LE RENOUVEAU 366
du Jeudi 29 Juin 2000 (7 juillet 2000)
Organe d'information du PRD

Diffusion par l'ARDHD
Directeur de publication : Daher Ahmed Farah
Rédaction - Administration :
Edité par la Commission Communication du Parti
Avenue NASSER tel :35 14 74 B.P : 3570
Tirage : 1500 exemplaires . Dépôt Légal N°365

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LE RENOUVEAU


N° 366 du Jeudi 29 Juin 2000


ENVIRONNEMENT URBAIN

INCENDIE A BALBALA


Un incendie lourd de conséquences a touché samedi dernier au soir le Quartier Tranche 3 de Balbala, au 4ème arrondissement. Le sinistre s'est déclaré aux environs de vingt-et-une heures trente minutes dans un pâté de maisons en planches et tôles galvanisées. Aggravé par un vent perceptible depuis l'après-midi sur le plateau de Balbala, le feu s'est vite propagé, atteignant tout le voisinage de la maison où il s'est allumé.
Surpris pour la plupart d'entre eux dans leur sommeil, les habitants ont été pris de panique. Ils ont dû quitter dans la débandade leurs pénates. Heureusement, les riverains leur ont porté secours, les aidant à évacuer les lieux et à sauver ce qui pouvait l'être. De même, ils ont rapidement alerté les pompiers.
Lesquels, démunis et démoralisés par les retards de solde excessifs, sont arrivés en retard avec leurs modestes moyens et ont dû lutter plusieurs heures durant pour maîtriser le feu. Ils ont finalement pu venir à bout du sinistre à force d'acharnement.
Il n'empêche que l'incendie a provoqué mort d'homme, emportant à jamais une fillette de 13 ans, Hibo Elmi Askar, surprise dans son sommeil. Membre d'une famille nombreuse, ses parents (elle vivait chez sa tante paternelle Hawa Askar) ne se sont pas aperçus de son absence lors du sauve-qui-peut. Elle est tragiquement décédée, brûlée vive.
Meurtrier, le sinistre s'est également révélé très destructeur puisqu'il a ravagé pas moins de dix-sept habitations. Toutes ont été consumées par le feu, sauf l'une dont il subsiste quelques éléments.
Sur les causes de l'incendie, rien de précis n'est encore déterminé. Les habitants concernés ne semblent pas en mesure de dire ce qui a réellement provoqué le drame. " Nous nous sommes réveillés dans les flammes ", répètent-ils invariablement. Mais ce qui est sûr, c'est qu'il suffit de peu de choses pour que nos masures de planches et tôles galvanisées s'enflamment. Surtout en cet été caniculaire où l'on voit poindre le vent de khamsine.
C'est donc tout un quartier qui s'est retrouvé précipité dans la deuil et la désolation, submergé par les cendres et les odeurs du brûlé. Ce sont surtout dix-sept familles qui se retrouvent sinistrées, privés de leurs maigres biens et de leurs abris.
Les victimes n'ont enregistré aucun secours autre que la très modeste solidarité des leurs et de leurs voisins. Aucune aide (en dehors d'un peu de vivres venant de l'ONARS) n'est venue des pouvoirs publics. Le ministère de l'Intérieur et le district de Djibouti (dont relève administrativement le quartier touché) brillent par leur défaillance. " Nous voilà sans biens ni assistance ", murmure une mère de famille, les larmes aux yeux, au milieu de son abondante progéniture dont les frêles corps sont déjà marqués par l'épreuve.
Où est donc l'Office National d'Assistance aux Réfugiés et Sinistrés (ONARS) ? Qu'est-ce qu'il attend pour réagir et assister ces sinistrés comme il se doit ? Y a-t-il sinistrés et sinistrés ? Les magasins se seraient-ils déjà vidés ?
En tout cas, les victimes du feu de Balbala attendent toujours. Dans la douloureuse et insoutenable situation des sinistrés sans assistance. Dans le sort des laissés-pour-compte de toujours.
A suivre


SPORT

FOOTBALL : LA FRANCE REALISE LE DOUBLE

Oui, la France a remporté le championnat d'Europe, doublant ainsi son prestigieux titre de championne du Monde de celui très prisé de championne d'Europe.
C'était dimanche soir au terme d'un match de haut niveau contre l'Italie. Les Français, qui étaient donnés favoris, n'ont pas démarré en trombe. Ils ont même paru flotter les premiers instants. Mais très vite, en grande équipe, les Bleu Blanc Rouge ont trouvé leurs marques, imprimant leur dynamique à la partie. Ni les occasions ni la volonté de les transformer ne manquaient.
Mais les Italiens et leur grand (par la taille mais aussi par la qualité) gardien de but verrouillaient leur lucarne. Mieux, ils ouvraient la marque avec leur attaquant de pointe à la 55ème minute du jeu. Les Français accusèrent le coup quelque peu mais repartirent à l'offensive de plus belle. D'autant plus fort que les footballeurs italiens sont réputés pour la solidité de leur défense. Carte d'ailleurs largement utilisée par l'équipe italienne qui a joué à fond le verrouillage. Déjouant jusqu'à la fin le forcing français. De sorte qu'une victoire italienne par un but à zéro se profilait, devenant plus certaine au fil des minutes qui s'égrenaient.
Le temps officiel du match se terminait d'ailleurs par ce score de un à zéro favorable à l'Italie. Les supporters italiens présents au stade s'apprêtaient à donner libre cours à leur joie. A l'instar de toute l'Italie, pays de football où le ballon rond est loin d'être un sport comme un autre.
C'est dans cette ambiance lourde de fin de match que la situation sera bouleversée. Comme cela, d'une seconde à l'autre. La France marquant le but égalisateur trente secondes avant la fin du temps de récupération par Victor Wiltor, joueur d'origine africaine entré en deuxième période. Soulagement dans les rangs français. Les hommes de Zinedine Zidane écarteront ainsi une épée de Démocles sur le point de s'abattre. Prolongation, qui tournera rapidement à l'avantage des Tricolores qui, à la 7ème minute, logeront la balle au fond du filet italien par une action magistrale du franco-argentin David Trezeguet,. Instantanément, l'Italie sera tétanisée, pulvérisée, par ce que l'on appelle le but d'or depuis la réforme de la réglementation internationale du football en matière de prolongations. La France gagnera. Le dépit changera de camp. La joie aussi.
La France n'aura plus qu'à s'adonner à la fête. Grandiose fête qui commencera immédiatement au stade d'Amsterdam et sur les ondes de RFI où les journalistes sportifs français chargés du commentaire direct se laisseront aller à la joie. Jacques Chirac et Lionel Jospin, présents à la tribune, retrouveront le sourire et salueront à l'unisson le " génie extraordinaire des footballeurs tricolores ".
Partout en France, les rues seront envahies par une foule en liesse. Partout les coeurs battront au même rythme de la victoire méritée.
Encore une fois, donc, après cet historique Mondial de juillet 1998, la France est victorieuse. Pas la France minoritaire des petits esprits frileux et du repli sur soi. Mais la grande France, celle des Lumières et des Droits de l'Homme, la France plurielle, métissée, la France des temps modernes. La douce France de tous ses fils et filles aux couleurs multiples. Cette France riche de sa diversité acceptée, source de fabuleux exploits.
Belle victoire. Belle expérience.
Félicitations aux doubles champions du Monde et d'Europe.


CIVISME

LE COMMISSAIRE DE LA REPUBLIQUE CHEF DU DISTRICT DE DJIBOUTI, DAHER ISMAEL KAHIN DIT CHIDEH REPOND


Nous publions côte à côte, par souci de transparence, notre lettre ouverte de la semaine dernière au Chef du district de Djibouti, Monsieur Daher Ismaël Kahin, dit Chideh, et la réponse qu'elle a suscitée de sa part.


" Monsieur,
Tant sur le fond que dans la forme l'éditorial ainsi que votre lettre ouverte publiée à la page 4 de votre hebdomadaire le Renouveau n° 365 du jeudi 29 juin 2000 sont particulièrement calomnieux à mon égard et révèlent au grand jour votre état d'esprit particulièrement dangereux qui semble résulter d'une manipulation grossière par des individus suffisamment lâches pour se cacher derrière votre plume.
Sur le fond, votre affirmation relative à mon terrain à Balbala est non seulement fausse et mensongère mais aussi singulièrement calomnieuse. En effet j'ai acquis le terrain dont je suis propriétaire sis à Balbala Cheik Moussa plusieurs mois avant la décision administrative d'installer dans le voisinage un groupe scolaire. Au surplus et contrairement à votre affirmation mensongère le terrain que j'ai acquis n'empiète en rien sur celui destiné à l'Education Nationale.
Si vous aviez agi en vrai journaliste au surplus respectueux du Saint Coran vous m'auriez interrogé avant toute publication et vous auriez aussitôt obtenu les simples précisions qui changent complètement la nature de votre article.
Au journaliste que vous prétendez être je rappelle à cet égard que " les informations - comme les dettes - sont quérables et non portables ".
Mais votre souci n'a jamais été d'informer à propos de cette affaire mais de calomnier pour des raisons évidentes que tous les djiboutiens connaissent parfaitement.
Votre attitude est diamétralement opposée à la notion la plus élémentaire de justice car vous vous êtes contenté d'une seule version sans chercher à connaître s'il pouvait en exister une autre. Quelqu'un d'aussi malveillant vous aurait raconté que j'aurai prétendument commis un meurtre que vous vous seriez empressé de le publier sans même tenter de prendre la plus élémentaire précaution de vérification.
Cet état d'esprit dans lequel vous vous trouvez est révélateur du prétendu " état de droit " que vous concoctez pour les djiboutiens.
J'ai été encore plus consterné de lire sous votre plume que pour être prétendument heureux il ne faudrait posséder aucun titre foncier ni avoir des revenus ni posséder une grosse cylindrée laissant entendre par là que si par malheur vous accédiez au pouvoir vous feriez la chasse à la fois aux biens et à leurs propriétaires.
Dieu m'en est témoin aucun djiboutien ne saurait accepter de vous suivre dans votre folie meurtrière de vous attaquer à tous les biens privés.
En ce qui me concerne je continuerai à investir dans mon pays parce que je n'en ai pas d'autres, parce que j'y suis attaché et parce que je veux contribuer certes dans la mesure de mes moyens mais de toutes mes forces à son développement économique quelle que puisse être la morosité de la conjoncture économique du moment.
Les développements figurants dans votre éditorial du même journal sont encore plus consternants lorsque l'on sait que contrairement à votre affirmation le podium installé par le district de Djibouti à Balbala pour la nuit du 27 au 28 juin n'a subi aucune dégradation et que bien au contraire cette manifestation parfaitement nationale, populaire et sans précédent a connu une affluence telle qu'elle a provoqué votre colère enfantine.
Il en est de même en ce qui concerne les qualifications de " misérables " et " fauchés " que vous avez outrageusement employés à l'endroit des meilleurs artistes djiboutiens auxquels se sont associés aussi généreusement que spontanément d'autres artistes somaliens, congolais, indiens etc... et non des moindres.
Pour votre gouverne je vous signale que malgré la crise économique conjoncturelle qui hélas prévaut dans notre pays beaucoup de Djiboutiens ont apprécié et ont participé pour la plupart spontanément à une animation sans précédent de notre capitale de sorte que les deniers publics ont été du même coup préservés.
La liesse populaire venant surtout de la jeunesse et qui s'est prolongée tard dans la nuit du 27 au 28 juin illustre l'ambiance qui prévalait cette soirée.
En organisant les festivités de l'indépendance dans chaque arrondissement de la capitale, le District de Djibouti (c'est-à-dire non seulement le Commissaire de la République mais aussi tous ses collaborateurs sans la moindre exception) a tenu à rendre hommage dans la mesure de ses moyens à tous les martyrs de l'indépendance et attirer ainsi l'intention de la jeunesse qui n'a pas connu la lutte pour l'indépendance et encore moins les périodes sombres de la colonisation sur l'impérieuse nécessité de préserver et de perpétuer la flamme de la dignité.
Tout le monde l'a compris sauf, bien évidemment, les nostalgiques de la colonisation.
Je saisis cette nouvelle occasion pour remercier toutes les personnes dont il est impossible de donner ici les noms et qui ont préparé pour certains bénévolement et spontanément, organisé et participé à la commémoration de l'indépendance de la République de Djibouti semblable à ce qui se fait dans tous les autres pays du monde sans pourtant susciter un tel déchaînement de haine fort heureusement unique à Djibouti puisqu'il n'émane que de vous.
Je me réjouis donc d'avoir organisé les festivités marquant la fête Nationale du 27 juin et je n'hésiterai pas à les renouveler malgré la réticence des uns et des autres.
Daher Ismaël Kahin "


NDLR :
Nous constatons qu'en dépit de son abondance, le texte du chef du district, où les mots semblent employés pour eux-mêmes et non pour ce qu'ils signifient, n'apporte pas le moindre début de preuve à l'appui de ses allégations. Que ce soit pour ce qu'il appelle les " festivités de l'Indépendance " ou le terrain de Balbala Cheik Moussa, notre concitoyen assène seulement ses " vérités ". Pour notre part, loin de polémiquer sur une commémoration qui a fait couler le sang, nous nous bornerons à publier un extrait du schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme qui établit clairement que le site où Monsieur Daher Ismaël Kahin prétend avoir acquis un terrain à bâtir appartient intégralement à l'Etat qui l'a réservé aux " équipements à créer " pour reprendre la terminologie du schéma directeur. Monsieur Kahin ne conteste d'ailleurs pas dans sa réponse qu'un groupe scolaire est prévu en ces lieux.
Ce que nous souhaitons souligner à l'adresse de notre concitoyen et aîné, Monsieur Daher Ismaël Kahin, c'est que seul le souci du bien commun nous anime. Ce que le serviteur public qu'il est censé être devrait aisément comprendre. Servons ensemble l'intérêt général, vous par votre action administrative, nous par notre engagement citoyen, et le campement sera bien gardé, pour employer une expression pastorale que nous affectionnons.
Nous pouvons sans peine concevoir qu'après plus de deux décennies de pensée unique et de verrouillage tous azimuts, le sens ancestral de l'exercice démocratique se soit émoussé chez certains, mais cela ne nous paraît nullement insurmontable. Persévérons et l'esprit citoyen s'enracinera pour le bien de tous.



LETTRE OUVERTE AU COMMISSAIRE DE LA REPUBLIQUE , CHEF DU DISTRICT DE DJIBOUTI MONSIEUR DAHER ISMAEL KAHIN DIT CHIDEH *
par DAF
(Renouveau n°365 du jeudi 29 juin 2000)


Cher concitoyen,
Je ne puis me retenir de saisir ma plume de pasteur nomade pour m'adresser à cet autre pasteur nomade que vous êtes. Je me permets de m'adresser à vous sur un sujet qui m'interpelle et me préoccupe. Tout autant d'ailleurs que les autres consciences pastorales normalement constituées.
Il s'agit du terrain sis à Balbala Cheik Moussa sur lequel, semble-t-il, vous êtes en train d'édifier une jolie villa personnelle. Après l'avoir entouré, non sans une certaine précipitation, d'un haut mur d'enceinte ; ce qui vous laisse, une fois la villa achevée, un espace assez vaste pour recevoir d'autres constructions.
Ce que je souhaite vous dire, cher aîné, c'est que vous suscitez l'indignation générale. Tout Djibouti bruit de protestations, auxquelles je souscris, contre votre chantier. Pour autant que je sache, nos concitoyens sont unanimes à condamner votre construction pour la simple raison que le terrain qui l'accueille appartiendrait à l'Etat, plus exactement au ministère de l'Education Nationale qui le destine à la réalisation d'un groupe scolaire. Ce serait donc le terrain d'un équipement social que " vous vous seriez attribué " pour reprendre l'expression souvent entendue à votre endroit concernant cette parcelle.
J'avoue que cette affaire me révulse au plus haut point. Je vois en effet l'avenir d'un enfant assassiné sous chaque parpaing du chantier en question, si telle est la vérité. Pourquoi vouloir priver notre progéniture de son école alors même que l'espace libre abonde à Balbala ? D'autant que vous ne manquez pas de titre fonciers. Je ne parviens pas à me l'expliquer. Un appétit foncier, pour ne pas dire mercantile, exaspéré, comme je me le laisse répéter partout où j'interroge sur les motivations qui président à votre chantier ? Mais même cela doit avoir des limites, si toutefois il correspond à la vérité !
Cher aîné, je n'ai, moi, aucun titre foncier, encore moins des revenus de rente ou de grosses cylindrées rutilantes à air conditionné. Pour autant, je ne me porte point mal. Je suis même très heureux.
C'est que le bonheur ne réside point dans l'accumulation matérielle douteuse ni dans la fuite en avant. Il réside dans la paix intérieure , dans cet accord avec soi-même visiblement si difficile à réaliser pour certains.
" Ne fais ni ne tolère l'injustice ", nous enseigne la sagesse pastorale, digne représentante de la conscience universelle. Le Saint Coran le confirme qui commande de faire le bien et de se garder du mal.
Cher concitoyen, loin de moi toute idée de vous seriner des leçons. Je vous fais seulement part de mon sentiment. En prenant l'opinion nationale et... internationale à témoin.
J'espère vivement que vous comprendrez le sens de ma démarche et réagirez positivement.
Une telle réaction de votre part, outre qu'elle sauverait beaucoup de nos enfants, vous grandirait, car elle apporterait la preuve que vous n'êtes pas au-dessus de la loi, que vous avez du cœur et que vous êtes capable de ne pas persister dans l'erreur.
Très concitoyennement à vous.


MONDE

LES ETATS-UNIS D'AMERIQUE COMMEMORENT LEUR 224ème ANNIVERSAIRE

Les Etats-Unis d'Amérique ont célébré mardi 4 juillet 2000 dernier leur 224ème anniversaire de la proclamation de leur Indépendance, qui a marqué l'émancipation des treize colonies originelles du Nouveau Monde de la Couronne britannique. Cet événement national fondateur donne chaque année lieu à des réjouissances officielles comme à des festivités populaires sur le territoire américain.
A l'extérieur des frontières américaines, la célébration de la fête nationale est essentiellement le fait des ambassades accréditées auprès des gouvernements étrangers. Elles organisent des réceptions auxquelles elles convient les Américains résidant sur le territoire d'accréditation mais aussi les officiels et les acteurs en vue du pays d'accueil.
C'est ainsi qu'à cette occasion l'ambassade des Etats-Unis d'Amérique à Djibouti a organisé le mardi 4 juillet 2000 de 19 à 21 heures, sous la houlette de Madame l'Ambassadeur Lange Schermerhorn, une réception dans l'enceinte de la chancellerie.
Un grand nombre d'invités ont participé à la soirée où l'on était loin de la disette régnant en nos contrées puisque l'on pouvait manger et boire à volonté. Des officiels djiboutiens, des membres de l'opposition djiboutienne, des diplomates étrangers, des acteurs de la société civile nationale, des officiers français... souvent accompagnés de leurs épouses, étaient là qui honoraient de leur présence cette réception commémorative de l'Indépendance de ce qui est devenu la Superpuissance Mondiale que l'on connaît.
Comme il se doit, Son Excellence Lange Schermerhorn a prononcé un discours. Elle a rappelé le chemin parcouru par son pays, la construction institutionnelle américaine fondée sur les principes éprouvés de la démocratie universelle, et a rendu hommage à la sagesse des fondateurs de sa nation. Elle a souligné l'effort constant de perfectionnement démocratique à l'œuvre aux Etats-Unis d'Amérique.
Concernant Djibouti, Madame l'Ambassadeur a évoqué le potentiel prometteur de notre pays et sa vocation à devenir un modèle démocratique pour le continent africain. A cet égard, elle n'a pas manqué de saluer la signature de l'accord-cadre du 7 février 2000 entre le Front pour la Restauration de l'Unité et de la Démocratie (FRUD) dirigé par le président Ahmed Dini Ahmed (et allié de l'opposition civile) et le gouvernement, ainsi que les négociations en cours pour sa mise en œuvre dans l'intérêt de tous les Djiboutiens et Djiboutiennes.
Elle a également exhorté les participants à la conférence de réconciliation somalienne d'Arta à saisir l'occasion qui s'offre à eux pour aboutir à la réconciliation de tous les Somaliens.
Madame Schermerhorn a terminé son discours par une touche personnelle liée à son départ prochain de notre sol. Elle a tenu à dire son attachement pour notre pays et à remercier tous ceux et toutes celles, djiboutiens et non djiboutiens, qu'elle a pu connaître et apprécier sous nos cieux.
Nous la remercions à notre tour et lui souhaitons bonne fin de séjour.


NECROLOGIE

MOHAMED AHMED N'EST PLUS !

Mohamed Ahmed dit Qeysaytu est décédé le mercredi 28 juin à Obock-ville, des suites d'une longue maladie.
Mohamed Ahmed était connu et apprécié par ses concitoyens pour sa générosité et sa sincérité envers les gens.
Mohamed Ali Dagueh, porte-parole de l'association des Obockois déplacés, Kamil Houmed dit Platini, Ali Mohamed Dato, Abdo Mola, l'imam de la mosquée d'Obock ainsi que le corps médical d'Obock adressent leurs sincères condoléances à la famille du défunt. Allah l'accueille parmi les siens et que la terre d'Obock lui soit légère.
De même, le président du PRD, Daher Ahmed Farah, le Bureau national ainsi que les militants et sympathisants du Parti adressent leurs sincères condoléances à la famille du défunt. Allah l'accueille en son Paradis Eternel. Amin.


MOUSSA HASSAN BOUH DISPARAÎT

Moussa Hassan Bouh est décédé samedi dernier 1er juillet 2000 à l'hôpital général Peltier.
Né en 1945 à Djibouti, Moussa était un grand patriote et un militant de première heure de la démocratie. Il militait dans les rangs du Parti du Renouveau Démocratique (PRD) où il comptait au nombre des responsables de la 4ème fédération.
C'était un homme pieux, versé dans la connaissance de l'Islam.
Il laisse trois épouses et huit enfants (4 garçons et 4 filles).
Le président du PRD, Daher Ahmed Farah, le Bureau national ainsi que les militants et sympathisants du Parti adressent leurs sincères condoléances à la famille du défunt. Allah l'accueille en son Paradis Eternel. Amin.


IBRAHIM MOUSSA NOUS QUITTE

Ibrahim Moussa Farah est décédé dimanche 2 juillet 2000 à Djibouti.
Né en 1944 à Djibouti, Ibrahim Moussa était un digne fils du pays. Très connu et apprécié de ses concitoyens, il s'était imposé comme un entrepreneur de travaux publics et privés dynamique et sérieux. C'était un homme d'honneur et de cœur.
Il laisse derrière lui une famille nombreuse de neuf enfants et l'image méritée d'un grand Djiboutien.
Le président du PRD, Daher Ahmed Farah, le Bureau national ainsi que les militants et sympathisants du Parti adressent leurs sincères condoléances à la famille du défunt. Allah l'accueille en son Paradis Eternel. Amin.


 

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