblige ! ».



La Cour pénale Internationale pourrait-elle se pencher prochainement sur les dossiers des tortureurs djiboutiens que nous dénonçons depuis des années. Leurs crimes sont au moins aussi graves que ceux que l'on reproche à certains officiers au Rwanda.

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15/05/02 Aïnaché renonce à son projet de participation aux travaux du GED pour poursuivre son combat individuel.

Monsieur Aïnaché nous informe qu'il ne participera pas aux prochains travaux du GED.


Il précise qu'il a pris la décision de démissionner pour des raisons personnelles, mais qu'il continuera son combat politique seul, à partir du Mans où il réside.

Note de l'ARDHD
Monsieur Aïnaché avait été le premier directeur nommé par Gouled, de la RTD. Assez vite, il avait démissionné pour des raisons de conscience. Victime ensuite de pressions gouvernementales, il avait été contraint de s'exiler en France. S'estimant toujours fonctionnaire de la République, il a toujours réclamé le paiement de ses arrières de salaire.


Aprés avoir adhéré à plusieurs partis d'opposition, dont le FRUD qu'il avait quitté assez rapidement, il affirme vouloir renouer aujourd'hui avec son combat personnel. Parfois atypique pour certains, marginalisé pour d'autres, il incarne encore pour de nombreux Djiboutiens, une certaine forme de refus de la dictature, du chantage et de la corruption.

C'est sans conteste une personnalité de la vie djiboutienne et un individu libre, mais qui ne s'est jamais intégré dans une équipe. A contre-courant de l'évolution et des réalités du combat politique actuel, c'est avec un certain romantisme non dénué de panache, qu'il se rencentre sur son action individuelle et isolée.

Nos lecteurs auront certainement le plaisir de retrouver, d'ici quelques mois, ses chroniques "Le droit au chapitre", pleines de subtilité, de malice et en même temps de ménagement pour un pouvoir dont il ne conteste pas la légitimité au fond et en l'autorité duquel il veut toujours croire.


Son choix, à l'issue d'une période d'essai / d'observation d'un mois ne devrait pas perturber le fonctionnement du GED. Les responsables interrogés à ce sujet, nous ont confirmé qu'ils remerciaient M AÏnaché pour ses conseils précieux, mais que dans les faits, il n'avait pas encore participé effectivement aux travaux et qu'il n'avait pas eu le temps d'apporter son expérience personnelle au Groupe.


Monsieur Aloumekani devrait retrouver la fonction de Porte-parole du Gouvernement auprès du Président, fonction qu'il avait abandonné provisoirement, pour honorer M Aïnaché.

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14/05/02 Le génocide somalien se poursuit dans l'indifférence générale et Guelleh empoche les bénéfices. (Lecteur)

JAMA ALI JAMA a perdu le contrôle de la région de BOSSASSO et DE GUAROLE, capitale du PUNTLAND, il y a une semaine, au profit du Colonel ABDILLAHI YOUSSOUF soutenu par les Éthiopiens.


Ce même JAMA qui séjourne actuellement à Djibouti aurait reçu des moyens militaires importants tels que des mines antichar et antipersonnelles , RPG . Ce sont des cadeaux prodigués par Guelleh au nom de l'État djiboutien.


Son sac à provision rempli avec l'argent des contribuables djiboutiens, il devrait se rendre maintenant à TRIPOLI (LIBYE) accompagné certainement par le Colonel OSMAN NOUR SOUBAGLEH. Sur place, il devrait toucher de l'argent pour pouvoir acheter des armes en TCHÈQUIE et en BULGARIE.

Pour quelles raisons IOG se mêle-t-il toujours des problèmes somaliens ?

Parce ce qu'il y a des intérêts et que ceux-ci sont menacés !


Il a beaucoup investi dans les systèmes de télécommunication, dans le commerce du sucre, des cigarettes, du ciment et des matériaux de construction. Les affaires sont gérées par ses deux amis et complices ABDOURAHMAN BORREH et ABDOULKASSIM SALAT le président nommés par 300 somaliens 700 djiboutiens à ARTA.

Et pendant ce temps, la communauté internationale jette un voile pudique sur le génocide permanent qui continue et qui touche le peuple somalien. Tout cela pour que Guelleh continue à faire fructifier ses économies.

Il faut que la communauté internationale prenne conscience de cette monstruosité et qu'elle y mette un terme. Une partie du problème somalien est à Djibouti et plus précisément au Palais présidentiel.

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14/05/02 GUELLEH a-t-il déjà initié une tentative de clonage du GED ? (Lecteur)

Depuis 1992, date à laquelle HASSAN GOULED a été contraint d'accepter, bien malgré lui, une timide ouverture à la démocratie et quatre partis politiques, IOG s'était senti en danger.

Il devait rapidement trouver des solutions pour éviter les dangers de la démocratie qui est son ennemi juré !!

Comme le rappelait récemment le GED, IOG s'est cru habile en organisant le clonage des partis. Une grande première dans le monde scientifique ! Qui avait pensé que l'on pouvait aussi cloner des partis politiques. Ah le grand savant ! Simplement d'autres avaient déjà trouvé la méthode avant lui ....

Comment a-t-il opéré ?

Il a choisi certains responsables au sein des ces partis qui étaient plus vulnérables que d'autres et il leur a confié une première mission : celle de créer d'abord la zizanie puis véritablement de casser le parti.

A titre d'exemple, parlons de SAID HASSAN connu sous le surnom de SAID HINDI. Proche d'ELABE et membre du Comité central du PRD, il a participé à la campagne presidentielle de 1993 avec le PRD.

Par un beau jour, la veille du scrutin, il s'est rendu à l'ancien stade de football où il est apparu au bras du RPP. Publiquement, il a commencé à critiquer M.ELABE, l'accusant de mensonge et de collusion avec la France pour rétablir le colonisalisme.

Bref, le PND bis allait naître de cette trahison. Et pour les autres partis, c'est la même chose : 2 FRUD, 2 PRD. Tous ? Non le RPP n'est pas cloné ! Bizarre et pourquoi cela ?

Comme l'ARDHD l'écrivait dans un précédent article, on peut se demander à partir de quel moment Guelleh décidera-t-il de cloner le GED. Pour le GED ce serait fantastique : ce serait la reconnaissance de son importance, de sa notoriété et son pouvoir de nuisance envers Guelleh.

Eh bien, chers concitoyens, j'ai appris par des oreilles indiscrètes, que Guelleh pourrait déjà avoir tenté la manoeuvre, mais je n'ai pas encore pu savoir le nom du ou des pantins de service qui auraient pu accepter de participer à ce jeu malsain.

En tout cas, cela montre l'importance grandissante du GED.

Un jeune militant du GED

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14/05/02 Une bande de quatre personnages douteux fait main basse sur Djibouti Télécom. (lecteur)

Selon les confidents de la « bande des quatre » (tireurs de ficelles à Djibouti Telecom ),


Le coup de grâce a sonné pour Mohamed Kamil le directeur général de Djibouti Telecom


Non pas parce qu'il aurait compétence limitée au seul domaine administratif, ni parce qu'il est un homme d'un âge revolu. Simplement, son éviction s'inscrit dans le cadre d'une stratégie machiavélique préparé de longue date et visant à asseoir en fin de parcours Mr. Mahamoud Issa au poste de Directeur Général de Djibouti Telecom après un déblayage méthodique du terrain.

Mr. Mahamoud Issa, n'est électronicien que par un titre et soit-disant responsable, par dessus le marché, du département informatique. Il fait parti de la bande, selon ses proches, avec Mohamed Hassan, secrétaire général du gouvernement ; Mr. Rifki , ministre des Télécoms et enfin Mr. Kaled comptable de Djibouti Telecom.


Cette bande est convaincue que Djibouti constitue pour elle « une mine d'or ». Par-dessus le marché ils sont persuadés que leurs compatriotes sont si peu intelligents qu'ils ne comprennent pas leur manège. Ces hommes sont rodés aux techniques de la mise en scène pour éliminer les directeurs indésirables comme Mohamed Kamil.

Ils vont réaliser un conte de fées et transformer en réalité le rêve d'un jeune arriviste, avide de pouvoir qui va remplacer le DG actuel.

Cette bande a éliminé 3 DG en 3 ans, après avoir astucieusement créé la zizanie entre les Issas et les Afars pour retirer les marrons qu'ils entassent dans leurs coffres-forts. Il ne leur reste plus qu'une étape aujourd'hui : celle de liquider Mohamed Kamil en l'accusant de tous les maux.


Apparemment, la bande s'est préparée à toutes les éventualités, soufflent-ils aux oreilles de leurs confidents. Ils disent même qu'à défaut de Mahamous Issa, le comptable ferait parfaitement l'affaire.

Quel gâchis pour notre pays, pour Djibouti Telecom et ses 700 employés.

AFFAIRE A SUIVRE ..........


Note de l'ARDHD :
Dans son bilan anniversaire, Guelleh qui n'avait pratiquement aucune réalisation à présenter, s'était attardé sur la réussite de Djibouti Télécom.


Aurait-il mieux fait de s'en abstenir ? Les djiboutiens qui ne sont ni dupes, ni imbéciles ont bien compris l'escroquerie et le nouveau coup porté à une entreprise qui faisait partie du patrimoine national.

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14/05/02 Jeudi : un long article sur l'affaire BOREL dans le prochain numéro du Nouvel Observateur à paraître.

On nous signale que Le Nouvel Observateur de jeudi contiendra un long article sur l'affaire Borrel et sur l'état des informations disponibles à ce jour. Il y a fort à parier que cet article ne sera pas du goût du Chamelier et qu'il en fera interdire la vente sur place.

Etant informée à l'avance, l'ARDHD ne manquera pas de reproduire le texte de l'article pour que tous les Djiboutiens puissent en prendre connaissance.


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12/05/02 Le Cdt Zakaria serait-il aussi recherché par les USA ?


Un lecteur nous informe qu'il aurait entendu une information sur Radio-bleue. Elle fait état d'un avis de recherche qui serait lancé par les USA contre un certain Zakaria pour complicité active dans les réseaux Al Quaïda ..

A l'heure actuelle, nous n'avons pa pu vérifier l'information : concerne-t-elle le tortureur de Djibouti ? ou une autre personne ?

Nous remercions les lecteurs qui auraient des informations à ce sujet de nous les communiquer rapidement.


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12/05/02 Troisième échec pour Guelleh en trente jours ! Cette fois il tente un coup en Ethiopie, mais le renard des sables devient le chasseur … et Hassan Zakaria détale …en battant tous les records du marathon.



Souvenons-nous qu’en des temps pas si lointains, Ismaël Omar avait fait procéder à Addis Abéba :
- à l’élimination physique du maire et de quelques opposants politiques qui le dérangeaient,
- à l'arrestation de dirigeants du FRUD, parmi lesquels Mohamed Kadamy et son épouse AÏcha enceinte alors,
- à l'arrestation d'Amir Adaweh qui a survécu à l'enfer d'une séquestration dans une grotte oubliée du monde. Il ne doit sa vie et sa liberté qu'au courage et qu'à l'obstination de sa propre mère,


Depuis, il est toujours resté fidèle à ses principes de management habituels et institutionnalisés ; lorsque que quelqu'un le dérange ou dénonce ses crimes, IOG choisit entre trois solutions :
- emprisonnement à Gabode avec ou sans passage préalable par la Villa Christophe…lorsqu'il lui semble plaisant d’attendrir les chairs et les esprits,
- l'envoi de sbires à l'intérieur du pays ou à l'étranger (Ethiopie, Belgique, ..) pour éliminer physiquement le gèneur,
-éventuellement, l'appel à la solidarité internationale pour qu'un autre pays se charge de l'arrestation et de l'emprisonnement des contestataires.


En dehors de cela, il n'a qu'une mesure intermédiaire : celle de l'intimidation téléphonique. Il fait appeler la personne concernée par ses proches (en général parmi ses amis, sa famille ou des membres de sa tribu) qui doivent convaincre le réactionnaire de se taire. Si nécessaire, on va jusqu'à exprimer des menaces de mort sur lui et sur sa famille ; elles sont ou non suivies d'effet.

On pourrait même entendre IOG penser…. « pourquoi devrais-je me gêner ! »,

Sauf à Bruxelles où il semble désormais acquis que ses équipes de tueurs encourent le risque de se faire appréhender, en dépit de la présentation de passeports diplomatiques ! Mais, puisque cela a toujours fonctionné dans le passé ….."pourquoi ne pas répéter l’opération à Addis Abeba, la route est directe…? "


Un nouveau coup de force tenté (et râté) à Addis Abeba ?

Le Cdt Hassan ZAKARIA, le tueur, et le bourreau refait parler de lui !


C’est ce qu'IOG aurait tenté de faire, il y a de cela quelques 3 jours en envoyant une solide équipe composée d’hommes de son Service de Sécurité et de sa Garde républicaine sous les ordres du tristement célèbre et « tortionnaire ès lettres » le commandant Hassan Zakaria avec mission d’éliminer physiquement un opposant politique de premier plan et de faire un peu de nettoyage dans la banlieue d’Addis Abéba.

Là encore comme à Bruxelles, le mois dernier, son équipe serait tombée sur un os pour ne pas dire sur un fameux bec !


L’efficacité et la vigilance des Services de Sécurité éthiopiens alliés à celles de l’entourage de l’opposant politique visé (qui n’est pas né de la dernière pluie) ont mis en échec la tentative monstrueuse. (Le compteur des échecs récents d'IOG passe à trois !)

Chacun connaît la chasse au lapin mais il y a aussi la chasse au renard, bien moins connue et plus difficile pour les novices dans ce domaine.

Hassan Zakaria était passé grand-maître de la torture (cf nos articles sur ses activités criminelles) mais, en dépit de sa bonne volonté pour répondre positivement aux sollicitations du Chef, il n'a pas la pratique des opérations à l'étranger et il s'est pris les pieds dans le tapis de son incompténce et de sa brutalité devenues alors inutiles ….

De plus, il avait en face de lui un renard, un renard qui avait compris très vite et qui le connaît bien !

Après Bruxelles, interpellation d'une équipe de tueurs à Addis Abeba.
Le renard se serait retourné contre les chasseurs au point de semer la panique au sein du « commando d’opérette » qui a été aussitôt arrêté par les services ethiopiens.


Le Chef du « commando d’opérette »… le « vaillant » commandant Hassan Zakaria …, plus enclin à torturer des innocents sans défense, y compris des femmes, qu’à monter une opération dite de commandos… se serait tenu à l’écart pour observer. Aux premières alertes, il aurait détalé comme un lapin, sans demander son reste …pardon !



Décidément dans la spère de Guelleh, ce sont toujours les subordonnés qui reçoivent les ordres, qui les exécutent mais qui ensuite se font appréhender, puis mettre en prison. Les chefs, eux, se sauvent et fuient toujours leurs responsabilités : c'est la loi de l'honneur version mafia guelleénne !
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Un autre exemple nous est donné par celui des 12 policiers djiboutiens qui sont toujours incarcérés à Gabode tandis que leur chef (Le général !) se promène joyeusement dans les rues de Paris, notamment Place Vendôme (boutiques de luxe) et qu'il effectue de fréquents voyages vers Djibouti sans n'être jamais inquiété.

On dit même que l'ex-Général Yacin Yabeh souffrirait de pertes de mémoire pour toute la période de sa vie avant le premier janvier 2001 : une sorte d’amnésie subite et persistante qui lui permet de reprendre une vie normal, vierge de tout remord ! Est-il devenu un brave homme ? Nous poserons la question à toutes ses victimes !

Est-ce aussi l'unique raison pour laquelle il ne se préoccupe même pas des hommes à qui il a ordonné d'agir le 17 décembre et qui croupissent en prison ? Que fait-il pour eux ? RIEN ! Et il prétend qu'il a été un Chef !



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Il n'en reste pas moins vrai qu'Hassan Zakaria, le bourreau aurait eu peur de laisser sa vie dans cette opération avortée d’élimination en Ethiopie...
Son retour (sa fuite) vers Djibouti aurait été dramatique. "Son Excellence Ismaël Omar » n’apprécie pas les échecs … des autres (les siens lui suffisent largement !) et il devient alors horrible en face de ceux qui n'ont pas réussi !.



Trois fiascos successifs au cours de ces dernières semaines, « c’est à croire qu’ils le font exprès » doit penser Ismaël Omar. Dès qu’il tente un coup par personne interposée, ses hommes se plantent et le Chef d’escouade ….détale à toutes jambes !.

On murmure même dans son entourage immédiat, que quelqu’un l’aurait affublé du surnom de « Ismaël la scoumoune ». Si on vous demandait le nom de celui qui a inventé ce sobriquet, ne répondez surtout pas que c’est Hassan Saïd « Madobé » … ce pourrait être une contre-vérité et de toutes les façons vous prendriez de gros risques avec votre liberté et votre vie (Il ne plaisante pas Hassan Saïd) !

Une nouvelle fois « Son excellence Ismaël Omar » serait très irrité.

Cette succession de fiascos doit lui peser sur l'estomac, lui provoquer quelques aigreurs et lui laisser penser que le « mauvais sort » s’acharne sur lui. En cas de persistance de la scoumoune … il pourrait être victime d'un ulcère ou d'un malaise cardiaque.



Toutes affaires cessantes, il aurait ordonné au Premier Ministre Dileyta de convoquer l’Ambassadeur d’Ethiopie dans les meilleurs délais…Mais dans quel but !


- de se plaindre de l'efficacité des Services de Sécurité éthiopiens (très largement supérieurs à ceux de Djibouti)

- de présenter officiellement ses excuses à l’Ethiopie pour les « méprises » successives de ces dernières semaines, en rejetant totalement la responsabilité sur ses incontrôllables subordonnés les plus directs (Ayant agi seuls et de leur propre intiative - on connaît la version officielle fournie par des Chefs sans scrupule qui se défilent !) ?.

Eh bien ce n'est pas cela ! Si vous avez cru à cette hypothèse, c'est que vous ne connaissez pas Ismaël Omar, il ne commet pas d’erreurs.



M Dileyta aurait exigé de l’Ethiopie qu’elle libère sur-le-champ les militaires djiboutiens et les mercenaires qui furent envoyés à Awash aux fins de déstabiliser le gouvernement Ethiopien. Ces hommes avaient été envoyés pour semer la discorde entre les ethnies Afars et Issas et pour couper la route 'vitale' afin de provoquer une asphyxie économique de la capitale Addis Abeba.

Pour faire bon poids et bonne mesure, il a vraisemblablement mis dans le « package des exigences» la libération des hommes du « commando d’opérette » d’Hassan Zakaria.



Ne le répétez pas, c’est secret.

Le Cdt Hassan Zakaria a-t-il été puni sévrement par Ismaël Omar pour son échec ?

Compte tenu du temps record qu'il aurait établi pour rejoindre en courant le Palais présidentiel de Djibouti depuis Addis Abeba, nous pensons qu'il devrait faire partie de la sélection djiboutienne aux prochains jeux olympiques : catégorie marathon ?

Si nous avons bien intégré le caractère névrotique et égocentrique d’Ismaël Omar on peut imaginer sa stratégie en ces termes : « J’ai tenté, sans succès, de fomenter des troubles en Ethiopie pour imposer ma loi. Vous, les Ethipiens, vous devez me rendre mes mercenaires, mes militaires et leur armement pour que je puisse recommencer dans un mois …. ».

D’autre part, selon des indiscrétions, il y a tout lieu de penser que le Gouvernement en Exil de Djibouti pourrait avoir été cité au cours de cet entretien entre M Dileyta et l’Ambassadeur d’Ethiopie. On dit qu'à cette occasion, Ismaël Omar Guelleh, par Premier MInistre interposé, aurait reproché à l’Ethiopie de n'avoir pas refusé officiellement de reconnaître le GED ....

Pourquoi le ferait-elle ? Ce serait bien mal connaître le Gouvernement Ethiopien.

Si les manigances et les gesticulations d’Ismaël Omar Guelleh avaient été tolérées jusqu'à ces derniers jours, nous n’avons pas le sentiment que le Premier Ministre M Meles Zinawe soit l'homme à supporter que l’on vienne semer la discorde dans son pays alors qu’il s’efforce d’y maintenir la paix. A fortiori lorsqu'on l'opération a donné lieu à une violation caractérisée des frontières de son pays.



D’un côté, il y a un dictateur qui a falsifié les élections en 1999 à Djibouti et qui ne cesse de semer la zizanie dans la corne Est de l’Afrique, qui tente d'asphyxier l'économie de l'Ethiopie.

De l’autre, il y a le Gouvernement en Exil (GED) qui soutient les actions et les bonnes volontés, en particulier celles de l’Ethiopie, pour maintenir la paix. Il a condamné récemment et avec fermeté tous les actes irresponsables d’ingérences d’Ismaël Omar Guelleh dans les affaires intérieures d’un pays ami et dans le viol d'un territoire étranger.


A la place des Ethiopiens, nous aurions vite fait le choix !



En deux mois, le nom de « GED » semble avoir acquis une forte notoriété au sein de la population djiboutienne qui vit dans la misère et qui subit la terreur du dictateur auto proclamé « Ismaël Omar dit la scoumoune ». L’espoir pour les populations ne peut aujourd'hui venir que du GED qui lui propose de construire un autre avenir. Sera-t-il compris et suivi ?

Le seul risque c'est qu'il soit freiné par de nouvelles manoeuvres hasardeuses que Guelleh pourrait être tenté de fomenter en utilisant les liens tribaux des uns et des autres. On peut même se demander "à quand le clônage du GED", selon la technique favorite de Guelleh ?



Ajoutons à cela que le Gouvernement en Exil de Djibouti reconnaît la réalité de l’existence du Somaliland et de son peuple, tandis qu’Ismaël Omar parle toujours d'elle de façon péjorative comme de la région administrative du Nord-Ouest ... et qu'il gnore volontairement tous les liens familiaux, d’amitié et commerciaux qui sont une réalité ancestrale entre les Peuples djiboutiens et Somalilandais.



Le chamelier tourne en rond. Son avenir est derrière lui maintenant et il commence à en prendre conscience, mais c'est trop tard pour lui. Et les gamelles, dont nous parlions dans un précédent numéro, sont toujours là, de plus en plus présentes. Des échéances difficiles finiront par survenir. Affaire Borrel, affaire des faux dollars, prisonniers politiques, massacre d'Arriba, massacre d'avril 2002, détournement de fonds, enfants mineurs incarcérés et violés, etc....


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11/05/02 Trois ans de règne dictatorial avec les pleins pouvoirs ! Le bilan d'une catastrophe 'annoncée' sur tous les plans !

Guelleh le reconnaît : en conclusion (d'après l'ADI), il pense s'en sortir en prononçant une phrase creuse pitoyable : "Je n’ai pas la prétention de dire que j’ai accompli mon devoir mais je n’ai pas non plus le sentiment d’avoir échoué".

Avec cela on est bien avancé !! Mais au fait quel était son devoir ?

En tant que Président de la République (auto-proclamé), son devoir était de gérer le pays et de répondre aux aspirations du Peuple.

Qu'a-t-il fait dans ce domaine ?

Le bilan de ces trois années est le plus tragique et le plus lamentable que Djibouti n'ait jamais connu, même du temps de Gouled.

Le bilan est tragique : les retards de paiement des salaires dans la fonction publique atteignent maintenant neuf mois ! L'Éducation est au plus mal. Le baccalauréat djiboutien ne sera plus reconnu dans les pays européens et les jeunes qui veulent y étudier devront repasser un nouvel examen. Les professeurs sont mal traités. Les services de santé sont démunis.

On frappe publiquement les personnes âgées qui ont le culot de solliciter le paiement de leurs maigres retraites.

On tire à balles réelles et on tue d'anciens soldats qui avaient déjà été blessés dans la guerre contre les résistants du FRUD

L'économie est à bout de souffle.

Bref, Guelleh, pour une fois lucide et clairvoyant, admet qu'il n'a pas accompli son devoir ! Créditons-le pour cette belle, triste et inutile franchise ! D'autant plus qu'il s'est payé plus que grassement pendant ce temps. Pour ne rien faire !


La question est de savoir le temps pendant lequel le Peuple djiboutien supportera encore cette équipe de sangsue qui suce toutes ses forces vives pour assouvir son insatiable avidité personnelle. Parions qu'il n'y en a plus pour très longtemps !

Voyons maintenant les grandes réalisations d'IOG, décrites par lui-même et reprises pas l'ADI:

"Le Port autonome de Djibouti qui est mieux géré" : rappelons que Guelleh en a vendu la concession à une entreprise du Golf et qu'il a touché personnellement une grosse somme à cette occasion, plus une part des redevances annuelles. Et en plus il ne le gère plus ! Pas étonnant que le Port fonctionne mieux !

"Djibouti-Télécom serait sur le point de redevenir un leader dans la région". Avec le passage du câble sous-marin qui part de Marseille et qui rejoint le continent indien et l'aide des techniciens français, Djibouti tenait une place importante dans les télécommunications. Des faisceaux secondaires partent de Djibouti pour alimenter plusieurs pays de l'Afrique de l'Est.

Aujourd'hui la création de Djibouti-Télécom est tout à fait trouble : nous savons que la famille Guelleh est très impliquée personnellement et à un fort niveau dans le capital. Le nom de domaine '.dj' a été vendu à l'étranger. Les chinois interviennent.


S'il y a une grande réussite au niveau de Djibouti-Télécom, c'est dans la sur-capacité d'écoute et d'enregistrement/espionnage de toutes les conversations privées, des fax et des transmissions Internet. Pour y parvenir, beaucoup d'argent a été dépensé afin de porter atteinte à la vie privée des Djiboutiens, qui n'osent plus parler au téléphone et qui sont souvent obligés d'utiliser des cabines téléphoniques pour pouvoir s'exprimer .....

"La signature des accords avec le FRUD" : on croit savoir que Dini a été contraint de signer ces accords de pacotille en cédant à un chantage sur ses biens immobiliers qui, sinon, auraient pu être vendus aux enchères. Cet accord est creux et même en retrait par rapport à un accord précédent. Bref ce n'est pas une réalisation grandiose, qui n'a pas produit de grands effets jusqu'à présent.

La décentralisation : "Parmi les grands chantiers du chef de l'État figure aussi la décentralisation à laquelle un coup d'accélérateur fut très vite donné. Le transfert des compétences de l'État vers les régions s'effectue par petites touches successives".

Aux termes des accords signés avec le FRUD de Dini, la décentralisation doit s'instaurer. C'est un fait ! Mais qui se garde l'octroi des budgets ? Guelleh seul !
Sans le recours à l'Assemblée nationale !


Que pourront faire des régions dont les finances dépendront directement du Chef et non de la représentation nationale ? Obéir à la Loi du Chef, pardi !

"Sur la scène régionale, le plus beau des exploits du Président Ismaïl Omar Guelleh fut d'avoir réuni les représentants de l'ensemble de la société civile somalienne et les principaux acteurs du drame de ce pays à Arta".

Nous apprenons qu'il s'agit d'un exploit !

Bien que soutenu par la communauté internationale, qui était enchantée de fournir au mois une solution et de se débarasser du problème, la Conférence d'Arta est un échec que l'on peut mesurer aujourd'hui avec le recul : rien n'est réglé en Somalie et le pays est toujours troublé.

L'autorité du GNT n'est pas établie (loin de là) et on peut affirmer qu'Arta n'a rien réglé. Le seul point positif pour Guelleh est ce que cela lui a rapporté financièrement, car il a su faire payer la communauté internationale et encaissé personnellement des fonds importants.

Le chef d'oeuvre de ce texte : c'est l'appréciation de l'ADI concernant le bilan intérieur ! " Pour en revenir aux affaires domestiques, disons que le bilan de la première moitié du mandat du Président Guelleh est plutôt positif".

Si l'impayable Directeur de l'ADI
(celui qui a chauffeur et voiture de fonction, mais qui oublie d'aller au bureau de temps à autre) avait voulu saborder la communication de son Excellence, il ne s'y serait pas pris autrement.


Plutôt positif ! Tout le monde sait que l'on emploie ce terme, lorsque la situation est dramatique et que l'on ne trouve vraiment rien d'autre à dire. Un autre leader l'avait employé de façon similaire mais un peu plus optimiste (globalement positif) : Georges Marchais, Président du Parti Communiste français l'avait utilisé à son époque pour qualifier le bilan de l'ex-Union soviétique et l'on sait pourquoi !

Ah ! Qu'il est maladroit ce directeur de l'ADI ! On peut pas dire qu'il aide beaucoup le chef ! Ces références et ces mots tueraient presque définitivement l'image de son patron !! Guelleh va-t-il le mettre à Gabode ?


Rien pour l'économie ! Rien pour la santé ! Rien pour la justice ! Rien pour la démocratie ! Rien pour les prisonniers politiques ! Rien pour l'éducation !


Rien pour l'avenir ! La seule bataille imaginée par Guelleh pour l'avenir est celle de l'eau. S'il est tout à fait vrai que la gestion de l'eau sera un problème mondial dans l'avenir et qu'il faut l'organiser dès maintenant en particulier dans la région, nous sommes littéralement ahuris de constater que Guelleh estime qu'il n'a plus rien d'autre à faire que cela !

Avec la lecture de ce bilan publié dans l'ADI, il n'y a besoin d'être opposant pour comprendre que Guelleh a atteint sa limite. C'est clair : Il est affolé ! Il n'a plus de projets ! Il ne sait plus comment sen sortir !

Cela confirme malheureusement, ce que nous disons depuis plusieurs mois. C'est un homme fini, sans réalisation et sans projet. Il est temps que les Djiboutiens le changent, car il ne pourra maintenant les conduire qu'à la ruine totale de l'économie, de l'État, des Institutions et de la société qu'il essaye encore de diviser en suscitant des affrontements tribaux, y compris en terre étrangère (Éthiopie).



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11/05/02 Cette semaine L'Ordre des Brosses à Reluire accueille Mme Hawa Ahmed Youssouf, Ministre chargée de la Promotion de la Femme, du Bien-être familial et des Affaires sociales.

Mme la Ministre s'est rendue à New York, accompagnée de deux enfants djiboutiens pour vanter non seulement les réalisations du Gouvernement de Guelleh en faveur des enfants mais aussi les progrès accomplis.

L'Ordre des Brosses à reluire a tenu lui rendre hommage et à la féliciter en la cooptant.

Mme Hawa Ahmed Youssouf a été élevée à la dignité "d'avocat du diable", pour avoir soutenu et défendu la soi-disant action de Guelleh en faveur des enfants à Djibouti.

Nous savons que le régime de Guelleh a emprisonné pendant six mois des enfants mineurs dans le quartier des adultes de la prison de Gabode et qu'ils y ont été violés. Leur crime, reconnu par le Procureur de la République, était d'avoir 'sniffé de la colle sur la voie publique'.

Nous accusons le régime de Guelleh de saborder l'école publique et de créer l'inégalité des chances, selon l'appartenance familiale et tribale.

Nous accusons le régime de favoriser ceux dont les parents coopèrent publiquement avec lui et d'attribuer des bourses sur des critères qui n'ont rien à voir avec les mérites et/ou les efforts scolaires. Nous accusons certains diplomates (ex-diplomates) en poste dans les Ambassades de Djibouti à l'étranger d'avoir détourné les bourses pour leur intérêt personnel.

La situation des jeunes à Djibouti est absolument catastrophique, tant sur le plan de l'éducation, que sur les plans de la santé et de l'économie : souvent les parents n'ont pas été payés depuis 7 à 9 mois et ne peuvent plus nourrir convenablement leurs familles....

Aller à New York pour expliquer les progrès réalisés à Djibouti pour les enfants (alors qu'il faut parler de dégradation continuelle) mérite largement l'admission au sein des Brosses à reluire

Sur la base de ces considérations, nous élevons

Mme Hawa Ahmed Youssouf
Ministre chargée de la Promotion de la Femme, du Bien-être familial
et des Affaires sociales


au Grade d'Avocat du Diable

et nous la félicitons vivement pour son engagement aux côtés de Guelleh
et pour sa surprenante capacité à travestir la vérité
devant les plus hautes instances internationales.

Extrait édifiant des informations publiées par La Nation.

A la tête d'une délégation officielle de trois membres, Mme Hawa Ahmed Youssouf, ministre chargée de la Promotion de la Femme, du bien être familial et des Affaires sociales, devrait comme prévu participer à la Session extraordinaire de l'Assemblée générale des Nations Unies consacrée aux enfants. Sommet de l'enfance qui ouvre ses portes à New-York le 8 mai prochain pour s'achever le 10 mai 2002.

A cet effet, le départ de la ministre pour la ville New-Yorkaise est prévu pour le 4 mai 2002, précédé par celui des deux jeunes lauréats représentant la jeunesse djiboutienne, Aragsane Mohamed Aden et Abdourazak Ali Cher qui, eux, se sont envolés pour les Etats-Unis dans la soirée du 2 mai 2002.

Avant le départ de la Ministre et des deux lycéens, " La Nation " a pu s'entretenir dans la journée du 30 avril dernier avec le trio réuni. Un bref entretien qui s'est déroulé dans les locaux du ministère de la Femme au Palais du Peuple de Djibouti.

C'est ainsi que Mme Hawa Ahmed Youssouf, entourée des deux jeunes lauréats (Aragsane et Abdourazak), nous a d'abord indiqué que le sommet des Nations Unies, auquel elle participera, vise à dresser un bilan sur ce qui " a été entrepris et réalisé depuis 1990 en faveur des enfants au niveau mondial ".

1990, l'année de la promulgation de la Convention internationale relative aux droits des enfants que la République de Djibouti, entre autre, avait ratifiée au courant de la même année. A comprendre donc qu'il s'agit actuellement de faire le bilan d'une décennie post-ratification de cette convention stipulant les droits et les intérêts des enfants à travers le monde.

" Ce sommet ", précisera Mme la ministre, " devra examiner les progrès accomplis dans chaque état en ce qui concerne les enfants, tant au niveau de l'éducation (par exemple) qu'à celui de la santé, de la scolarisation des filles et même de l’alphabétisation des jeunes filles " Sur ce dernier point, Mme Hawa Ahmed Youssouf a fait observer que " nous avons de plus en plus de jeunes filles qui abandonnent l'école ". Raison pour laquelle, selon elle, " il faudra bien sûr penser à trouver des mesures " pour y remédier.

Dans la foulée, jetant rapidement un tendre regard sur les deux lauréats qui l'entourent, la ministre de la Promotion de la Femme, du bien-être familial et des Affaires sociales s'est dit " très heureuse que ces deux jeunes aient été sélectionnés au niveau national " pour participer au prochain sommet de l'ONU les concernant et au Forum des enfants.

Un sommet qui, de l'avis de la ministre, offre " à tous les enfants du monde " l'opportunité " de se rencontrer, de discuter et d'échanger leurs idées ".

S'agissant des deux lycéens djiboutiens, Aragsane et Abdourazak, la ministre de la promotion féminine nous apprend aussi que " ces enfants pourront prononcer des discours pour dire ce qu'ils pensent de leur pays et comment ils voient leur avenir ".



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l'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.

Dans cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins, etc. .

Auront-ils à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?


Rappel des personnages
déjà "élus" :

LA LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA,
juge d'instruction
LA LIBERTÉ N° 19
-
Omar FARAH,
gendarmerie d'Ali Sabieh
LA LIBERTÉ N° 29
-
Le général Yacin YABEH,
LA LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,
LA LIBERTÉ N° 33 -
Ali Mohamed ABDOU,
procureur général
LA LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF
Ministre déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.
LA LIBERTÉ N° 36
-
M Ibrahim Idriss DJIBRIL,
Ministre de la Justice, conjointement avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN N° 4
-
Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN N° 7 -
Le responsable des forces de police
qui a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi FOUREH.
BULLETIN N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances.
LA LIBERTÉ bulletin N° 23
-
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances (2ème nomination)
LA LIBERTÉ bulletin N° 28
-
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil,
Ministre de l'Intérieur
LA LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH,
Ministre délégué aux affaires musulmanes
LA LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction
LA LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud -
Ministre de l'Agriculture et du développement rural.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 37
Le Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district de Djibouti.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 40

Le procureur IBRAHIM,
LA LIBERTÉ - bulletin N° 42
M. Idriss Arnaoud Ali, Directeur de Publication du Journal le Progrès, Président de la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire Général Adjoint du Parti RPP.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 43
le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour criminelle de Djibouti.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 48
Hassan Saïd dit "Modaubé" Chef de la Police
OBSERVATOIRE N° B106
DJAMA SOULEIMAN, procureur auprès du Tribunal de Première instance de Djibouti.

OBSERVATOIRE N° B132

ALI HASSAN,
chef de la Police, pour un acte gratuit de cruauté envers un blessé grave.

OBSERVATOIRE N° B138
Le Procureur général Ali Mohamed Abdou,
pour déni de justice envers les prisonniers politiques et pour des déclarations mensongères sur RFI.

OBSERVATOIRE N° B142b
Le Lieutenant-Colonel Abdo Abdi Dembil et le Lieutenant Mohamed Djama, officiers de la Garde présidentielle, pour avoir donné l'ordre de tirer à balles réelles, le jeudi 18/04/02, sur les vétérans de la guerre contre les résistants du FRUD, qui manifestaient pacifiquement pour réclamer le paiement des arrièrès qui leur sont dus
.


Les principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.

En attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols, de torture et d'emprisonnement arbitraire (. . . ), nous rappelons, chaque semaine, à l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent cités par les victimes, et ce jusqu'à ce qu'ils soient inculpés.

- Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel
Omar Bouh Goudade

- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh


- Commandant
Zakaria Hassan

- Lieutenant Ladieh
- Lieutenant Mohamed Adoyta
- l'aspirant Haroun (expulsé par le Canada et déchu de la nationalité canadienne)
- Le sous-officier Naguib
- l'adjudant Tane
- Kalifa
- Wagdi

Certains se seraient déjà réfugiés à l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont placés sous surveillance, par les polices locales.

Nos informations sur la torture à Djibouti et les récits des victimes

-------- Sommaire ---------


l'Ordre des
Brosses à Reluire

Roger Picon

réunit les meilleurs chantres du régime dictatorial

Bulletin n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi au grade de "Cireur de Pompes" - Premier échelon
Bulletin n° 45
Monsieur Ali Abdi, Ministre des Affaires Etrangères au grade "d'hyène fonceuse" - Premier échelon
Monsieur Johar, Ministre du commerce au grade "d'hyène repue" - Premier échelon
Bulletin n° B122
Mohamed Ali Mohamed (dit DIG DIG), auteur de l'article "Pour un peu plus de patriotisme" (paru dans le journal La Nation N°91 du 12/11/01) au grade de "Léche-bottes" avec mention spéciale.

Bulletin n° B127

l'ensemble des journalistes de La Nation pour un article paru début janvier 2002 et intitulé "Pour la liberté de la Presse", collectivement au grade de 'faux-culs' avec la barrette spéciale de dénonciateurs.
Bulletin n° B134
M. Ismael Ibrahim Houmed, Ministre de la Justice, des Affaires Pénitentiaires et Musulmanes, Chargé des Droits de l’Homme, pour sa langue de bois, au grade de 'Somnifère'.

Bulletin n° B135
M. Wahib Ahmed ben Ahmed, Président du MSR pour une déclaration en faveur de la dictature et pour ses contradictions, au grade de 'Clown'


Bulletin n° B143
ZAKITAHA, journaliste qui a signé un article publié dans La Nation sous le titre "Vers un apprentissage serein de la Démocratie", au grade de "Baratineur patenté".


Bulletin n° B146
Mme Hawa Ahmed Youssouf
Ministre chargée de la Promotion de la Femme, du bien être familial
et des Affaires sociales, pour sa plaidoirie en faveur de l'Action de Guelleh pour la jeunesse et des progrès accomplis, au grade "d'Avocat du Diable"