LE RENOUVEAU 358
du Jeudi 4 Mai 2000
Organe d'information du PRD

Diffusion par l'ARDHD
Directeur de publication : Daher Ahmed Farah
Rédaction - Administration :
Edité par la Commission Communication du Parti
Avenue NASSER tel :35 14 74 B.P : 3570
Tirage : 1500 exemplaires . Dépôt Légal N°365

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LE RENOUVEAU


N° 358
du Jeudi 4 Mai 2000




ENVIRONNEMENT- SANTE



NOUS L'AVONS ECHAPPE BELLE


Mardi 2 mai 2000. En ce début du mois humide de mai, les Djiboutiens s'attendent à une journée lourde comme une autre. Ils s'attendent, sans gaieté de cœur, à étouffer et à transpirer dans leurs habits pourtant légers d'été. Il s'attendent à supporter encore une fois un singulier silence céleste. Autant dire que, le mois de mai se mêlant à la morosité ambiante, rien d'excitant ne se profile à l'horizon...

Erreur, car le ciel, d'ordinaire serein et si avare de surprise, nous en réserve une. Comme pour nous convaincre de son vouloir, il nous donne d'ailleurs un avant-goût de son don à travers quelques gouttes qu'il précipite sur la terre torturée et nos têtes troublées. La poussière, si prompte à se soulever au moindre courant d'air, commence à se tasser sous ces fines boulettes d'eau pure. Elle ne doit pas être enchantée d'être ainsi contrariée dans ses assauts incessants contre nous autres nomades sédentarisés sans vent à la semelle. D'avoir à subir, pour quelque temps du moins, nos souliers lourds n'a rien pour réjouir une poussière qui sait si bien prospérer de nos pesanteurs pastorales.

Erreur donc que de songer qu'il s'agit de ces gouttes sans suite par lesquelles notre ciel nous rappelle de temps à autre qu'il recèle encore des ressources régénérantes.

En effet, comme pour moquer nos impressions, le ciel s'assombrit soudain, semant un supplément de fraîcheur. Dès 9 heures, dans une atmosphère digne de décembre, de grosses gouttes s'écrasent sur le sol assoiffé. Elles se succèdent à une cadence accélérée. Il pleut bel et bien. Il pleut abondamment.

C'est une pluie de Dirac (" début de saison chaude " en parler pastoral somali) qui arrose la capitale. L'accueil populaire est favorable, chaleureux même. La douceur qui en découle nous dompte.

Pas pour longtemps car l'eau, qui ruisselle et monte sans cesse dans son mouvement majestueux, commence à nous inquiéter. Devant nos masures, dans nos venelles défoncées, sur nos voies victimes de la vénalité officielle, le précieux liquide limpide cesse d'être sympathique. Il se trouble, menaçant de se mouvoir où il ne faut pas.

Le voilà qui maintenant nous envahit, véloce dans sa vigueur. Il pénètre partout. Nos abris s'en inondent. Nos ruelles s'en recouvrent rageusement. Les bas quartiers, sans réseau évacuateur, sont tout en eau.

Les égouts des eaux usées, bouchés au possible, rendent gorge, les vraies fausses conduites pluviales connaissent leur crue précoce, les détritus de toutes sortes (qui traînent ça et là faute de système efficient d'enlèvement des ordures ménagères) déteignent et déterrent leur hache d'hostilité... Nos dignes quartiers se parent de tous les dangers...

Déjà, l'affolement s'empare de nous. Les travailleurs rentrent en catastrophe et les enfants sont récupérés d'urgence de l'école. Les entrées de nos masures s'ouvrent, des chaînes humaines se forment de nos pièces inondées jusqu'aux portes. Seaux et autres boîtes entrent en action pour évacuer un liquide devenu loup. Dans la panique, nous peinons pour bouter l'envahisseur hors de nos frontières. Toutes les maisonnées se mobilisent pour des résultats peu réjouissants. Le combat est inégal...

Pendant ce temps, Radio Djibouti grésille de nouvelles officielles. Le régime se rengorge à Arta devant quelques dizaines de Somaliens précipitamment rassemblés et auxquels, de remontrances en recommandations impératives, l'on exige des exploits. Avec célérité, il faut à ces Somaliens majoritairement vêtus de neuf pour l'occasion aux frais du contribuable djiboutien, arrêter des solutions sans appel. Non sans être aidés en cela par la science infuse de nos grands gouvernants...

Ismaël Omar est intarissable de leçons, la voix tonitruante, le geste injonctif, dans le style qui est le sien. Non sans ajouter de temps à autre, comme pour la forme, que les participants sont libres de réfléchir et de décider.

Puisque, selon Monsieur Ismaël Omar, la conférence de réconciliation somalienne d'Arta est libre d'entendre qui elle veut sur la crise complexe qu'elle " doit "régler, je, moi Daher Ahmed Farah, ressortissant et responsable djiboutien, souhaiterais y prendre la parole pour m'adresser quelques instants aux participants somaliens sur le sujet grave qui les préoccupe.

Je compte sur l'esprit de fraternité et de coopération des uns et des autres pour obtenir cette prise de parole.

C'est par souci de transparence que je formule ma demande par voie de presse. Par avance, merci.

Ahmed Nadji, l'artiste somalien si habile à arpenter les ruelles du régime djiboutien, n'est pas en reste. Il ne se lasse pas d'encenser le petit-fils de Guelleh Betel, de chanter à sa gloire. Nous l'entendons encore enfourchant sa luth pour entonner : " Guellow Ismaël (Ismaël le Chamelier)... ". Cela n'est pas sans nous rappeler d'autres sonorités entendues en d'autres temps du type : " Goul wadé Siad (Siad le Victorieux)... ".

Rien donc à attendre de nos " réconciliateurs " d'Arta. Il nous faut négocier comme nous pouvons avec ces eaux subitement inamicales.

Fort heureusement, les précipitations, soudain attendries, s'arrêtent en début d'après-midi. Notre soulagement est immense. Nous remercions Allah d'avoir ainsi modéré les ardeurs célestes. Nous l'avons échappé belle.

Aussi lâchons-nous, unanimes et les pieds dans l'eau : " Djibouti aussi a besoin d'une Arta nationale avant qu'il ne soit trop tard... "


POLITIQUE REGIONALE


MONSIEUR GUELLEH OUVRE " SA " CONFERENCE SOMALIENNE A ARTA

Après son report in extremis voilà près de deux semaines, la fameuse conférence de réconciliation somalienne, la 13ème du genre, convoquée par Monsieur Ismaël Omar Guelleh dans le cadre de ce qu'il a appelé son " plan de paix pour la Somalie ", s'est enfin ouverte à Arta mardi 2 mai au matin sous un chapiteau installé à cet effet sur un terrain de football de la ville d'Arta.

C'est Monsieur Ismaël Omar qui, sous bonne escorte armée comme d'ordinaire, a inauguré la réunion où, il faut le dire , il n'y avait pas foule. L'on ne se bousculait pas au portillon, en effet, et les balayages de la caméra de la télévision gouvernementale, faisaient apparaître presque autant de Djiboutiens que de Somaliens en cette séance inaugurale. Les visages potelés des dignitaires du régime, petits et grands confondus, et l'éclat à l'éclaircissant d'une certaine gent féminine étaient omniprésents.

Monsieur Ali Abdi Farah, Ministre des Affaires Etrangères et président du comité d'organisation, avouait d'ailleurs dans la journée au micro de Ghislaine Dupond de Radio France Internationale (RFI) que le nombre des participants approchait les 250 personnes. Loin donc des 1500 à 3000 participants attendus avant le report in extremis (mercredi 19 avril dernier) de la réunion. Loin aussi des 450 participants annoncés dans les journaux d'une RTD décidément fâchée avec les chiffres. Le journaliste Mohamed Daher (de la RTD), dans l'édition spéciale qu'il devait consacrer à l'ouverture de la réunion , édition retransmise par satellite vers la diaspora somalienne au prix fort (cette conférence est aussi une opération de marketing pour son initiateur), rectifiait d'ailleurs de lui-même, retenant le chiffre de 250 participants fourni par le ministre responsable de l'organisation.

Ce sont essentiellement, pour reprendre la formule gouvernementale, des membres de la société civile qui étaient présents à la réunion, à l'exclusion des chefs de guerre et autres personnalités politiques en vue. Et de fait, de nombreux visages marqués du sceau de l'âge étaient visibles, que le pouvoir présentait comme des chefs coutumiers, chose que nous ne pouvons vérifier, ce qui n'exclut point pour autant la question de la représentativité effective qui ne se confond pas avec le titre porté (réel ou usurpé).

Contrairement aux allégations fracassantes du pouvoir djiboutien, la communauté internationale n'a pas brillé par sa présence. Seuls ont fait le déplacement un représentant du Secrétaire Général de la Ligue des Etats Arabes et l'envoyé spécial du Secrétaire Général Kofi Annan des Nations Unies pour les affaires somaliennes. Aucune présence de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA), ni de son président en exercice, de la Conférence Islamique, de l'Union Européenne. Pas même les pays de l'IGAD n'ont daigné honorer de leur présence la conférence. Seuls l'Ethiopie, représentée non par son ministre des Affaires étrangères comme annoncé initialement par la RTD, mais par celui de la Coopération internationale, et le Soudan, qui a dépêché son ministre des Affaires Etrangères, étaient là. Le Kenya (pourtant annoncé par la RTD), l'Ouganda, l'Erythrée étaient absents. Même constat pour l'Egypte, pourtant vivement intéressé par les affaires somaliennes comme chacun le sait, et pour la Libye, deux pays dont le régime se prévaut régulièrement du soutien. La RTD n'avait-elle pas annoncé voilà peu que l'Egypte serait représentée à la conférence par un envoyé officiel ?

Au plan de l'atmosphère inaugurale, remarquons que l'air débonnaire et souriant perceptible du côté djiboutien de la tribune officielle tranchait avec la gravité affichée par les rares représentants étrangers (non somaliens) présents, comme avec la solennité relative des participants et autres invités. Le ridicule surgira lorsque, un artiste somalien du surnom de Yam Yam, invité à la conférence par le gouvernement djiboutien, aura cru bien faire en traitant de " dromadaires à dompter par le chamelier Guelleh " les participants somaliens à la conférence. Ajoutant que le grand-père de Monsieur Ismaël Omar était une grande figure régionale très respectée du gouverneur colonial français qui, selon lui, se précipitait à sa rencontre dès qu'il descendait de Diré-Dawa. Ce que l'initiateur du " plan de paix pour la somalie " n'a pas jugé utile de démentir...

Il faut dire que nous en avons vu d'autres sous ce régime... N'avons-nous pas lu, par exemple, voilà quelques années, dans un manuel d'histoire pour élèves de l'enseignement primaire, un stupéfiant passage présentant Monsieur Guelleh Betel comme un Ougas ? Ce qui naturellement est rigoureusement faux...

Côté discours, se sont succédé au micro les rares représentants étrangers qui ont exhorté les participants à réussir leurs travaux. Parmi eux, un imam (en poste à Djibouti) de l'Université Al Azhar d'Egypte qui, pour y avoir séjourné, aime la Somalie, a su bien jouer sur le registre de l'émotion sincère.

Prenant à son tour la parole, Monsieur Ismaël Omar, dans son allocution inaugurale, s'est montré directif à l'adresse des participants. Répétant notamment que " sa " conférence était celle de la dernière chance pour la Somalie et qu'il était mandaté par l'ensemble de la communauté internationale : son appel pour la création d'un fond pour la reconstruction de la Somalie ne s'adresse pourtant qu'au monde arabe. Démagogue, il n'omet pas de rappeler les critères auxquels doit satisfaire un bon gouvernant : son régime répond-il à ces critères ?

C'est vers treize heures que la séance s'est achevée.

Les participants se seraient ensuite organisés en cinq groupes de travail pour la suite de la conférence. Les chefs traditionnels se réunissant entre eux les deux premiers jours dans la résidence secondaire de l'ancien chef de l'Etat djiboutien, Hassan Gouled, ce que ne semblent pas apprécier les participants " politiques " qui jugent trop forte la préférence du pouvoir djiboutien pour ces " sages ".

A suivre.


MONDE DU TRAVAIL


UN 1er MAI VOLE

La fête du 1er mai 2000 est tombée sur un lundi cette année. C'était donc lundi dernier que l'événement était célébré. A Djibouti comme ailleurs dans le monde.

Seulement à Djibouti, les véritables travailleurs n'ont pas été de la fête. Ils l'ont boudée, restant tranquillement chez eux.

C'est que les locaux, le matériel et les titres de la représentation syndicale sont encore détenus par des gens dont la seule légitimité est d'avoir été désignés par le régime. Ces individus, triés en raison de leur fidélité avérée au pouvoir en place, se sont vus bombardés hauts responsables syndicaux : ils arborent depuis le mois de juillet 1999 dernier les qualités ainsi usurpées de leaders des deux centrales syndicales du pays, l'Union Démocratique du Travail (UDT) et l'Union Générale des Travailleurs Djiboutiens (UGTD).

Ce sont donc ces quelques individus qui se sont manifestés sur la place du travail l'autre jour. Non sans avoir racolé à travers la ville une poignée de figurants pour les besoins de la mise en scène.

Les véritables travailleurs et responsables syndicaux authentiques s'attellent actuellement, comme nous en avons rendu compte dans notre dernière édition, au renouvellement démocratique des structures syndicales de base pour les laver de l'ingérence gouvernementale et les rétablir dans leur légitimité perdue. Etape nécessaire à la tenue du ou des congrès de renouvellement des centrales syndicales sous le contrôle vigilant des instances internationales du Travail. Lesquelles veillent au grain depuis que le régime a été mis en demeure de se retirer de la vie syndicale où ses ingérences et autres agissements liberticides ne sont que notoires.

Encore une fois donc, c'est la mise en scène qui s'est ridiculement affichée ce 1er mai 2000, complaisamment retransmise par les média gouvernementaux, c'est-à-dire par la voix du maître. Encore une fois, c'est la grossière imitation qui s'est vautrée dans la boue du méprisable, tentant risiblement de se faire passer pour ce qu'elle n'est pas. Comme si elle avait quelque chance d'y arriver dans ce petit pays où tout le monde connaît tout le monde, et où aucune hyène ne peut passer pour une vache laitière.

N'était-ce pas ridicule que ce 1er mai, notamment avec la lecture hésitante, incertaine, embarrassée, d'une soi-disante allocution lue par un soi-disant leader syndical du nom de Sikieh dont les mots sans saveur sortaient péniblement, sucés de leur substance ? Ce personnage serait sans doute plus utile à la société au volant de sa motrice (il est conducteur de train de métier) qu'aux commandes d'une centrale syndicale requérant d'autres qualités et capacités.

Autant dire que c'était un 1er mai volé.


COMMUNICATION



LA JOURNEE MONDIALE DE LA LIBERTE DE PRESSE

C'était hier mercredi 3 mai 2000 que la Journée Mondiale de la Liberté de presse a été célébrée à travers le monde.

Cette journée commémorative était l'occasion de faire le bilan et de prendre de nouveau la mesure du combat à conduire. Pilier de la démocratie, dont l'exercice est indissociable de l'existence d'une presse libre et opérationnelle, la liberté de la presse est d'une importance vitale. L'expérience montre abondamment que partout où elle existe et s'exerce, elle contribue à humaniser les rapports gouvernants-gouvernés comme les rapports entre les autres acteurs de la société. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si le niveau de développement de la presse reflète généralement le niveau d'avancement du pays d'appartenance.

Il va de soi que les adeptes (gouvernants et autres) de la loi de la jungle n'apprécient pas la liberté de la presse et la musellent. C'est le cas chez nous à Djibouti où la presse libre n'existe pratiquement plus à force de répression. Le seul organe libre à encore paraître est le Renouveau, dont le sort (que lui réserve le régime) est des plus connus : confiscation de matériel, suspension, emprisonnement de son directeur de publication, intimidations de toutes sortes, etc. Ce qui ne l'empêche pas de tenir et d'être régulier depuis sa naissance en octobre 1992. Avec des moyens antiques, il est vrai.

Les exemples de répression de cette précieuse liberté sont d'ailleurs légion à travers ce monde dur, et l'on ne compte plus le nombre de journalistes jetés en prison ou tués : 80 d'entre eux croupissent en détention et pas moins de 34 autres ont trouvé la mort pour la seule année 1999. Des dirigeants tels que les présidents Ben Ali de Tunisie et Dos Santos d'Angola, le chef rebelle Fodé Sankoh de Sierra Leone, etc. pour ne citer que les Africains, s'illustrent régulièrement par les atteintes à la liberté de la presse dans leurs pays respectifs.

C'est dire si ce combat pour la liberté de la presse est plus que jamais d'actualité.

 

APPEL A VOUS QUI AIMEZ LA LIBERTE D'EXPRESSION

A l'occasion de la journée mondiale de la presse, il nous a paru opportun de nous adresser à nos lecteurs et lectrices et à tous ceux et celles d'entre vous attachés à la liberté d'expression et de presse, pour leur lancer un appel en faveur du Renouveau.


Cela fait plus de sept ans que cet organe existe et paraît chaque semaine. Vous êtes très nombreux à nous dire votre estime et votre attachement. Ce qui nous fait chaud au cœur et nous aide à tenir contre vents et marées.


Mais cela fait aussi sept ans que le Renouveau œuvre dans le dénuement et demeure, au plan matériel, à un stade antique. Cela pour des raisons essentiellement économiques liées à la faiblesse du lectorat djiboutien (le taux d'analphabétisatisme est chez nous très élevé et l'oralité encore la règle), d'absence de publicité (les annonceurs craignent les représailles du régime et se tournent uniquement vers la presse officielle) et à la misère sociale (beaucoup n'ont pas de quoi acheter de journal).

Le Renouveau, qui fonctionne totalement selon le principe du bénévolat, a donc besoin d'être soutenu. Il a besoin de votre soutien matériel pour s'améliorer dans sa présentation comme dans son fonctionnement. Vous pouvez le soutenir sous les formes les plus diverses, à votre convenance : abonnement de soutien, don, legs...

Naturellement, nous garantissons, à ceux et celles qui le souhaitent pour des raisons que nous pouvons parfaitement comprendre ,l'anonymat et une totale discrétion.

Le Renouveau, c'est aussi votre journal. En l'aidant, vous l'aidez à mieux porter la flamme de la liberté d'expression dans cet univers de bâillonnement et de censure créé et entretenu par un régime d'un autre âge

Nous vous remercions infiniment de votre compréhension.

La Direction


ADMINISTRATION



LES AGENTS OBOCKOIS DE L'ETAT ATTENDENT ENCORE


Les agents obckois de l'Etat, qui se plaignent de lenteurs dans le règlement de leurs solde et autres allocations familiales, ont demandé qu'il y soit remédié. Ils attendent encore que des mesures concrètes soient prises pour que ces lenteurs cessent.


Aussi interpellent-ils de nouveau le commissaire de la République chef du district d'Obock qu'ils ont saisi de cette affaire.

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