05/07/02
Rumeurs autour de la régularisation de la situation
administrative d'Aïnaché.
Selon
certaines rumeurs, Aïnache pourrait voir sa situation
régulariser par les autorités djiboutiennes.
Il fut le premier dirigeant de la RTD, poste dont il a démissionné
pour des raisons de conscience.
Persécuté
ou tout au moins, en but à des mesures vexatoires diverses,
il fut pratiquement contraint à l'exil. Etabli dans
l'Ouest de la France, il s'est toujours intéressé
aux mouvements djiboutiens de l'opposition auxquels il a apporté
sporadiquement son aide et ses conseils, sans compter les
contributions qu'il a confiées à notre site
"La voix au chapitre".
Mais il
n'a jamais cessé de réclamer le versement des
traitements qui lui étaient dus, puisqu'il fait toujours
partie de la fonction publique. Il semble qu'une solution
"à la djiboutienne" ait été
trouvée pour régulariser cette situation, sans
qu'aucune des parties ne perde la face. Elle pourrait passer
par une nomination à un poste de conseiller pour la
communication d'un Ministre.
Nous attendons,
sous quelques jours, de savoir si cette solution sera finalement
retenue.
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05/07/02
RSF : Djibouti - Rapport annuel 2002. Les persécutions
contre DAF.
Le
directeur du Renouveau est également président
de l'un des principaux partis de l'opposition djiboutienne.
Deux raisons, aux yeux des autorités, de le harceler.
En 1999, il avait déjà passé plus de
trois mois en prison.
Un journaliste
interpellé
Le 15
janvier 2001, Daher Ahmed Farah, directeur de publication
de l'hebdomadaire privé Le Renouveau, est interpellé
à son domicile par des agents de la brigade criminelle.
Une plainte a été déposée contre
lui par Daher Ismaël Kahin, préfet de Djibouti.
Le journaliste est aussitôt déféré
au parquet, puis libéré après son inculpation
pour "diffusion de fausses nouvelles et diffamation".
Le juge ordonne également la suspension provisoire
de l'hebdomadaire et interdit au directeur de publication
de "sortir des limites du territoire de la République
de Djibouti". Le Renouveau avait publié, le 11
janvier, un article intitulé "Chideh [surnom de
Daher Ismaël Kahin] charge le marché central".
L'hebdomadaire dénonçait la destruction d'un
marché sur ordre du préfet et l'accusait d'être
responsable de la mort d'un boucher lors de cette descente
de police. Le 30 mars, Daher Ahmed Farah est reconnu coupable
de "diffusion de fausses nouvelles". Il est condamné
à 300 000 francs djiboutiens d'amende (environ 1 900
euros). Le Renouveau est suspendu pour trois mois. Cet hebdomadaire
est le journal du Parti du renouveau démocratique (PRD
opposition), dont Daher Ahmed Farah est le président.
Mi-juin,
Daher Ahmed Farah est placé sous mandat de dépôt
à la prison centrale de Gabode (Djibouti), en compagnie
de deux agents du Trésor national, Hachi Abdillahi
Ahmed et Mohamed Sougueh Waiss. Le ministre de l'Economie
et des Finances a porté plainte après la publication,
le 7 juin, des copies de deux mandats du Trésor national
d'un montant total de 6 millions de francs djiboutiens (environ
40 000 euros) représentant une "avance exceptionnelle
accordée au ministre". Le directeur du journal
et les deux cadres du Trésor sont inculpés de
"recel d'information" et de "détournement
d'acte contenu dans un dépôt public". Ils
sont relâchés après vingt-quatre heures
de détention, et placés sous contrôle
judiciaire dans l'attente de leur procès.
Le 3 août,
le procureur de la République interdit à Daher
Ahmed Farah de quitter le pays. Le journaliste devait se rendre
à Washington pour participer à une conférence
organisée par le gouvernement américain.
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04/07/02
Radio-Trottoir en direct de l'Etat-Major de la Police à
Djibouti !
Il parait
que Yassin Yabeh aurait rencontré IOG en Afrique du
sud, il y a quelques mois afin de faire leur compte et de
séparer leurs avoirs.
A cette occasion, IOG lui aurait promis qu'il reverrait la
sentence du
tribunal afin de le faire acquitter. Mais que valent les promesses
d'IOG ? Vous connaissez la suite ... Il a été
condamné et il est désormais incarcéré
à Gabode.
La
récompense de la trahison ou de la fidélité
?
Hassan Djama vient d'être nommé au poste de Chef
d'Etat Major de la Police en remplacement d'Ali Jassan qui
part à la retraite. Hassan Djama avait commencé
une brillante carrière. S'il a pu monter aussi vite
en grade, il le doit d'abord au Général Yassin
qui appartient à la meme tribu. C'est ce dernier qui
l'avait fait venir d'Ethiopie et qui lui a procuré
les moyens de parfaire, disons, sa culture. On peut considérer
qu'il lui doit sinon tout, au moins beaucoup....
Mais voilà,
c'est l'homme qui a fait échouer les opérations
de décembre 2000. Le jour des événnements,
il devait placer ses hommes face à la sortie du camp
Cheik Osman et empêcher la sortie des chars venant au
secours d'IOG.
Qu'a-t-il
fait dans les faits. Il n'y est pas allé et il a prévenu
IOG !
Trahison
de Yassin Yabeh et fidélité à IOG : tel
est le dilemne qu'a affronté cet homme ambitieux.
Eh bien
le voilà récompensé aujourd'hui par IOG
? Aura-t-il la charge de la surveillance de la cellule de
Yassin Yabeh dans ses fonctions ?
L'histoire
ne le précise pas.
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04/07/02
A lire dans LA LETTRE DU CONTINENT
DEFENSE
- Révision de l'accord de défense avec Djibouti
?
C'était jusqu'à présent une "Arlésienne",
elle pourrait bien devenir "Américaine".
Conforté par son commerce avec Dubaï et l'intérêt
des Américains pour son pays, le président Ismaël
Omar Guelleh vient à nouveau de demander la révision
de l'accord de défense liant son pays à la France.
(...).
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04/07/02
IOG distribue maintenant ses hochets aux responsables militaires,
grands ordonnateurs du défilé des armées
françaises à la Gloire de la dictature.
|
|
D'après
une dépêche parue dans l'ADI, deux officiers
supérieurs français, le général
de Brigade aérienne Alain Bévillard et lattaché
de défense des FFDJ le Colonel Reydellet ont été
décorés par Dileyta.
Nous nous
associons à cet honneur et nous tenons à les
féliciter pour le soutien non équivoque qu'ils
ont apporté à la dictature. Lors d'une interview
du Général dans le journal La Nation, nous avions
déjà noté ses grandes aptitudes personnelles
dans l'utilisation de la langue de bois et nous avions proposé
sa candidature dans l'Ordre des Brosses à Reluire.
Soldats
: "Le peuple français est fier de vous ! Vous
avez défendu avec talent, le bourreau et le dictateur,
contre la veuve et l'orphelin. Vous avez apporté votre
caution personnelle (et vous avez engagé lourdement
celle de vos compatriotes, qui ne sont pas obligatoirement
d'accord et celle de vos Troupes) à ce régime
qui asservit et qui ruine un Peuple. Vous avez défendu
la République de Djibouti avec honneur et loyauté
en empêchant les ennemis de Guelleh de s'y infiltrer
sournoisement : la justice et la démocratie. Vous pouvez
être fiers de vous !"
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03/07/02
Le 27 juin, le Juge J-B. Parlos a fait procéder à
l'exhumation de la dépouille du juge Borrel.
IOG
: "Si les Français ont le culot de me présenter
le squelette du juge Borrel avec des traces de coup,
je fous leurs militaires à la porte !
Et j'exige en plus,
qu'ils me remboursent toutes mes dettes."
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03/07/02
Signez la pétition de la Coalition française
pour la Cour pénale internationale
http://www.PetitionOnline.com/cfcpi/petition.html
"Non
à une « CPI à la carte » dont se
prévaut la France !"
Rappel
des faits :
La Coalition
française pour la Cour pénale internationale
(CPI) salue
l'entrée en vigueur le 1er juillet 2002 du Statut de
Rome portant création
de la CPI. A partir de cette date historique dans la lutte
contre
l'impunité, la Cour, basée à La Haye,
aura compétence pour juger les crimes
de génocide, les crimes contre l'humanité et
les crimes de guerre commis sur
le territoire ou par le national d'un Etat Partie. Au 28 juin
2002, 71 Etats
avaient ratifié le statut de la CPI. La France a achevé
son processus de
ratification le 09 juin 2000.
La France
est le seul pays parmi les 71 Etats Parties à ne pas
accepter la
compétence pleine et entière de la Cour pénale
internationale.
En effet,
la France s'est prévalue de l'article 124 du Statut
(disposition
sur-mesure négociée par la France) pour refuser
la compétence de la CPI pour
les crimes de guerre commis par un citoyen français
ou sur le territoire de
la République française pendant une période
de 7 ans à partir du 1 juillet
2002.
Ainsi,
jusqu'en 2009, les militaires français qui commettraient
des crimes
de guerre ne pourront être poursuivis devant la CPI.
Des poursuites au
niveau national semblent également improbables car
le droit pénal français
ne connaît pas de définition spécifique
des crimes de guerre.
L'impunité
des crimes de guerre qui seraient commis en France ou par
des
français est donc pratiquement assurée !
La Coalition
appelle le Président de la République à
renoncer solennellement
et publiquement à la déclaration de l'article
124 et le gouvernement à
déposer le plus rapidement possible un projet de loi
incriminant les crimes
de guerre dans le code pénal français.
La dénonciation
sans délai de l'article 124, prérogative de
l'exécutif
français, serait également un signe fort de
la France face aux tentatives de
sabotage de la Cour par les Etats-Unis.
La Coalition
française pour la CPI profite de cette date hautement
symbolique du 1er juillet 2002, pour lancer une pétition
internationale pour
le retrait sans délai et sans équivoque de la
déclaration de l'article 124
par la France. La Pétition sera adressée au
Président de la République
française, Jacques Chirac.
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02/07/02
Enchères record à Djibouti. Guelleh fait monter
les prix !
Grande
vente aux enchères
d'une implantation militaire à Djibouti
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02/07/02
Yassin Yabeh a-t-il été lâché par
sa tribu ? (Alliance Arrey djiboutienne du Canada)
Le fameux
Général (Yassin Yabeh) aurait-il été
lâché par son clan, les Fourlaba ?
La cour
criminelle a rendu son verdict, et le Général
est à nouveau emprisonné dans la sinistre prison
de Gabode où il devrait purger 15 ans de détention
ferme.
Aujourd'hui
je suis désolé ce qui lui arrive car on ne peut
pas souhaiter de passer 15 ans à Gabode à qui
que ce soit, mais il faut reconnaître que M. Yabeh est
avant tout un criminel dangereux qui a commis ou fait commettre
sous son autorité, de multiples crimes, tortures, exécutions
sommaires, emprisonnements arbitaires, viols, assassinats,
destructions d'écoles et de centres de soins. Tout
cela pour satisfaire le grand dictateur de Djibouti (IOG).
D'après
une source d'information, le Général aurait,
en fait, été lâché par son clan
qui lui aurait reproché sa mauvaise conduite durant
les dernières années, y compris des crimes commis
contre des personnes de son clan, pendant qu'il exercait ses
fonctions de Policier-Chef. Moi, personnellement en tant qu'opposant,
je me demande pourquoi la Ligue des Droits Humains à
Djibouti
a défendu un criminel comme Mr Yabeh.
En tout
cas ,je félicite le Système judiciaire djiboutien,
qui pour la première fois, a été capable
de juger un partisan d'IOG. Mais j'espère que les autres
inculpés soient rapidement graciés.
Note
de l'ARDHD : nous laissons à notre lecteur la responsabilité
de ses propos. Simplement nous rappelons que la LDDH et nous-même,
intervenons depuis l'origine, en faveur des Policiers qui
ont été condamnés lors de la même
audience après avoir subi de nombreux mois de détention
illégale.
Il nous est arrivé de condamner les pratiques judiciaires
illégales, mais nos condamnations visaient le principe
exclusif de l'application du Droit et non le passé
criminel du Général, que nous avons toujours
dénoncé.
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02/07/02 Le poids économique
grandissant de Dubaï à Djibouti. Les fonctionnaires
djiboutiens accusent en même temps des retards de salaire
de plusieurs mois .... (AFP)
AFP International
- Lundi 1er Juillet 2002 - 07:53 GMT - 09:53 Heure Paris
Djibouti-économie
Dubaï fait une entrée en force dans l'économie
de Djibouti (PAPIER D'ANGLE) par Christophe PARAYRE.
DJIBOUTI, 1er juil (AFP). En prenant en l'espace de deux
ans le contrôle de la gestion du port et de l'aéroport
de Djibouti, Dubaï (Emirats arabes unis) a fait une entrée
en force dans l'économie de ce petit pays situé
dans une région stratégique entre Afrique et
Orient.
Pour les autorités locales, Dubaï fait désormais
figure de "modèle", et elles se prennent
à rêver de Djibouti comme point de passage obligé
des marchandises de la région, grâce au port
et aux 65 millions d'Ethiopiens privés d'accès
direct à la mer, reliés par fer et par route
à l'ex-colonie française.
"Nous
n'aurions pas été obligés de nous soumettre
au FMI si ces entreprises avaient été gérées
correctement", a déclaré le président
djiboutien Ismaël Omar Guelleh, dans un entretien avec
l'AFP le 30 juin à Djibouti.
"Djibouti
est né pour être une zone franche avec une monnaie
librement convertible", liée au dollar et non
pas au franc français comme c'était le cas pour
les autres colonies françaises en Afrique, a-t-il rappelé.
"Mais
après, dans les années 60, Djibouti est devenu
une caserne, sans plus. Nous voulons reprendre cette ambition.
Dubaï est devenu notre modèle", a souligné
le chef de l'Etat. Djibouti accueille la principale base militaire
française en Afrique, soit plus de 2.700 hommes.
"En
1998, nous avons signé un accord avec Dubaï Port
International pour le port. Et nous constatons une nette amélioration
de la gestion, de l'administration. Les clients sont de plus
en plus impressionnés par nos services", a-t-il
assuré.
Le président
djiboutien n'a donné aucun chiffre sur l'activité
du port. L'opposition lui demande régulièrement
plus de "transparence", pour connaître les
recettes de l'Etat dans ce domaine.
Les observateurs
soulignent que Djibouti, qui se trouve sur une grande route
de commerce international, a une carte à jouer. Mais
moderniser le port actuel et en créer un autre en eau
profonde nécessite des investissements très
lourds. Après le port, l'aéroport, "qui
avait beaucoup de difficultés", a souligné
M. Guelley. "Nous avons fait en sorte que Dubaï
puisse également voler au secours de Djibouti pour
son aéroport", a-t-il précisé. Depuis
juin, Dubaï Airport Authority assure sa gestion.
"Nous
avons créé un port sec et une zone franche",
a souligné le président Guelleh. L'objectif
est d'attirer des entreprises de Dubaï pour qu'elles
se délocalisent à Djibouti ou y ouvrent des
filiales.
Interrogé
sur cette ouverture soudaine vers Dubaï, le président
djiboutien a répondu: "nous sommes de la famille,
de la nation arabe, membre de la Ligue arabe".
"Notre
économie, en matière de projets de développement,
après la Banque mondiale, est entièrement financée
par d'autres fonds de développement, le Fonds saoudien,
le Fonds arabe, le Fonds koweïtien...", a-t-il poursuivi.
Il n'a
pas cité les Forces françaises de Djibouti qui,
selon les chiffres de l'armée française, ont
un impact considérable sur l'économie de ce
petit pays, puisque les dépenses des Forces et des
familles des militaires représentent quelque 25% du
PIB de Djibouti.
Alors,
Dubaï sauveur de Djibouti? L'avenir le dira. Pour l'instant,
les opérateurs économiques se plaignent du coût
exorbitant de l'énergie, des télécommunications,
sans parler des demandes de contribution du pouvoir, par exemple
pour les festivités du 25ème anniversaire de
l'indépendance, le week-end dernier.
Selon
les données officielles, près d'un habitant
sur deux vit en dessous du seuil de pauvreté, est analphabète
et sans emploi.
Le pays
est sous ajustement structurel depuis 1996. Aujourd'hui, le
président Guelleh affirme avoir réduit de 40%
les dépenses de l'Etat, comme l'exigent la Banque mondiale
et le Fodns monétaire international (FMI).
Mais
les fonctionnaires ont toujours plusieurs mois d'arriérés
de salaires.
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02/07/02
Les propos de Guelleh au lendemain de la fête de l'Indépendance
sur la présence des FFDJ, semblent susciter des ambitions
internationales à Djibouti.
Note
de l'ARDHD : Guelleh, après avoir obtenu une caution
"forte" de la part de la France qui a autorisé
ses Forces armées (pour la première fois en
25 ans) à défiler le 27 juin, a certainement
l'impression que sa position et sa légimité
en ont été renforcées.
Que
fait-il aussitôt ? Il annonce qu'il met en cause les
accords franco-djiboutiens de défense, pour exiger
finalement de recevoir plus d'argent. Et il pratique le chantage
au moment où la France a de nombreux "concurrents"
sur place : Allemands, Italiens, Américains, Espagnols,
Anglais (Hollandais engagés dans une autre mission
en Erythrée). Les partenaires de la France, amis et
alliés, ont aussi leurs intérêts personnels
à défendre et des positions enviables à
conquérir.
Moralité
: après avoir soutenu de façon invraisemblable
le dictateur et lui avoir redonné une certaine aura,
en permettant aux Troupes françaises de défiler
à la Gloire de la dictature, la France va devoir affronter
une renégociation des accords qui se traduira par une
augmentation du prix du loyer ..... ! Elle n'avait qu'à
ne pas soutenir le dictateur contre le Peuple djiboutien.
Etait-ce prévisible ?
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Djibouti-France-défense
La France veut rester à Djibouti, les Américains
débarquent (PAPIER D'ANGLE) par Christophe PARAYRE.
DJIBOUTI, 1er juil (AFP). Vingt-cinq ans après avoir
donné son indépendance à Djibouti, et
même si elle y a légèrement réduit
ses effectifs, la France entend bien rester à Djibouti,
où elle entretient sa principale base militaire en
Afrique, mais ce petit pays intéresse de plus en plus
de monde, à commencer par les Américains.
C'est dans ce contexte que le président djiboutien
vient d'annoncer, à l'occasion de l'anniversaire de
l'indépendance, qu'il fallait "réviser"
l'accord de défense liant son pays à la France,
en demandant des "retombées économiques"
plus importantes.
Ce minuscule
territoire quasi-désertique, coincé entre le
continent africain et la péninsule arabique, à
l'entrée de la Mer Rouge, a brusquement vu sa cote
monter en flèche après les attentats du 11 septembre
aux Etats-Unis, en raison de sa situation stratégique
et de son port.
Dans le
golfe d'Aden, des navires de la coalition internationale contre
le terrorisme menée par Washington contrôlent
tous les mouvements, notamment près de la Somalie.
Ils vérifient qu'aucun élément du réseau
Al-Qaïda d'Oussama ben Laden n'y trouve refuge.
"Les
Allemands se sont portés volontaires les premiers,
suivis des Espagnols, des Italiens et des Anglais. Les Français
étaient déjà là", a indiqué
le président djiboutien Ismaël Omar Guelleh, dans
un entretien avec l'AFP dimanche à Djibouti.
"Ils
demandent que le port de Djibouti leur serve de port d'attache
et ils font des patrouilles maritimes, de la Mer Rouge jusqu'au
Golfe persique", a-t-il ajouté.
"Ils
viennent se reposer ici. Les Américains aussi, qui
maintenant font certains exercice en brousse et en mer. Leur
présence est minime par rapport aux Allemands",
a poursuivi le chef de l'Etat.
"Mais
ils ont des installations en Erythrée, en Ethiopie
et ils ont des missions de formation de forces spéciales
au Yémen. Ici, c'est un point de ravitaillement pour
eux, pour le carburant et la nourriture", a-t-il ajouté.
Les Américains,
toutefois, ne restent plus sur leur bateau. "Pour certains
d'entre eux, ils viennent juste de s'installer, provisoirement,
une compagnie je crois, près de l'aéroport"
de Djibouti, a-t-il indiqué.
"Tout
cela a des retombées économiques et commerciales.
Cela fait travailler beaucoup de monde. Cela nous permet aussi
de faire partie de cette coalition", s'est félicité
le président Guelleh.
Les Forces
françaises basées à Djibouti ne participent
pas à cette coalition, leur mission étant autre:
protéger, le cas échéant et à
sa demande, Djibouti contre une agression extérieure.
"La
coalition, je n'y participe pas. Mais que nos amis européens
et les Américains soient à nos portes, vous
m'en voyez ravi", lance à l'AFP le commandant
en chef des Forces françaises à Djibouti, le
général Alain Bevillard.
"On
a d'excellentes relations. Mais l'aide qu'on peut leur offrir
ne peut se faire qu'avec l'accord de Djibouti. Il y a des
aménagements techniques, des protocoles entre Djibouti
et ces pays. Cela ne nous regarde pas", ajoute-t-il.
"S'ils
veulent s'entraîner avec nos forces, nous le faisons.
Je trouve très bien que l'Europe batte pavillon dans
cette région de l'Afrique. A la tête de la flotte
du golfe d'Aden, il y a un amiral allemand", précise-t-il.
Pourquoi
les Forces françaises à Djibouti ne participent-elles
pas à cette flotte? "Chacun joue son rôle.
Il y a toujours quelqu'un qui agit et quelqu'un qui aide",
explique-t-il encore.
"Djibouti
est très conscient que nous, on est là depuis
longtemps et qu'on restera et que les autres sont de passage.
Mais si une présence militaire autre que française
peut aider au développement de Djibouti, je dis bravo",
souligne-t-il.
"Il
faut un partage des moyens, des risques et des décisions.
Si ces conditions ne sont pas réunies, il n'y a pas
de coalition", conclut-il.
cpy/gv/jl
___________________________________________
Nous
adressons nos plus sincères félicitations au
Général Bevillard pour ses propos "langue
de bois", teintés d'une légère pointe
de défi. Ce n'est pas grave de toutes les façons,
car il est remplacé demain.
_________________
Haut de page ________________
|
l'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle
ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures,
exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats,
destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles
ou de centres de soins, etc. .
Auront-ils
à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
Rappel
des personnages
déjà "élus" :
LA
LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA, juge d'instruction
LA LIBERTÉ
N° 19 -
Omar FARAH, gendarmerie
d'Ali Sabieh
LA LIBERTÉ
N° 29 -
Le général Yacin YABEH,
LA
LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,
LA
LIBERTÉ N° 33
-
Ali Mohamed ABDOU, procureur général
LA
LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre déléguée
conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.
LA LIBERTÉ N° 36
-
M Ibrahim Idriss DJIBRIL, Ministre
de la Justice, conjointement avec M
Mohamed Ali ABDOU, procureur général
de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN N° 4
-
Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN
N° 7 -
Le responsable des forces de police qui
a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles
sur Daher Guedi FOUREH.
Yacin Elmi Bouh,
Grand argentier, protecteur
des intérêts
de Guelleh et détourneur de fonds publics.
Deux fois nominé
dans cette rubrique.
BULLETIN
N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des
Finances.
LA LIBERTÉ bulletin N°
23 -
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des
Finances (2ème nomination)
LA LIBERTÉ bulletin N°
28 -
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil, Ministre
de l'Intérieur
LA
LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH, Ministre délégué
aux affaires musulmanes
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction
LA LIBERTÉ
- bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud - Ministre de l'Agriculture
et du développement rural.
LA LIBERTÉ
- bulletin N° 37
Le
Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district de Djibouti.
LA LIBERTÉ - bulletin
N° 40
Le procureur IBRAHIM,
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 42
M.
Idriss Arnaoud Ali, Directeur
de Publication du Journal le Progrès, Président de la
Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire
Général Adjoint du Parti RPP.
LA LIBERTÉ - bulletin
N° 43
le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour
criminelle de Djibouti.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 48
Hassan Saïd dit "Modaubé"
Chef de la Police
OBSERVATOIRE
N° B106
DJAMA SOULEIMAN, procureur
auprès du Tribunal de Première instance de Djibouti.
OBSERVATOIRE N° B132
ALI HASSAN, chef
de la Police, pour un acte gratuit de cruauté
envers un blessé grave.
OBSERVATOIRE
N° B138
Le Procureur général Ali Mohamed
Abdou, pour déni
de justice envers les prisonniers politiques et pour des déclarations
mensongères sur RFI.
OBSERVATOIRE
N° B142b
Le Lieutenant-Colonel Abdo Abdi Dembil et le
Lieutenant Mohamed Djama, officiers de la Garde présidentielle,
pour avoir donné l'ordre
de tirer à balles réelles, le jeudi 18/04/02, sur les
vétérans de la guerre contre les résistants du
FRUD, qui manifestaient pacifiquement pour réclamer le paiement
des arrièrès qui leur sont dus.
Les
principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.
En
attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes
des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols, de torture
et d'emprisonnement arbitraire (. . . ), nous rappelons, chaque semaine,
à l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires
qui ont été le plus souvent cités par les victimes,
et ce jusqu'à ce qu'ils soient inculpés.
-
Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel
Omar Bouh Goudade
- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh
- Commandant
Zakaria Hassan
-
Lieutenant Ladieh
-
Lieutenant Mohamed Adoyta
-
l'aspirant Haroun (expulsé par
le Canada et déchu de la nationalité canadienne)
-
Le sous-officier Naguib
-
l'adjudant Tane
-
Kalifa
-
Wagdi
Certains
se seraient déjà réfugiés à l'étranger
(USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont placés
sous surveillance, par les polices locales.
Nos
informations sur la torture à Djibouti et les récits
des victimes
--------
Sommaire ---------
l'Ordre des
Brosses à Reluire
Roger
Picon
réunit
les meilleurs chantres du régime dictatorial
Bulletin
n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi
au grade de "Cireur de Pompes"
- Premier échelon
Bulletin
n° 45
Monsieur Ali Abdi,
Ministre des Affaires Etrangères au grade
"d'hyène fonceuse" - Premier
échelon
Monsieur Johar,
Ministre du commerce au grade
"d'hyène repue" - Premier
échelon
Bulletin
n° B122
Mohamed Ali Mohamed
(dit DIG DIG), auteur de
l'article "Pour un peu plus de patriotisme"
(paru dans le journal La Nation N°91 du 12/11/01) au grade de "Léche-bottes"
avec mention spéciale.
Bulletin
n° B127
l'ensemble des
journalistes de La Nation pour un article
paru début janvier 2002 et intitulé "Pour la liberté
de la Presse", collectivement au grade de 'faux-culs'
avec la barrette spéciale de dénonciateurs.
Bulletin
n° B134
M. Ismael Ibrahim
Houmed, Ministre de la Justice,
des Affaires Pénitentiaires et Musulmanes, Chargé des
Droits de lHomme, pour sa langue
de bois, au grade de 'Somnifère'.
Bulletin
n° B135
M. Wahib Ahmed
ben Ahmed, Président
du MSR pour une déclaration en faveur de la dictature et pour
ses contradictions, au grade de 'Clown'
Bulletin
n° B143
ZAKITAHA, journaliste
qui a signé un article publié dans La Nation sous le titre
"Vers un apprentissage serein de la Démocratie",
au grade de "Baratineur patenté".
Bulletin
n° B146
Mme
Hawa Ahmed Youssouf
Ministre chargée de la Promotion de la Femme,
du bien être familial
et des Affaires sociales, pour sa plaidoirie en faveur de l'Action de
Guelleh pour la jeunesse et des progrès accomplis, au grade "d'Avocat
du Diable"
Bulletin
n° B152a
M.
Mohamed Ali Daoud
pour l'affirmation de son egagement total ainsi que de
celui du FRUD-Bis aux côtés de la dictaure et des forces
du mal, au grade de "Bouffon écervelé"
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