Avis
: nous ne pouvons pas vérifier toutes les informations transmises
par les lecteurs. Nous rappelons que les courriers des lecteurs
sont publiés sous leur seule responsabilité et que
l'action de l'ARDHD se limite à les insérer dans ces
colonnes en ajoutant la mention 'Lecteur". Pour des raisons
de sécurité les publications sont anonymes, mais l'ARDHD
conserve le double des messages E-Mail. L'ARDHD s'engage en contrepartie
à publier les réponses à ces courriers et/ou
les rectificatifs.
30/11/01
Lettre ouverte à DAF, Président du PRD
Question
à M. Daher Ahmed Farah Président
du PRD - Parti du Renouveau Démocratique.
Dans
la mesure où votre mandat de Président du PRD
a expiré, nous les jeunes Djiboutiens résidents
au Canada, nous voudrions connaître les raisons pour
lesquelles il n'y avait pas de candidat à votre succession
?
Pour quelles
raisons, le vice-président du parti M. Haissama ne
s'est-il pas porté candidat, ainsi que M. Souleiman
Farah Lodon qui, comme on s'en souvient, avait
démissionné du Gouvernement sous le règne
du vieux Gouled, afin (non pas de protester contre les actes/orientations
politiques de Gouled) de suivre son ami et très regretté
feu M. Mohamed Djama Elabe.
De même
nous n'avons pas été informés dans votre
journal sur les conditions dans lesquelles cette élection
s'est déroulée. Vous affirmez avoir obtenu la
majorité des votres des militants, certes. Mais il
faut quand même avouer que le siège du PRD, avenue
Nasser, est un mabraze que ne fréquentent que les membres
de la tribu du Fondateur de ce parti d'opposition.
Cher DAF
comment peux-tu m'expliquer à moi (Mohamed Ali Nasser,
honorablement connu à Ottawa) les raisons pour lesquelles,
le 12 octobre 2001, lors de mon voyage à Djibouti,
tu as refusé mon adhésion au parti, en m'opposant
le fait que je n'étais pas originaire de la tribu des
Fourlaba ?
J'avais
alors demandé à ceux qui croient que le Parti
est aux mains d'une tribu (et qui sont nombreux a broutter
cette herbe diabolique qu'est le khat) si le parti était
toujours sous domination tribale ?
Cher DAF,
vous devriez vous regardez en face dans une glace et ne pas
vous cacher la verité : vous pratiquez la même
politique tribale que Guelleh et son régime.
Cher
DAF, comment allez vous nous expliquer que le parti n'a pas
jusqu'à aujourd'hui une liste de ses militants à
l'exemple du PND de M. Aden Robleh Awaleh. Les seuls militants
que j'ai rencontrés à Djibouti continuent à
vous soutenir parce qu'ils appartiennent à la même
tribu.
Je ne
suis pas du genre à raconter des "conneries",
mais je fais le constat de ce que j'ai vu et entendu lors
de mon voyage au pays.
J'attend
votre réponse avec beaucoup d'intérêt.
Cordialement,
Mohamed
Ali Nasser
____________________
________________
29/11/01
Ahurissant : la femme d'un journaliste privé de son
emploi sur simple décision du dictateur de Djibouti
et qui plus est rétroactive.
Le
Président
NOTE D'INFORMATION N° 25/01/LDDH
DU 28 NOVEMBRE 2001
Même en temps de guerre les femmes, les enfants et les
vieillards sont épargnés. On ne s'attaque jamais
à ces personnes fragiles !
Cette
Note d'Information fait suite à une visite, du Président
de la LDDH au Ministre de l'Emploi M. Mohamed Abdillahi, au
début du mois béni du Ramandan.
Deux points furent évoqués durant cette visite
:
- 1°) le problème syndical ;
- 2°) l'incompréhensible licenciement d'une courageuse
épouse d'un membre de l'Opposition djiboutienne et
de surcroît Journaliste.
Sur le problème syndical, la réponse du Ministre
paraît encourageante.
Néanmoins
la publication rapide dans le Journal Officiel du Décret
présidentiel relatif à la réintégration
global de tous les syndicalistes, révoqués pour
et dans l'exercice de leurs activités syndicales, ne
pourra que confirmer une certaine volonté politique
en faveur de la Paix civile et de la concorde civile, obligatoire
en cette période de crise généralisée.
Tout
en encourageant le Gouvernement à respecter tous les
Droits syndicaux tant prévus par notre Constitution
nationale que par les Instruments Internationaux, tout en
encourageant le Gouvernement à respecter tous les Textes
ratifiés, toutes les Conventions signées et
tous ses engagements auprès du Bureau International
du Travail ( BIT ), la Ligue Djiboutienne des Droits Humains
(LDDH ) réitère ses souhaits :
- 1°) de la réintégration, indemnisation
des syndicalistes révoqués :
a) l'un
des passages des conflits à la Paix sociale implique
la stricte application des Conventions avec le BIT et ratifiées
par la République de Djibouti, ainsi que la stricte
application du Titre II de la Constitution.
b) Tout
ancien fonctionnaire ou conventionné, qui a été
licencié pour des raisons syndicales, sera réhabilité
et réintégré dans tous ces droits.
Pour le règlement de la situation des travailleurs
abusivement licenciés pour des raisons syndicales ;
ils pourront selon leur statut respectif et leur âge,
prétendre aux points suivants :
Réintégration globale de tous les travailleurs
( abusivement licenciés pour activités syndicales
) dans leur Corps d'origine ( secteur public ou privé
) ;
Versement à chaque travailleur de la totalité
des salaires et/ou rémunérations depuis leur
licenciement ;
Mise à la retraite ;
Rachat des annuités manquantes ;
Remboursement des cotisations.
Sur
la non ingérence et la réalisation d'élections
syndicales libres, il est demandé au Chef de l'Etat
:
1°)
d'ordonner aux membres du Gouvernement et de l'Administration
à ne pas s'immiscer dans les affaires intérieures
des syndicats des travailleurs djiboutiens ;
2°)
d'ordonner la libre exécution pour la réalisation
et la concrétisation d'élections démocratiques
tant au niveau de la base que celui des dirigeants syndicalistes,
tant à l'échelle de la Fédération
Syndicale, que celui de la Confédération, et
ceci, sans aucune ingérence de " l'Appareil de
l'Etat ".
Quant à l'incompréhensible licenciement d'une
femme marié travaillant au Ministère des Finances,
d'une courageuse épouse et mère d'enfants, et
qui se bat au quotidien pour l'harmonie et l'épanouissement
de son foyer, de sa famille, même si son mari se bat
pour la transparence des Deniers Publics :
La LDDH demeure encore sidérée de la persistance
d'une politique foncièrement dictatoriale, de cette
politique foncièrement abusive, de cette politique
systématiquement et délibérément
appliquée, de cette politique qui bénéficie
encore de " la couverture de l'impunité "
En effet, par Note de Service du Directeur des Recettes et
des Domaines M. Ibrahim Hamadou Hassan, Madame ANISSA BARKHAD
SOUBAGLEH a été
" pour compter du 16 juin 2001, mise à l'écart
du service en attendant de statuer sur son cas de façon
définitive "
Par Décision
2001-0777/PR/MESN du 10 octobre 2001 du Secrétaire
Général du Gouvernement M. Mohamed Hassan Abdillahi
a décidé : " Madame ANISSA BARKAT SOUBAGLEH
est révoquée pour abandon de poste La
présente décision qui prendra effet à
compter du 5/09/1999 "
Cette
Décision qui ne se réfère à aucune
des Décisions prévues par le Statut des Fonctionnaires,
à aucun visa des textes qui réglementent le
Corps de l'Administration Générale de la République
de Djibouti.
Cette
Décision, qui prend effet à compter du 5 septembre
1999, c'est-à-dire à compter de la période
où son mari a été condamné en
tant que Directeur de publication et pour avoir publié,
(tout comme son confrère le Journal la Nation financé
par le Ministère des Finances), pour avoir tout simplement
publié un Communiqué de Presse du Président
Ahmed Dini (lorsque ce dernier combattait le régime
en place), alors que POURTANT tous les éléments
du Frud-Armé ont bénéficié de
l'Amnistie Générale.
Cette
Décision est incompréhensible, inadmissible,
totalement absurde.
Cinq mois
après la signature du 12 mai 2001 relative à
la Paix des Armes entre les combattants du Frud et le Gouvernement,
cinq mois après on révoque une femme, parce
qu'elle est l'épouse d'un journaliste qui avait, peut-être
dénoncé les absurdités de la guerre fratricide,
qui avait probablement récidivé en publiant
des pièces de la comptabilité publique, pièces
comptables, qui sont par principe publique, d'autant plus
que le FMI, la Banque Mondiale, l'Union Européenne,
ainsi que l'ensemble des Bailleurs de Fonds qui respectent
les Droits Humains, exigent la stricte application de la politique
de la Bonne Gouvernance par la Transparence publique.
Par ces
motifs, la Ligue Djiboutienne des Droits Humains exige, et
demande aux Ministres de l'Emploi et celui des Finances, de
ne ménager aucun effort pour que Madame Anissa Barkat
Soubagleh soit réintégrée et indemnisée
par l'annulation pure et simple de la Décision arbitraire
et surtout illégale du 10 octobre 2001
____________________
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28/11/01
Les organisations de défense des droits de l'homme
au soutien de la loi belge relative à la compétence
universelle (Information transmise par
Freeman qui a déjà publié plusieurs articles
sur ce sujet)
La
loi belge s'inscrit dans un mouvement général
pour traduire en justice ceux qui commettent des atrocités.
Les poursuites basées sur la compétence universelle
sont un élément essentiel dans la construction
nouvelle d'une justice universelle. Elles sont importantes
pour en finir définitivement avec l'impunité
qu'organisent eux-mêmes les tyrans et les tortionnaires
dans leurs propres pays.
Human Rights Watch, la Fédération Internationale
des Ligues des Droits de l'Homme et la Commission Internationale
de Juristes
(Bruxelles,
26 novembre 2001) Trois des principales organisations internationales
de défense des droits de l'homme ont apporté
aujourd'hui leur soutien à la loi belge de 1993 qui
permet la poursuite en Belgique de responsables d'atrocités
commises à l'étranger.
Human
Rights Watch, la Fédération Internationale des
Ligues des Droits de l'Homme (FIDH) et la Commission Internationale
de Juristes ont déclaré que cette loi, qui met
en oeuvre le principe de la " compétence universelle
", est essentielle pour empêcher les responsables
de graves crimes de droit international d'échapper
à la justice.
Une loi
de 1993, modifiée en 1999, rend les tribunaux belges
compétents pour poursuivre toute personne accusée
de génocide, crimes contre l'humanité et crimes
de guerre indépendamment d'une quelconque connexion
du crime avec la Belgique et sans que la présence sur
le territoire belge de la personne accusée soit requise.
"
La loi belge s'inscrit dans un mouvement général
pour traduire en justice ceux qui commettent des atrocités
" ont ajouté les trois organisations. " Les
poursuites basées sur la compétence universelle
sont un élément essentiel dans la construction
nouvelle d'une justice universelle. Elles sont importantes
pour en finir définitivement avec l'impunité
qu'organisent eux-mêmes les tyrans et les tortionnaires
dans leurs propres pays. "
En application
de cette loi, des plaintes ont été déposées
en Belgique contre un nombre important de criminels soupçonnés
de graves violations des droits de l'homme, en particulier
contre le Premier Ministre israélien, Ariel Sharon
et l'ancien dictateur du Tchad, Hissène Habré.
Au cours
d'un procès qui fera date, quatre rwandais furent condamnés
le 8 juin 2001 par un jury belge qui les a reconnus coupables
de participation au génocide qui a ensanglanté
leur pays.
Cependant,
la loi est devenue la cible de critiques et d'attaques récentes
principalement sur tois fondements. D'abord, des politiciens
belges soutiennent que les possibilités qu'offre la
loi ont attiré sur le sol belge toutes les poursuites
intentées pour violation des droits de l'homme de par
le monde. Ensuite, la République Démocratique
du Congo (RDC) a attaqué la Belgique devant la Cour
Internationale de Justice soutenant qu'un mandat d'arrêt
délivré contre l'un de ses ex-ministres des
affaires étrangères violait le droit international.
Enfin, une cour d'appel va entendre ce mercredi les arguments
des avocats de Sharon et du ministre congolais qui soutiennent
que la loi ne peut s'appliquer que si les personnes poursuivies
sont présentes sur le territoire belge.
Comme
la loi qui a permis l'arrestation du Général
Augusto Pinochet à Londres pour des crimes commis pour
la plupart au Chili et ce en exécution d'un mandat
délivré par un juge espagnol, la loi belge se
fonde sur le principe de la " compétence universelle
", applicable aux atrocités les plus choquantes.
Ce principe, appliqué très clairement par le
Tribunal de Nuremberg après la seconde guerre mondiale,
établit que tout pays a un intérêt à
traduire en justice les responsables des crimes les plus sérieux
de droit international, quelque soit le lieu où le
crime a été commis et quelque soit la nationalité
des responsables ou de leurs victimes.
L'une
des raisons de l'existence en droit international du principe
de la compétence universelle est de s'assurer qu'il
n'existera pas de " hâvre de paix" pour ceux
responsables des crimes les plus graves.
Selon
les organisations, l'un des moyens pour éviter que
toutes ces plaintes soient déposées en Belgique
serait que d'autres pays adoptent des lois similaires sur
la " compétence universelle " au lieu d'attaquer
systématiquement la loi belge.
En réalité,
plusieurs autres pays ont déjà adopté
des lois équivalentes en mettant en uvre dans
leur droit national les dispositions du Statut de Rome de
1998 portant création de la Cour pénale internationale.
Cette Cour commencera à fonctionner quand 60 Etats
auront ratifié le Statut, ce qui devrait être
le cas en début d'année prochaine.
Des tribunaux
en Autriche, en Allemagne, au Danemark, en France mais encore
en Suisse ont déjà appliqué le principe
de la compétence universelle à des personnes
accusées de crimes commis pendant les conflits en ex-Yougoslavie
et au Rwanda.
Les organisations
internationales précisent que le cas d'Hissène
Habré illustre parfaitement l'importance de la loi
belge pour traduire en justice les responsables des pires
crimes de droit international. En février 2000, un
juge sénégalais, pays d'exil d'Hissène
Habré, avait inculpé l'ex-dictateur qui dirigea
le Tchad de 1982 à 1990, pour complicité de
crimes contre l'humanité et complicité d'actes
de torture et de barbarie et l'avait placé en résidence
surveillée. Pour la première fois, un ancien
chef d'Etat africain était inculpé par la justice
d'un autre pays africain. Mais le 20 mars 2001, la Cour de
Cassation du Sénégal a déclaré
les juridictions de ce pays incompétentes pour juger
de crimes commis au Tchad en l'absence d'incorporation des
lois de procédure nécessaires. Cependant, certaines
victimes de l'ancien dictateur, dont plusieurs ressortissants
belges, cherchent maintenant à faire extrader Habré
vers la Belgique pour y être jugé. Le Président
sénégalais Abdoulaye Wade s'est récemment
engagé, après une demande du Secrétaire
Général des Nations Unies Kofi Annan, à
garder Habré au Sénégal en attendant
une demande d'extradition émanant des autorités
belges. L'affaire est maintenant instruite par Monsieur Daniel
Fransen, juge d'instruction près le tribunal de première
instance de Bruxelles.
La
loi belge sur la compétence universelle représente
une avancée remarquable et consacre un outil essentiel
de la lutte contre l'impunité.
____________________
________________
28/11/01
Réponse au message de M Dahan du 14/11/01 (Lecteur)
Dans
votre courrier " Guelleh complice du terrorisme international
du 14 novembre 2001, vous donnez votre point de vue sur le
terrorisme de Guelleh".
Vous
dites qu'une délégation, dont faisait partie
Monsieur ALI ABDOU, directeur du monde arabe, proche d'AHMED
DINI, s'est rendue en Irak.
Subitement
vous tenez des propos de corruption à son égard.
La
question est Pourquoi ? Et d'où vous est venue l'idée
de parler de lui ?
D'habitude,
vous vous acharnez sur DINI. Est-ce que l'on doit comprendre
que vous lui laissez un moment de répit ? Est-ce que
l'on doit supposer que le prochain sur la liste sera Monsieur
AHMED YOUSSOUF ? Mais cela est certainement déjà
fait !
Si
nous nous référons à l'histoire, Monsieur
ALI ABDOU a gravi les échelons d'une manière
intègre et s'est toujours acquitté de ses lourdes
responsabilités.
Si vous le désirez, je vous ferai part du brillant
parcours de son Excellence ALI ABDOU SULTAN.
Comme
vous le savez, Monsieur ALI ABDOU est un homme respectueux
et honorable dans le milieu afar.
N'êtes-vous
pas vous-même corrompu ? Puisqu'au terme de votre diplomatie,
vous avez préféré la fuite contrairement
à ce dernier qui est rentré pour occuper la
direction du monde arabe et affronté au quotidien Monsieur
MOUMIN BAHDON.
DINI vous a donné une chance en vous ramenant à
Djibouti. Chance que vous n'auriez jamais dû prétendre.
Je
comprends que vos écrits ne parvenant pas aux chevets
de Guelleh, vous vous en prenez aux nobles personnalités
afars.
Je
vous rappelle que les afars n'ont pas besoin d'un dirigeant
comme vous. Laissez les hommes tel que Monsieur MOHAMED KADAMY
travailler
Koinatou
____________________
________________
27/11/01
LA MALEDICTION : RDD-SA . Par
FREEMAN
C'est
l'histoire d'un homme - ce n'est pas du Coluche - qui commence
à être désabusé, blasé par
l'existence sur terre. Il a eu tout ce qu'il désirait.
Un pays pour accomplir tous ces fantasmes de mégalomane
(un château pour demeure; un Boeing pour ses périples;
un peuple à sa merci; une opposition pour chanter ses
louanges; des courtisans qui ne réfléchissent
qu'à travers lui; etc ...)
Quant
aux expériences de la vie, il a tout fait, tout imaginé,
au point qu'il s'est vu attribuer le titre glorieux de Génie
de la Corne. En science politique, cette homme est un créateur,
un pure Génie!. C'est en quelque sorte le Docteur MENGUELE
(Docteur fou du régime NAZI qui a pratiqué des
expériences que la morale et l'éthique médicale
réprouvent) de la politique. Tout comme le Dr Menguelé
, cet homme s'est adonné aux pires expériences.
Il a réussi à faire adopter à tout un
pays " la vie dans le mensonge ". Et ça marche
!
Si ce
n'était pas une histoire inventée de toute pièce,
on aurait pu penser, et à raison, que ce pays et cet
homme ne sont sortis que de l'imaginaire d'un auteur d'épouvante.
Je dis
et redis que c'est une fiction. Ce pays n'existe pas et ce
peuple n'existe pas! C'est en quelque sorte un conte.
Cet homme
assoiffé de nouveautés et d'expériences
inédites a décidé de se séparer
de son joujou, la RDD - SA (toute ressemblance ou rapprochement
avec la République De Djibouti - Sté Anonyme
n'est que le fruit du hasard ). Il a pensé à
une grosse vente aux enchères par lots. C'est une technique
qui lui aurait réussi par le passé. Ainsi, s'est-il
dit: " au lieu de vendre une usine, un port ou un hôtel,
je vendrai tout un pays avec sa population. C'est juste une
question de dimension. La chance ne sourit-elle pas aux audacieux
".
Notre
Génie de la Corne salivait d'avance à l'idée
de se séparer de son joujou pour en trouver un autre
plus excitant et plein de rebondissements. Il songeait à
ce pays voisin où le sang coule à nouveau, où
il y a des intrigues à fomenter, des assassinats à
programmer, des coups bas à donner etc .. Cela lui
rappelle la belle époque où il était
sur le terrain. Le temps où il s'occupait de la sécurité
du territoire et de la police politique. L'époque où
il exerçait, la main dans le cambouis, ses talents
de magicien en faisant disparaître à jamais le
moindre opposant.
Le jour
de la vente aux enchères, il frétillait d'impatience
derrière un rideau . Les prix sont annoncés,
les enchères ne décollent pas et les acheteurs
se faisaient rares. Il s'étonne et demande à
l'un de ses conseillers : mais que se passe t - il ? je ne
vois aucun acheteur ? Après quelques tentatives ratées,
il fallait se rendre à l'évidence et accepter
le verdict :
"
Les quelques acheteurs qui se sont présentés
pour une éventuelle acquisition n'étaient autre
que vos hommes de paille. Cela reviendrait à racheter
d'une main ce que vous aviez vendu de l'autre. Vous pensez
!
Pour le
reste, il n'y a personne qui ose imaginer acheter votre Sté
RDD-SA. D'une part, ils en ont pas les moyens et d'autre part,
ils pensent que vous êtes le mieux placé pour
la gérer".
Triste
et abattu, il se drape le visage avec le rideau derrière
lequel il se cachait pour pleurer son désespoir. Il
pense que cette RRD-SA est une malédiction que le suivra
jusqu'au dernier jour. Et il se dit : "J'ai quand même
tout fait pour m'en défaire et m'en séparer.
Qu'on ne vienne pas me reprocher mon attachement à
ce joujou. Mon salut et ma libération ne peut venir
que des habitants de la RDD-SA. C'est à eux de me jeter
dehors et c'est encore à eux de me libérer de
cette malédiction."
Je laisse
la liberté d'imagination à chacun d'entre vous
pour trouver la morale qu'il faudrait tirer de cette histoire.
Encore faut-il qu'il en existe une !
FREEMAN ____________________
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25/11/01
ARRIBA : dix ans dans quelques jours ...
Le
18 décembre 1991,
les forces spéciales djiboutiennes investissaient la
cité d'Arriba en plein centre de Djibouti et enfonçaient
les portes des maisons. Elles ont forcé tous les habitants
à sortir et à se rassembler au centre de la
cité.
C'est
alors que les militaires ont commencé à tirer
froidement sur la foule cernée et prise au piège
mortel, faisant 59 morts (hommes, femmes et enfants) et de
nombreux blessés.
Seule
l'intervention d'un hélicoptère de l'Armée
française, qui a filmé la scène, a probablement
permis d'éviter encore pire ....
A
l'époque Guelleh était le patron hiérarchique
des forces de sécurité qui ont perpétré
ce crime qui pourrait lui être attribué dans
l'avenir.
Chaque
année, les associations appellent tous les Djiboutiens
résidant à l'étranger à manifester
devant les Ambassades de Djibouti dans le monde. En particulier
à Paris où les manifestations du souvenir ont
été organisées depuis dix ans sans défaillance,
pendant plusieurs années à l'appel de l'ARDHD
et ensuite à l'appel des associations de Djiboutiens
qui ont pris effectivement le relais.
Cette
année pour la commémoration du dixième
année de ce crime contre l'humanité, nous appelons
toutes les Associations de Djiboutiens à s'organiser
dans leurs pays respectifs pour conduire une manifestation
pacifique devant les Ambassades de Djibouti le 18 décembre
2001, en souvenir de toutes ces victimes civiles et innocentes.
Nous
les remercions de nous adresser la copie de leurs appels qui
seront reproduits dans nos bulletins, pour assurer la diffusion
la plus large au sein
des communautés djiboutiennes à l'étranger.
____________________
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24/11/01
Lancement d'une enquête sur les conséquences
positives ou négatives des accords du 12 mai 2001
Après
quinze mois de soi-disant négociation, Dini pour le
Frud-Armé et Guelleh pour le gouvernement djiboutien
signaient, dans l'urgence la plus absolue, le 12 mai 2001
(fort opportunément à la veille de la conférence
de Bruxelles sur les aides aux pays pauvres) un accord de
réconciliation nationale.
Cet
accord a été très critiqué (y
compris par certains dirigeants du FRUD) car il ne semblait
pas apporter de grandes nouveautés, excepté
la fin des combats (ce qui n'est pas négligeable !
). Certains voyaient même un retrait par rapport aux
accords précédents signés avec une autre
fraction du FRUD.
Bref,
c'était il y a six mois. Que s'est-il passé
depuis ?
nous
n'avons que peu d'information et nous lançons une enquête
pour savoir ce que les Djiboutiens pensent aujourd'hui de
cet accord et surtout ce qu'il leur a apporté ou ce
qu'il ne leur pas apporté.
Nous
remercions tous les Djiboutiens qui se donneront la peine
de nous écrire (anonymat garanti) pour nous exprimer
leur sentiment sur les points ci-dessous :
Que
pensez-vous de cet accord ?
que
vous a-t-il apporté, à vous et au pays ?
Quels
sont les points auquel il n'a pas répondu et sur lesquels
vous avez le sentiment de n'avoir rien obtenu ?
Mais
aussi, que sont devenus les militaires du FRUD. Se sont-ils
tous rendus ou certains continuent-ils à assurer une
vigilance dans le maquis ?
Ceux
qui se sont rendus, ont-ils été indemnisés
ou ont-ils été réintégrés
dans l'armée ou dans la police comme le prévoyaient
les termes de l'accord ?
Beaucoup
de questions au sujet desquelles, il serait intéressant
de faire un point objectif et un numéro spécial
de notre publication.
Les résultats seront publiés dans les prochaines
semaines.
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24/11/01
Une nomination "remarquée" dans l'ordre des
Brosses à reluire pour l'auteur de l'article "Point
de vue" paru dans le journal LA NATION N° 91
du 12/11/01
nous
accueillons l'auteur de cet article, qui signe DIG DIG (et
dont nous espérons bien vite connaître le nom)
au sein des Brosses à reluire au grade de Lèche-bottes
avec mention spéciale.
Nous
vous soumettons cet article qui est caractéristique
du type de communication des dictatures : nier l'évidence
et affirmer le faux. Nous vous le soumettons, car si la situation
des Djiboutiens n'était pas aussi catastrophique, nous
aurions envie d'en rire !
Pour
un peu plus de patriotisme (Extrait de La Nation N° 91
"Point de vue")
En
ce temps de récession économique, les Djiboutiens
doivent faire un nouvel apprentissage. Il doivent apprendre
à ne plus compter sur l'État providence. Nous
avons appris à revendiquer nos droits à l'ombre
d'un État, pour qui le bien-être du citoyen est
un droit inaliénable.
Ainsi,
nous avons jouis des salaires les plus élevés
dans la région, de la gratuité des soins de
l'Éducation, des allocations familiales, des primes
de chaleur, des primes d'assujettissement. Bref, le Djiboutien
a longtemps était pris en charge du berceau à
l'âge adulte par l'État
Le
mutualisme de prud'homme , qui était une abstraction
de l'Esprit a trouvé son application durant longtemps
dans notre jeune République.
Le
Djiboutien n'a pas manqué d'user de son droit politique
et syndical pour militer en faveur d'un meilleur revenu. Le
citoyen djiboutien a souvent eu gain de cause dans sa lutte
pour une meilleure justice sociale. Chaque fois des taxes
et impôts ont été levés sur le
secteur privé pour lui donner gain de cause. l'État
n'a pas toujours rechigné sur le bien-fondé
des doléances présentées par nos citoyens.
Les
préoccupations fondamentales de l'Étatétaient
de maintenir la cohésion sociale.
Une
meilleure redistribution des revenus de l'État
Les
structures de notre petite économie de service ont
toujours fonctionné pour une meilleure redistribution
des revenus de l'État
A
telle enseigne que le Djiboutien actif s'est installé
dans un esprit d'assistanat. "Produire un minimum pour
en profiter au maximum". Voilà, les temps ont
évolués. Ils ont changés. La population
active djiboutienne a augmenté de façon incontrôlable,
de 60 000 habitants des années soixante dix on a passé
à plus d'un million. La population active, c'est-à-dire
celle qui est employée par l'État a augmenté
en conséquence.
Les
Djiboutiens qui se sont enrichis au cours des décennies
passées, n'ont pas investi pour participer à
la production de la richesse nationale. Ils ont dans leur
quasi-totalité investi dans l'immobilier. Nos capitalistes
ont plus cherché à être des rentiers que
des entrepreneurs. Alors comme on dit, bonjour pour la création
de l'emplois. Le bilan, pour nous, c'est un secret de polichinelle
de dire qu'il est négatif.
l'État
djiboutien est pressé par les institutions financières
internationales à des reformes économiques.
Des reformes qui passent par le réajustement structurel.
Le débat continu a être houleux entre nos dirigeants
et ces instances. Nous l'ouvrirons pas ici. Mais un fait est
certain ! Cest que l'État djiboutien est en train
de traverser une zone de tempête. Alors, il est grand
temps que le citoyen apprenne à soutenir, celui qui
l'a si longtemps bien nourri.
Alors,
posons maintenant le problème en de nouveau terme,
changeons notre rapport avec l'État et disons : Qu'est-ce
que le citoyen djiboutien peut donner pour soutenir l'État
qui est dans d'énormes difficultés ?
nous
pouvons, par exemple, agir en allégeant les charges
de l'État par la prise en main de certains travaux
dit d'utilité collective.
Nous
pouvons, par exemple, constituer des équipes tournantes
de bénévoles chargés de nettoyer nos
rues, nos avenues, nos boulevards.
Je
ne parle pas des remue-ménages qui ont lieu à
la veille des 27 juin de chaque année. Mais des équipes
permanentes qui travaillent régulièrement pour
faire disparaître les entreprises qui vivent actuellement
au crochet de l'État dans ce domaine
Des
retombées économiques pour l'État
nous
pouvons aussi nous investir dans des travaux d'utilités,
privés. Former ici aussi des groupes d'hommes et de
femmes qui empêcheraient la destruction des structures
dont la reconstitution ont des retombées économiques
pour l'État
ceux
des Djiboutiens qui sont capables d'investir, peuvent créer
des micro entreprises pour faire leur apport dans le traitement
social du chômage. Les Djiboutiens riches doivent apprendre
à courir des risques. Placer un capital est toujours
une aventure. On doit aujourd'hui apprendre à investir
pour le pays. Et non comme on l'a fait jusqu'à aujourd'hui
des investissements sans risque pour l'avenir de sa propre
famille.
Bref,
il nous faut penser dès maintenant comment prendre
la responsabilité qui a, jusqu'à aujourd'hui,
a incombé àl'État, une responsabilité
collective.
Ils
nous faut chercher des solutions tous ensembles. La
Nation peut-être si telle est la volonté
le support médiatique qui joue le rôle de relais
entre le citoyen et les instances qui le dirigent.
La
République de Djibouti doit compter sur tous ses fils
et filles.
DIG DIG
Note
de l'ARDHD :
Qu'est
ce que l'Etat-Providence pour un Djiboutien ?
C'est
un État :
qui
est accaparé par un groupe d'hommes originaires, pour
la plupart, de la même tribu ; les membres de ce groupe
volant l'argent du pays et des citoyens pour le placer dans
des banques étrangères,
qui
oublie de verser les salaires de ses fonctionnaires
pendant plusieurs mois (selon les époques des retards
de quatre à sept mois de salaires sont signalés),
qui
n'assure plus une éducation de qualité (en maltraitant
ses instituteurs et ses professeurs),
qui
emprisonne ceux qui osent, non pas se plaindre, mais seulement
parler pour émettre de petites critiques ou des suggestions,
qui
prend les décisions de justice et qui les fait rendre
/ appliquer par des juges serviles et dévoués,
qui
n'assure plus les services de santé publique dans des
conditions minimum,
qui
terrorise la population, qui pratique la torture et qui entretient
des "forces spéciales de sécurité"
ayant pratiquement le droit de vie et de mort sur les citoyens,
qui
interdit l'exercice du droit syndical (comme en atteste les
nombreux rapports internationaux disponibles sur notre site)
et qui clone les syndicats et les partis politiques pour s'inventer
une façade qui ne trompe plus personne ...
........
Après
tout ce que vous lui avez fait subir, M. Guelleh,
cessez de vous moquer du peuple djiboutien !!
Pour qui prenez-vous les Djiboutiens pour autoriser la publication
de tels articles ?
en osant
lui demander un peu plus de patriotisme, le peuple pourrait
finir par vous prendre au mot. Et de vous répondre clairement
en vous jetant à la porte et en vous faisant assigner
devant les juridictions où vous et vos proches vous pourriez
être jugés pour crimes contre l'humanité
et pour de multiples autres crimes comme le détournement
de fonds publics !
L'État
djiboutien, M. Guelleh, n'est pas comme vous semblez l'imaginer,
votre propriété de famille / de clan, mais c'est
celle de tous les Djiboutiens !
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24/11/01
toujours des prisonniers politiques incarcérés
par le tyran de Djibouti. (Lecteur)
Je
tiens à vous souligner que je suis vraiment touché
par les conditions et par le sort des
prisonniers politiques qui sont toujours incarcérés
dans la sinistre prison de Gabode
Je
parle au nom de toutes les femmes et des proches de ces officiers,
pour vous dire que nous souffrons de plus en plus et que la
douleur ne s'éteint pas !!
nous
allons voir nos hommes qui sont enfermés injustement
de l'autre coté du mur, alors que nous sommes tous convaincus
qu'ils n'ont rien à voir avec les événement
du 7 décembre 2000, à moins qu'ils n'aient été
contraints d'obéir àun ordre supérieur
et de l'exécuter au nom du devoir d'obéissance
que tout militaire doit à sa hiérarchie.
De
plus ce qui nous fait mal au coeur, c'est de voir leur chef
qui profite pleinement de
sa liberté provisoire accordée sous des fausses
prétextes.
Alors
deux questions me viennent à l'esprit :
Qu'est ce que les chefs ont fait pour retrouver rapidement leur
liberté sans se préoccuper le moins du monde du
sort des pauvres soldats??
Quel
loi pourrait permettre de garder des gens aussi longtemps dans
une prison sans jugement ???
On
peut se demander aussi qui nous sommes, nous les Djiboutiens
pour qu'on enferme nos hommes ainsi ??
Qu'avons nous fait au bon DIEU pour qu'IL ne nous délivre
pas d'une telle situation ???
J'espère
que vous comprendrez ma douleur et que vous nous aiderez à
dénoncer cette violation caractérisée des
Droits de l'Homme en république de Djibouti.
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24/11/01
Soirée Culturelle Ruandaise à Paris
Vous
trouverez ci-joint une synthèse d'information sur la
soirée culturelle ruandaise programmée pour le
15/12/01 de 19 heures 30 à l'aube:
Adresse
: Espace ABC / 3 Rue de la Chapelle Paris 18
1. Accueil
et mot de bienvenue: 19h30
2.
Dîner : de 20 à 22 heures
3.
Spectacle: de 22h30 à 00H
Ouverture:
Poème : DORCY
4. Musique et Chant:
> Groupe Benjamin Kayiranga
> Masamba/ Immaculée Rahamatali
> Groupe Verkys
> Et bien d'autres
5.
Ballet
> Troupe Mpore de Nido Uwera
6.
Soirée dansante de 00 Heures à l'Aube avec Disc
Jockey
Ildephonse
Ngaruye
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L'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale,
celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures,
exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols,
assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction
d'écoles ou de centres de soins, etc. .
Auront-ils
à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
LA
LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre
déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.
LA
LIBERTÉ N° 36 -
M Ibrahim Idriss DJIBRIL, Ministre
de la Justice, conjointement avec
M Mohamed Ali ABDOU, procureur
général de Djibouti (2ème nomination)
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 42 M.
Idriss Arnaoud Ali, Directeur
de Publication du Journal le Progrès, Président de
la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire
Général Adjoint du Parti RPP.
Les
principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.
En
attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes
des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols,
de torture et d'emprisonnement arbitraire (...), nous rappelons
à l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires
qui ont été le plus souvent cités par les
victimes.
Certains
se seraient déjà réfugiés à
l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités,
mais ils sont placés sous surveillance, par les polices
locales.
L'Ordre
des
Brosses à Reluire
réunit les meilleurs chantres du régime dictatorial
Bulletin
n° 44 Mahdi Ahmed Abdilahi au grade de Cireur
de Pompes - Premier échelon
Bulletin
n° 45 Monsieur
Ali Abdi, Ministre
des Affaires Etrangères au grade d'hyène fonceuse
- Premier échelon
Monsieur
Johar, Ministre
du commerce au grade d'hyène repue - Premier échelon
Bulletin
n° B122 L'auteur
encore anonyme, de l'article "Pour
un peu plus de patriotisme"
(paru dans le journal La Nation N°91 du 12/11/01 sous la signature
DIG DIG) au grade de Léche-bottes avec mention spéciale.