28/03/02
« Mais quelle opposition djiboutienne ?.. »
(lecteur)
Quand Guelleh siffle le matin les partis politiques, leur demande
de laisser tout tomber pour la journée et de se la rappliquer
en après-midi pour discuter autour d'un parti de Khat,
c'est dans la logique du système.
Le régime
pense pouvoir disposer à sa guise des formations politiques.
Et, apparemment, il a raison de penser cela. Puisque, dès
le coup de sifflet, ils étaient tous là, excepté
DAF.
Cette "discipline"
est dans l'ordre des choses lorsqu'il s'agit des partis dites
« de la coalition » ou tout simplement des bras politiques
du système. Bien dressés, ils ne pouvaient que se
pointer au rencard. Mais là où je tique, c'est lorsque
des partis opposés au régime, des formations qui
appellent au départ des dinosaures s'attablent eux aussi
autour des petits fours. Je fais peut-être preuve de naïveté,
mais je reste convaincu que la politique c'est aussi le respect
d'un certain nombre de principes. Je ne peux pas, par exemple,
dénoncer le caractère dictatorial des dirigeants
et leur prêter une oreille plus qu'attentive. Je ne peux
pas marteler à longueur de meetings (mabrazze) qu'il n'y
a plus rien à espérer de Guelleh et de sa clique
pour aller ensuite écouter quasi religieusement la partition
que me joue la clique sous la conduite de son chef d'orchestre.
Je ne peux
pas expliquer à des sympathisants de plus en plus désorientés
que IOG joue la montre et cherche à gagner du temps dans
la perspective des élections et en même temps l'aider
par ma présence à mieux huiler les rouages de son
horloge infernale. Je ne peux pas non plus appeler de toutes mes
forces à la moralisation de la vie politique et réduire
celle-ci à un fonds de participation dans lequel je tente
jalousement et férocement de garder des actions et un bout
d'orteil.
A ce jeu du
"j'y suis sans vraiment y être", du "j'y
vais, j'y vais pas", du "un pied dans le palais, un
autre en dehors" ou encore du "un coup, on bouffe ensemble,
un autre je me fais porter pâle" il y a un risque majeur,
celui de perdre son âme et de se tromper de combat. Encore
une fois.
_________________
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28/03/02
Les candidats à l'élection présidentielle
française ne se bousculent pas pour répondre à
nos deux questions concernant Djibouti.
Il y a plusieurs
semaines, nous avions posé la même question à
tous les candidats déclarés à l'élection
présidentielle française.
___________________________________________
Paris,
le 28 février 2002
Objet
: Quelle devrait être la position du Gouvernement français
face aux régimes qui violent les D. H., en particulier
celui de Djibouti ?
Madame, Monsieur,
C'est en votre
qualité de candidat(e) à la Présidence de
la République que je m'adresse à vous, pour connaître
le détail votre programme, dans le domaine dans lequel
l'Association, que je préside, est impliqué et pour
vous poser deux questions.
L'ARDHD, Association
pour le Respect des Droits de l'Homme à Djibouti se bat
depuis 1991 aux côtés des Djiboutiens opprimés
par deux dictateurs successifs : les Présidents Hassan
Gouled Aptidon et Ismaël Omar Guelleh, son neveu et successeur.
Ces régimes
sont coupables des plus hauts crimes : assassinats de citoyens
innocents, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires,
viols, sévices sur mineurs, détournement de fonds
publics, torture, soupçon grave d'assassinat d'un magistrat
français. La liste est malheureusement encore longue
!
Ces faits
sont parfaitement connus des autorités françaises
: ils se déroulent sous les yeux de nos diplomates, de
nos militaires et de nos coopérants. Et pourtant, la France
continue de soutenir ce régime, tant sur le plan financier
que sur le plan diplomatique.
L'importance
de la présence française (la plus grosse base militaire
française en territoire étranger : 3. 500 hommes
au minimum) dans un pays de 500 à 600. 000 habitants nous
donne une vision extrêmement précise de toutes ces
crimes. Et pourtant le Gouvernement français ne les a jamais
dénoncé.
Nos questions
:
1 - " Nous aimerions connaître votre position personnelle
et les mesures que vous pourriez prendre concernant précisément
Djibouti, afin de faire cesser toutes les atteintes aux droits
et à la dignité des hommes et d'obtenir la restauration
de la Démocratie, de la Justice et de la Liberté
pour tous les Djiboutiens ? "
2 - "
Plus généralement, quelle serait votre position,
si vous étiez élus, face à tous les dictateurs,
particulièrement nombreux en Afrique ? "
Afin de conserver
la transparence de notre enquête, nous allons poser les
mêmes questions à tous les candidats actuellement
déclarés et nous publierons les prise de position
sur notre site Internet : http://www. ardhd. org.
Je vous remercie
à l'avance des réponses que vous voudrez bien m'adresser,
par E-Mail, par Fax ou par courrier.
Recevez, Madame,
Monsieur, l'assurance de ma meilleure considération.
Jean-Loup Schaal
Président
_____________________________________________________________________________________
Nous avons
reçu une seule réponse précise, émanant
de
M. Philippe
BOURE
Candidat du Parti Social Républicain.
et des fins
de non recevoir de MM.
1
- MIGUET - RCF
Cette adresse e-mail est EXCLUSIVEMENT destinée à
une communication politique (?)
2
- Parti Socialiste
Nous avons bien reçu votre mail et vous en remercions.
__________________________________________
Doit-on en
déduire que Djibouti n'intéresse pas nos candidats
? Et pourtant, le montant des aides accordées à
ce pays est proportionnellement très important. La France
dispose dans ce pays de sa plus grande base militaire à
l'étranger et un juge français pourrait y avoir
été assassiné avec une mise en cause possible
des autorités locales.
Et surtout
les relations de la France avec Djibouti ont toujours été
très étroites. Le peuple djiboutien, qui subit la
dictature terrifiante du régime actuel, devrait pouvoir
compter sur la France pour l'aider à sortir de l'impasse
et pour reconstruire le pays et une existence digne.
Alors nous
attendons la publication définitive de la liste des candidats
ayant satisfait aux conditions préalables et nous allons
leur reposer la question. On verra leurs réactions !
_________________
Haut de page ________________
27/03/02
Les prisonniers politiques sont dans un état critique,
le peuple est affamé et terrorisé. Mais rien n'empêche
IOG de danser !
.
Photo parue dans "La Nation" (Djibouti), n° 20,
lundi 11 mars 2002
Honnêtement,
ça ressemble plus à la démarche de l'éléphant
qu'à des pas de danse. Mais IOG mange tous les jours à
sa faim, Lui
et probablement beaucoup !
Nous
avons interrogé notre humouriste et voici ce qu'il nous
a répondu :
"La réalité dépasse parfois la fiction.
Jamais je n'aurais imaginé une telle scène pour
tenter de ridiculiser IOG. Pour paraphraser la publicité
de Sony :
J'en ai rêvé et c'est La Nation qui l'a fait à
ma place !"
On
pourrait ajouter : "Quand le juge n'est pas là, les
criminels dansent ! "
_________________
Haut de page ________________
27/03/02
Le
Gouvernement en Exil (GED) lance un appel à toute l'opposition
djiboutienne pour porter assistance au peuple djiboutien en danger
...
Gouvernement
en Exil de Djibouti
Bruxelles,
le 27 mars 2002
Projet pour porter assistance au peuple djiboutien
en danger.
Chères
surs et chers frères djiboutiens,
A partir de
la connaissance que nous avons des conditions qui prévalent
et du régime politique instauré depuis trop longtemps
dans notre pays, nous avons pleinement conscience de l'impossibilité
flagrante de nous exprimer dans notre pays, tous et en toute liberté
démocratique.
Nos droits
inaliénables, même notre simple droit d'expression,
sont bafoués par Ismaël Omar Guelleh qui a, comme
chacun le sait, falsifié honteusement les élections
présidentielles de 1999. En toute impunité, il a
accaparé tous les pouvoirs et la majorité des ressources
de la République. Il dirige en actionnant simultanément
deux leviers : celui de la terreur (y compris physique) et celui
du clientélisme.
Nous voyons
bien qu'il prépare déjà un nouveau 'rapt'
électoral. Pour s'assurer une victoire d'opérette
aux prochaines élections, il met en place des mesures,
des obstacles et des contraintes inadmissibles, afin de limiter
le choix des Djiboutiens aux seuls candidats qu'il aura désignés
(et qui lui sont totalement dévoués), au mépris
total de la Constitution et de nos Lois.
Le non-respect
avéré de ses promesses : celles qu'il a fait, celles
qu'il fait et celles qu'il fera, ne sont que d'odieux artifices
tout à fait illusoires, car au mieux, ils ne pourront que
lui permettre de gagner encore un peu temps avant l'échéance
inéluctable.
En tant qu'opposants
déclarés et porteurs d'un projet alternatif, garantissant
le retour à la démocratie, à la justice et
à l'expression de toutes les libertés constitutionnelles,
nous pensons qu'il est de notre devoir de contribuer à
hâter cette échéance, car ce sont les conditions
de vie de nos compatriotes qui sont gravement mises en cause.
Il y a
véritablement urgence et nous devons porter assistance
à un peuple en danger.
Nous sommes
certains que tous les opposants djiboutiens, quelle que soit leur
sensibilité, ont le même objectif prioritaire : celui
de mettre un terme à la dictature pour reconstruire. C'est
ce point qui doit nous réunir, afin de parvenir à
la mise en place d'un Gouvernement d'Union Nationale.
Ensuite, nous
pourrons exprimer nos différences dans un cadre démocratique
et légal. Ainsi ce seront les Djiboutiens, au travers de
consultations libres et transparentes, qui choisiront les programmes
et les initiatives qu'ils préféreront encourager
et soutenir.
Notre initiative,
en constituant le Gouvernement en Exil va exactement dans ce sens.
Tous les membres du GED travaillent à la rédaction
d'un programme pour assurer l'avenir et la renaissance du pays,
de son économie, de son dynamisme et du bonheur de ses
habitants redevenus citoyens à part entière.
Il ne s'agit
pas, à proprement parler, d'un programme politique, mais
plus simplement d'un plan de sauvetage et de reconstruction. En
ce sens, il ne devrait pas être concurrent des options ni
des programmes politiques des différentes organisations
de l'opposition. Nous prévoyons de le finaliser pour la
fin du mois d'Avril.
Ce programme
est très attendu par toutes les instances nationales et
internationales que nous avons rencontrées. Il servira
de support pour prouver aux différents Gouvernements, dont
celui de la France qui joue un rôle de premier plan à
Djibouti, que nous, les opposants, nous avons la pleine capacité
de prendre notre destin en main, d'assurer la transition dans
la stabilité et de mettre en place un régime démocratique.
Chères
Surs et chers Frères, je vous adresse cette lettre
ouverte à plusieurs titres :
- d'abord
pour vous informer officiellement au sujet de notre initiative
: de ses objectifs, de ses moyens d'action et de sa finalité,
- ensuite pour vous proposer de nous rejoindre, soit en envisageant
votre intégration dans le Gouvernement en Exil, soit
en vous associant sous une forme à définir, à
nos actions, personnellement ou au titre de votre organisation
: parti politique, syndicat, mouvement et/ou association.
Ce n'est que
dans l'Union et avec le concours de toutes les forces vitales
du pays (à l'intérieur et à l'extérieur),
que nous pourrons mettre un point final à ces années
de dictature.
Ce projet
commun de l'opposition aura acquis la crédibilité
nécessaire (et nous avons déjà reçu
les premières assurances) pour démontrer aux instances
internationales ainsi qu'aux bailleurs de fonds que le temps est
venu de cesser de soutenir abusivement le régime dictatorial.
Nous leur
prouverons qu'ils ont été abusés et que leurs
louables intentions sont systéma-tiquement détournées
par une organisation de fossoyeurs de notre économie. La
part majoritaire des aides et des subventions internationales
est écartée de sa finalité. Elles n'ont donc
pratiquement aucun impact positif sur les conditions de vie du
peuple. Et bien souvent, il faut même parler d'impact négatif
comme, par exemple, l'achat d'armement et le recrutement de mercenaires
pour sur-dimensionner les forces spéciales de la police
et de la répression.
Avant
de terminer cette lettre et de vous exprimer clairement mon optimisme
pour l'avenir et ma confiance dans les forces et dans les ressources
du peuple djiboutien, je vous renouvelle mon invitation, soit
à venir nous rejoindre, soit à vous associer à
notre initiative pour contribuer à mettre un terme à
la situation actuelle.
Fasse qu'Allah,
le miséricordieux, ait pitié de nos âmes si
nous venions à renoncer devant la difficulté, l'adversité
et l'abandon, devant l'indigne qui contraint notre Nation à
la misère et qui la relègue quasiment au dernier
rang des pays d'Afrique.
Levons-nous
ensemble mes surs,
Levons-nous ensemble mes frères dans la dignité,
avec courage et vers un même but ; l'avenir des enfants
et de notre Nation dépendent de nous et de nul autre.
Cordialement à vous.
Mahamoud
Idriss Ahmed,
Président du GED
_________________
Haut de page ________________
27/03/02
L'ADI se fait l'écho, dans une longue dépêche,
des éloges flatteurs de la critique française, sur
le nouveau livre d'Abdouraman Waberi : "Rift - Routes - Rail"
ARDHD
: nous adressons à Monsieur Waberi toutes nos félicitations
pour son dernier livre et nous lui souhaitons beaucoup de succès.
Il le mérite plus que largement. Donc nous vous recommandons
d'acheter son ouvrage.
ADI/DJIB/1974/393
MOTS
La critique salue « Rift-Routes-Rails », le dernier
livre de lécrivain djiboutien Abdourahman Ali Wabéri
DJIBOUTI -(ADI)-26
mars- « Rift-Routes-Rails », le quatrième recueil
de nouvelles et dernier livre de lécrivain djiboutien
Abdourahman Ali Wabéri, paru au début de cette année
aux éditions Gallimard, a été salué
par la critique.
Bernard Magnier,
poète, chercheur, spécialiste des littératures
africaines et principal animateur de la rubrique « Chroniques
Livres » dans les pages de MFI, fut lun des premiers
à écrire sur cet ouvrage, comme il la fait
déjà sur presque tous les livres dAbdourahman
Ali Waberi ; car, dune part, Magnier est un grand ami de
lécrivain djiboutien, qui lui a dailleurs dédié
son premier recueil de poèmes « Les nomades, mes
frères, vont boire à la grande ourse », et,
dautre part, un grand connaisseur de la République
de Djibouti où il a notamment séjourné en
novembre 2000 lors de la première édition de lévénement
littéraire « Lire en fête » auquel il
a participé en tant quinvité.
Dans son article,
Bernard Magnier a dabord souligné le caractère
poétique de « Rift Routes-Rails », qui met
en scène « cette âme de poète en quête
de sa propre identité », avant de mettre encore une
fois laccent sur « le style doux-amer » de lauteur
qui « fait déverser un océan de mots pleins
de sonorité et de mélodie. »
Pour sa part,
le magazine « Jeune Afrique Lintelligent »,
qui, apparemment, sintéresse beaucoup aux travaux
littéraires du jeune écrivain, comme latteste
dailleurs le grand nombre de chroniques et darticles
de presse dont ont fait lobjet luvre et la vie
dAbdourahman A. Wabéri dans les pages de ce magazine
au cours de ces trois dernières années, a salué
en « Rift-Routes-Rails » « une uvre tout
à fait originale », tout en parlant dun «
Wabéri [qui] fait du Wabéri » par son «
imaginaire qui sourd du pays natal » .
La chaîne
de télévision française TV5, quant à
elle, a, dans une émission quelle a diffusée
la semaine dernière et qui était consacrée
à Abdourahman Ali Wabéri et à lensemble
de son uvre, qualifié « Rift-Routes-Rift »
dune « uvre saisissante et poignante »
qui lance lauteur sur « les traces de ce Sony Labou
Tansi qui lui sert de maître à penser.»
ADI--19H00
GMT-26 MARS 2002
_________________
Haut de page ________________
26/03/02
Vu sur le site du GED : nomination d'un représentant aux
USA et aux Nations unies.
Hardi Elabe, récemment
nommé représentant du GED
pour les USA et les Nations unies |
|
Nomination
Après
étude et avis du Gouvernement, le Conseil adopte le décret
suivant, qui sera publié sur le site officiel du GED :
Le
Gouvernement en exil de Djibouti,
en la personne de son Président M. Mahamoud Idriss Ahmed,
nomme
M
Harbi Elabe , président du G.I.D.E.U
en qualité de représentant du Gouvernement en
Exil de Djibouti auprès les Etats Unis d'Amérique
et de l'Organisation des Nations Unies ".
Les
responsabilités et les attributions correspondantes à
cette fonction
seront précisées dans les prochains jours, par
décret.
_________________________
Nous
félicitons M Elabe pour cette nomination. (Ardhd)
_________________
Haut de page ________________
25/03/02
Actualités diplomatiques du ministère des Affaires
étrangères - Point de presse du porte-parole du
Quai d'Orsay du 22 mars 2002 :
- FRANCE/SUISSE/DROITS
DE L'HOMME
''M. Hubert
Védrine se rendra le 25 mars au soir et le 26 mars à
Genève à l'occasion de la 58ème session de
la Commission des Droits de l'Homme.
Cette session constitue chaque année un rendez-vous très
important autour des thèmes de la protection des Droits
de l'Homme, la lutte contre la discrimination et les moyens de
combattre les violations des Droits de l'Homme.
Cette session
s'inscrit dans le contexte international qui est apparu après
le 11 septembre. La lutte légitime contre le terrorisme
ne doit pas faire oublier le besoin de défendre les Droits
de l'Homme et de défendre aussi tous ceux qui, à
travers le monde, travaillent dans ce but.
M. Védrine
verra, le 25 mars au soir, des représentants de l'OMC.
Il aura un dîner sur la mondialisation avec des représentants
de l'OMC, de la CNUCED, de l'UCN et l'OIT et de certaines ONG,
notamment Aide à toute détresse Quart monde, et
des spécialistes de la mondialisation.
A 9h15 le 26 mars, il s'entretiendra avec M. Kellenberger, le
président du CICR. A 10h00, il aura une réunion
avec les ONG qui s'occupent des Droits de l'Homme et à
12h00, il prononcera le discours de la France devant la Commission.
A 12h30, il signera un nouvel accord de coopération avec
le Haut Commissariat aux Droits de l'Homme et à 13h00,
il déjeunera avec Mary Robinson ainsi que divers rapporteurs
spéciaux de la Commission des Droits de l'Homme, notamment
sur la RDC, le Burundi et l'extrême pauvreté, ainsi
qu'avec M. Louis Jouanet, auteur du rapport de la Commission des
Droits de l'Homme sur les principes de lutte contre l'impunité.''
QUESTION DE
LA PRESSE :
Il y a des réactions aux déclarations américaines
relatives au fonctionnement des tribunaux spéciaux ?
Il s'agira
de comités militaires de trois à sept membres et
la critique, notamment parce que ce sont des tribunaux militaires,
est qu'il n'y aura pas d'appel possible auprès des instances
civiles.
Quelle est
la position française aujourd'hui ?
REPONSE :
''Notre position là-dessus n'a pas changé. Nous
continuons à dire que quels que soient leur statut, quelle
que soit la manière dont on envisage leur situation, les
détenus doivent bénéficier de toutes les
garanties internationales prévues.''
QUESTION :
Souhaite-t-on, dans ces conditions, que les détenus français
de Guantanamo soient jugés en France ? Et deuxièmement,
que Moussaoui soit jugé en France ?
REPONSE :
''Pour les détenus de Guantanamo, il est clair que nous
préférerions qu'ils soient jugés en France,
s'il y a lieu de les juger. Nous avons été très
clairs là-dessus, le ministre de la Justice comme le ministre
des Affaires étrangères.
S'agissant
de M. Moussaoui, la question ne se pose pas dans ces termes. Il
va être jugé aux Etats-Unis. Donc, notre objectif
est de rappeler dans ce dossier notre opposition à la peine
de mort.''
QUESTION :
Il y avait un éditorial dans le Wall Street Journal très
violent contre la France qui a fait cette demande justement d'avoir
des garanties sur la peine de mort, qui obligeait je crois le
Département de la Justice à transmettre à
la France le dossier ?
REPONSE :
''Nous ne commentons pas les articles de presse, mais, peut-être
y avait-il une part de malentendu qui a été clarifiée.
Mme Lebranchu a fait connaître très clairement sa
position. Je vous renvoie à ses déclarations.''
Note
de l'ARDHD
Il faut
reconnaître à notre diplomatie pour le moins une
faculté, celle d'occulter ce qui la dérange et de
développer, par ailleurs, un discours lénifiant
au nom du Respect aux Droits de l'Homme. Nous sommes très
heureux de lire les déclarations du Ministre français
des Affaires étrangères, concernant les Droits de
l'Homme et le traitement des prisonniers.
Nous
sommes désormais assurés, qu'en homme de conviction
qui sait faire la différence entre deux poids et deux mesures,
il va se précipiter à Djibouti pour faire libérer
les prisonniers politiques et pour exiger le retour à un
Etat de Droit.
"
Notre position là-dessus n'a pas changé. Nous continuons
à dire que quels que soient leur statut, quelle que soit
la manière dont on envisage leur situation, les détenus
doivent bénéficier de toutes les garanties internationales
prévues.''.
_________________
Haut de page ________________
25/03/02
LE DROIT AU CHAPITRE Par : AÏNACHÉ le 24.03.02
ÉVALUER POUR ÉVOLUER
Dans trois mois, nous allons fêter le 25ème anniversaire
de notre République , il n'est donc pas inutile de faire
un bilan à cette occasion. Nous constatons qu'il est douloureux
de se projeter en arrière et de se rendre compte que l'immobilisme
flanqué de népotisme affiché aboutissent
inévitablement à l'éclatement de la République
et à la destruction de l'unité nationale chèrement
acquise.
Dans les premières années de l'indépendance,
certains d'entre nous ont vite décelé cette dérive
vers l'immobilisme flanqué d'un népotisme larvé
et les égarements du pouvoir, mais pour préserver
l'unité nationale, ont souhaité s'abstenir de critiquer
les tenants du pouvoir, espérant que ces dérives
étaient à mettre sur le compte d'erreurs de jeunesse.
Le désappointement fut terrible lorsque nous avons constaté
que cet immobilisme n'avait d'origine que l'incompétence
des dirigeants qui obéissaient à une sorte de testament
légué par l'ancien protecteur avec pour consigne
: -Surtout ne touchez à rien du système établi
qui a fait ses preuves.
Sans complexe et sans amour propre nos dirigeants "imposés"
se sont mis en faction autour du PUZZLE conçu et monté
par l'ancien maître des lieux qui leur a été
légué en signe de reconnaissance des services rendus.
C'est ainsi que le système s'est figé et a paralysé
toute possibilité d'évolution de notre institution.
Les dirigeants
mis en place se sont comportés en gardien de ce PUZZLE
et ils veuillent au remplacement des pièces disparues en
respectant les consignes données, jusqu'à aujourd'hui.
C'est à dire le remplacement de chaque pièce par
la même sans le moindre changement de couleur ni de forme,
bien entendu, sinon le PUZZLE serait complètement à
recomposer, ce dont ils sont incapables. Et surtout ils ne souhaitent
à aucun prix apporter le moindre changement car cela leur
convient parfaitement.
Ceci explique la permanence quasi obligatoire d'un semblant d'équilibre
ethnique et un dosage tribal au sein des institutions qui impose
de nommer des personnes de plus en plus inhibées et sans
compétence. C'est la raison pour laquelle il n'y a jamais
eu un gouvernement ni un parlement élus responsables de
leurs actes devant le peuple.
Bien entendu tout ceci ne pouvait que nous conduire vers une évidente
asphyxie et pire à la guerre civile larvée de plus
de dix ans. Les braises couvent encore, à en juger par
la dernière déclaration du FRUD.
Depuis bien longtemps nous sommes quelques-uns à chercher
un espace de réconciliation nationale, d'évaluation
de nos difficultés et de nos échecs pour évoluer
vers le progrès et l'unité nationale.
Hélas,
il n'y a pas plus sourd que celui qui refuse d'entendre.
Pour toute évolution, nous avons eu droit à des
négociations secrètes ou les principaux intéressés
sont tenus dans l'ignorance. (Voir mon article LE DROIT DE SAVOIR,
dans l'Observatoire du 09.11.200)
Aujourd'hui, tout le monde s'accorde sur la perversité
de la méthode et de l'occasion perdue pour la démocratie.
Bien sûr, le pouvoir a multiplié, pour détourner
l'attention, des activités évènementielles
: Des états généraux, des colloques à
thèmes, des séminaires et des voyages à l'intérieur
du pays, précédés invariablement pour intéresser
les badauds par les artistes appointés en permanence à
la présidence de la République. Pour quel résultat
?
Pour occulter leur insuffisance, ils parlent de mobilisation générale
quasi permanente. Se mobiliser pour qui et contre qui ? Il ne
serait pas plus judicieux de parler de réconciliation nationale,
d'évaluation de vingt cinq ans d'immobilisme, de corruption,
d'emprisonnements arbitraires, de violation des droits de l'homme,
de privation de droit d'expression, du gommage des syndicats et
du népotisme érigé en système de gouvernement.
Il faudrait que les tenants du pouvoir reconnaissent leurs incompétences
pour éviter l'éclatement et préserver l'unité
nationale, devant le danger engendré par la politique policière
et égoïste menée jusqu'à présent.
Nous ne pouvons que préconiser : -Une conférence
nationale de toutes les forces vives de la nation dans la transparence,
afin d'évaluer les raisons de cet échec pour évoluer
vers le progrès et l'unité nationale.
Vive la République de Djibouti.
AÏNACHÉ
_________________
Haut de page ________________
2403/02
Radio-trottoir. Un court-circuit entre les deux premiers ?
La rumeur nous informe que le courant ne passerait plus entre
les deux premiers : Paulette (première dame) et Dileyta
(Premier des Ministres). A l'origine de cette guerre larvée,
un incident tribal.
Des femmes
d'une ethnie auraient agressé violemment et en groupe,
une femme d'une autre ethnie. Les hommes de l'ethnie de cette
dernière auraient lancé une contre-offensive à
titre de représailles. Ils auraient molesté vigoureusement
les agresseuses ...
Tout cela
sent malheureusement le tribalisme qui est un fléau à
Djibouti, mais qui est soutenu par un pouvoir qui a tout intérêt
à diviser pour régner encore quelque temps.
La police
a procédé exclusivement à l'arrestation des
agresseurs. Le Premier des Ministres aussitôt informé,
aurait fait libérer sur le champ les agresseurs, car il
aurait plus de sympathie pour leur ethnie.... Il aurait estimé
que l'affaire devait se régler devant les conseils tribaux
...
La première
dame a couru se plaindre chez son mari, car elle est plus proche
de l'ethnie des agresseuses et elle aurait obtenu la remise en
prison des agresseurs. Du coup, elle se serait plaint du Premier
des Ministres et elle lui aurait fait dire qu'il n'était
pas inamovible et qu'en septembre ou octobre, il aurait peut-être
l'occasion de retourner à ses précédentes
occupations.
Si cela se
vérifiait, Dileyta n'aurait pas tenu très longtemps.
Est-ce sa faute ? Comme son prédécesseur, il intervient
peu et il ne communique pratiquement jamais en public. Prend-il
des décisions importantes ? Certainement pas, car comme
chacun le sait, le Premier des Ministres à Djibouti ne
dispose pratiquement d'aucun pouvoir. Il doit suivre le Chef et
approuver toutes ses décisions. La meilleure preuve est
donnée par cet exemple .... Il avait pris une décision
importante, le malheureux !
En tout cas
nous ne félicitons aucun des agresseurs des différentes
tribus concernées, car la sauvagerie ne résoudra
pas les problèmes de Djibouti et elle ne fait que contribuer
à renforcer le pouvoir du dictateur. On ne va quand même
pas critiquer Guelleh, pour une fois qu'il remet des agresseurs
entre les mains de la Justice. Encore devrait-il être équitable
(ce qu'il n'est jamais, bien sur !) et faire de même avec
les agresseuses.
_________________
Haut de page ________________
24/03/02
La fête de l'Internet à Djibouti ou la mise en évidence
d'un détournement gigantesque. Escroquerie présidentielle
?
L'ADI, dans
une dépêche, nous informe que la République
de Djibouti a participé à la fête de l'Internet.
Il n'y a rien à dire sur ce point et nous aurions toutes
les raisons de nous réjouir du fait que les Djiboutiens
puissent avoir accès librement à Internet.
Mais comment
'IOG pense-t-il encore qu'il pourrait nous faire croire que la
liberté de l'Internet existe à Djibouti. Il ne faut
pas nous prendre pour des naïfs !
En effet
l'Internet à Djibouti, c'est :
-
la cession gratuite par l'État du nom de domaine "*.dj"
à la famille Guelleh,
-
le transfert de façon opaque des intérêts
du service public "Djibouti télécom" dans
une société privée, appartenant et gérée
par la famille Guelleh et ses proches,
-
l'interdiction de l'accès à de nombreux sites, comme
celui du GED et parfois le nôtre,
-
des coûts prohibitifs, qui empêchent la majorité
des Djiboutiens de se connecter, mais qui profitent à la
famille Guelleh,
-
la surveillance policière de tous les messages échangés,
le viol du secret de la correspondance, la récupération
de mots de passe, etc...
Alors Monsieur
Guelleh, cessez de prendre les Djiboutiens et tous les hommes
pour des c ... Inutile de gesticuler pour nous faire croire à
la Liberté. En matière d'Internet, comme dans d'autres,
la République de Djibouti est sinistrée. Les Djiboutiens
sont soumis à la chape de plomb que vous avez dressée
sur leurs têtes en matière d'information. Certes
ils peuvent toujours consulter sans risque les fadaises et les
dépêches grandiloquentes que l'on retrouve dans les
sites de La Nation et de l'ADI qui vous cirent les pompes à
coups répétés de brosse à reluire.
........
Pensez-vous
vraiment encore que les Djiboutiens soient dupes ? La communauté
internationale ne l'est pas en tout cas. Mais les Djiboutiens
ont simplement peur ! Car, vous leur imposez la terreur. Ils font
seulement semblant de vous croire pour éviter la prison,
la torture, le viol de leurs épouses et de leurs filles,
le licenciement, la destruction de leurs maisons et les menaces.
Mais attention,
ils se réveillent et un jour ils viendront vous chercher
pour vous déposer leurs réclamations et nous craignons
qu'ils le fassent un peu brutalement. Qu'attendez-vous soit au
mieux pour démissionner, soit au pire pour inverser le
sens de votre régime et pour dissoudre l'Association de
malfaiteurs qui vous entoure et qui n'a plus qu'une seule préoccupation,
celle de vous brosser tous les jours dans le sens du poil ?
En attendant
votre chute, les Djiboutiens qui sont des gens organisés
et pratiques, font des photocopies. Les articles intéressants
publiés sur Internet, sont imprimés et photocopiés
dans les Ministères, les Etablissements publics, où
l'accès est possible et ils sont diffusés le jour
même dans les Mabraze .... Et tout le monde rit dans votre
dos !
Attention
quand même à ne pas se faire arrêter en possession
de copies des pages du GED : Dans ce cas le circuit est connu
: Commissariat (interrogatoire musclé), Nagad (contre-interrogatoire
musclé), Gabode (séjour de longue durée)
pour atteinte à la sureté de l'Etat..
C'est cela
la Liberté d'expression et le libre accès à
Internet, revu et corrigé par l'équipe de Guelleh.
__________________________________________
ADI/DJIB/1947/127
MOTS
La fête de lInternet se poursuit au Pôle
Universitaire de Djibouti (PUD)
DJIBOUTI
(ADI) 22 mars Dans le cadre de la fête de
lInternet qui a démarrée hier à Djibouti,
une exposition-vente sest déroulée ce matin
au Pôle Universitaire de Djibouti (PUD).
Cette seconde
journée de la Fête de lInternet, a vu les visiteurs
qui sont pour la plupart des élèves des établissements
secondaires (les CES de Boulaos, et dAmbouli, les collèges
Foucault, et Fukusawa,) des lycéens et des étudiants
du PUD sintéresser plus particulièrement aux
matériels et logiciels informatiques étalés
dans les différents stands aménagés pour
la circonstance par les sociétés privées
de la place telles que Philga, Méga, et autres.
ADI
_________________
Haut de page ________________
Mercredi
20 mars
Le Président
du GED et les membres de son gouvernement ont été
reçus à leur demande :
d'abord
par Monsieur Bruno GATTA, Desk Officer for Tanzania and Djibouti
au sein de la Commission européenne,
ensuite
par le Conseiller général à la Direction
des relations bilatérales au sein du Ministère
des Affaires étrangères du Royaume de Belgique.
|
|
20/03
Le Président du GED
au Ministère des Affaires étrangères
du Royaume de Belgique.
|
20/03
Le Président du GED au sein de la Commission européenne
|
A chaque fois, l'accueil a été très chaleureux
et les entretiens ont porté sur le développement des
relations du GED, avec la Communauté européenne et
le Royaume de Belgique. Ils ont permis des échanges de vue
constructifs et fructueux, en particulier, sur la situation catastrophique
des Droits de l'Homme en République de Djibouti, ainsi que
sur les prochaines étapes en vue de développer des
relations entre le GED et les autorités nationales et européennes.
Ces dernières ont reçu avec beaucoup d'intérêt
le projet en cours de développement au sein du Gouvernement
en Exil de Djibouti..
Le Président et son équipe ont profité de ces
deux occasions pour plaider en faveur des prisonniers politiques
incarcérés à Gabode et qui se trouvent dans
un état de santé alarmant, après quatre semaines
de grève de la faim.
Le responsable des Affaires étrangères du GED précise
qu'il a adressé des demandes d'audience aux Ministères
des Affaires étrangéres de plusieurs pays européens
et qu'un agenda est en cours de finalisation pour les prochaines
semaines.
Samedi
23 mars
Réunion de tous les membres du GED à Paris.
_________________
Haut de page ________________
23/03/02
consacrée journée internationale pour la libération
de prisonniers politique Djiboutiens
Chers Compatriotes,
Permettez nous de saisir cette occasion 23 mars 2002 consacrée
journée internationale pour la libération de prisonniers
politique Djiboutiens . une journée souvenir
Le peuple
Djiboutien se retrouve dans une crise de légitimité
ayant durée plus de vingt cinq ans avec ses conséquences
néfastes à savoir la succession de systèmes
de dictatures suite à l'ivresse du pouvoir, la destruction
massive du tissu économique, le pillage systématique
et les violations flagrantes de droits de l'homme , que nous avons
vécues, que nous vivons et que nous déplorons tous
aujourd'hui
Par conséquent,
nous revendiquons la libération immédiate et sans
condition de tous les détenus Politiques , la libéralisation
de l'espace Politique, ainsi que celle de la presse
Nous remercions
en définitive, tous ceux qui de près ou de loin
fournissent leurs efforts pour aider notre pays à sortir
de la crise et les encourageons à persévérer
dans cette voie susceptible de permettre à notre Peuple
de vivre dans la paix.
Nous invitons
par ailleurs les bailleurs de fonds internationaux de faire l'analyser
de la mauvaise gouvernance du gouvernement actuel et la situation
politique avant de l'aider
Nous adressant
enfin à vous peuple Djiboutien, nous vous rappelons de
ne jamais oublier que vous êtes le souverain primaire, donc
source de toute légitimité, et que vous devez résister
par tous les moyens contre toute dictature d'où qu'elle
vienne susceptible de compromettre à la corne de l'Afrique,
l' avènement d'un Etat démocratique fort et prospère.
En attendant le résultat de la requête auprès
du secrétaire général de ligue arabe Am Moussa
Vive la république
de Djibouti
Harbi Elabeh
Gideu@hotmail.com
_________________
Haut de page ________________
23/03/02
Syndrome Borrel (Mohamed Qayad)
On ne dira
jamais assez combien ces crimes, evocateurs de bien dautres,
ont contribue au consensus relatif dont a beneficie, le President
Parrain de la RDD-SA.
Dans une societe
ou la valeur premiere est largent, IOG peut croire que tout
peut etre achete, les objets comme les personnes, le silence dun
temoin, la conscience dun homme politique des lors que lon
fait fi des notions de droit, de justice et de morale.
Lorsquon
saura toute la verite, je crois quelle sera plus dure que
tout ce quon peut supporter.
Le syndrome
du juge Borrel peut-il faire sens a Djibouti?Les derniers developpements
permettent de repondre avec l'affirmatif a cette question.
Quels autres
mensonges nous a-t-on racontes?Est-ce les rafles ethniques d'un
Septembre 1990 ont vraiment commence avant la mort du juge Borrel?
Qu'allons-nous
encore apprendre sur ce qui s'est passe au "cafe de Paris"
avant l'assassinat politique du juge Borrel?Sur la connexion mafieuse
avec le kleptomane ehonte iog et la promesse qui lui aurait ete
faite, s'il y en eut une?
Il sagit
bien de la bataille de la verite contre le mensonge, la duperie,
la tyrannie, lobscurantisme et le totalitarisme guellien.
Le contrat
moral qui lie chaque criminel a son chef supreme iog refuse que
toute erreur soit corrigee des que possible.
Pour y parvenir,
IOG sappuie sur les mafias de toutes sortes et sur sa milice
politique (SDS) deja accusee darrestations arbitraires,
dextorsions de fonds, de violences et dassassinats.
Quoiquil
en soit, on devait pouvoir argumenter sans quaucun fait
essentiel ne fut soustrait a lanalyse.
Les exactions
de sa milice eussent-elles ete moins meutrieres quon ne
le redoutait, elles furent criminelles et peut-etre convenait-il
dintervenir pour empecher leur generalisation.
Je dois pouvoir
me determiner en connaissance de cause, ne pas etre traite tel
un troupeau lobotomise par la propagande iogiste, endormi par
les temoignages dusine a emotions manipulees.
Cela fit dautres
victimes que les victimes.Lune delle fut linformation
ou ce qui en restait.
Certes les
mensonges paient, mais il faut bien quun jour le president
mafieux paye pour ses mensonges.
Notre horreur
du mensonge est absolue, veritablement kantienne avant Kant, comme
lest sa definition de la moralite, son principe quelle
doit etre cultivee pour elle-meme et non pour les avantages ou
la consideration quelle nous voudrait.
La responsabilite
commence la ou comment les actes, personnels ou politiques, capables
datteindre autrui, quoique moi-meme je ne sois pas coupable
detre et que seul je sache si je suis lasche ou courageux.
On peut admirer
les iogistes tout en les desapprouvant.
Le talent
litteraire depourvu de cruaute demonstrative par exemple chez
les pro-iog, tourne vite a lhomelie ronronnante ou a la
tauromachie sans mise a mort.
Leur enchainement
de raisons qui veut netre que cela, risque en effet detre
tout entier aneanti des que lon surprend son auteur en flagrant
delit de fraude ou de sottise sur un seul point.
A n'importe
quel prix, iog est le premier a se satisfaire de la mort du juge
et du sort que la justice djiboutienne a boucle ce dossier, priant
le ciel qu'une telle situation s'eternise.
Mohamed
Qayad
|
l'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction
d'écoles ou de centres de soins, etc. .
Auront-ils
à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
Rappel
des personnages
déjà "élus" :
LA
LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA, juge
d'instruction
LA LIBERTÉ
N° 19 -
Omar FARAH, gendarmerie
d'Ali Sabieh
LA LIBERTÉ
N° 29 -
Le général Yacin YABEH,
LA
LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,
LA
LIBERTÉ N° 33
-
Ali Mohamed ABDOU, procureur général
LA
LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre
déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.
LA LIBERTÉ N° 36
-
M Ibrahim Idriss DJIBRIL, Ministre
de la Justice, conjointement avec
M Mohamed Ali ABDOU, procureur
général de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN
N° 4 -
Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN
N° 7 -
Le responsable des forces de police qui
a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles
sur Daher Guedi FOUREH.
BULLETIN
N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie
et des Finances.
LA
LIBERTÉ bulletin N° 23
-
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie
et des Finances (2ème nomination)
LA LIBERTÉ bulletin N°
28 -
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil, Ministre
de l'Intérieur
LA
LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH, Ministre délégué
aux affaires musulmanes
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud - Ministre de l'Agriculture
et du développement rural.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 37
Le
Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district de Djibouti.
LA LIBERTÉ - bulletin
N° 40
Le procureur IBRAHIM,
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 42
M.
Idriss Arnaoud Ali, Directeur
de Publication du Journal le Progrès, Président de
la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire
Général Adjoint du Parti RPP.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 43
le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour
criminelle de Djibouti.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 48
Hassan
dit "Modaubé"
OBSERVATOIRE
N° B106
DJAMA SOULEIMAN, procureur
auprès du Tribunal de Première instance de Djibouti.
OBSERVATOIRE N° B132
ALI HASSAN, chef
de la Police, pour un acte gratuit de cruauté envers un blessé
grave.
OBSERVATOIRE
N° B138
Le Procureur général Ali
Mohamed Abdou, pour déni de justice envers
les prisonniers politiques et pour des déclarations mensongèrfes
sur RFIa
Police politique.
------------
Sommaire
---------------
Les
principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.
En
attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes
des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols, de torture et d'emprisonnement arbitraire (. . . ), nous rappelons, chaque semaine, à l'opinion publique internationale les
noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent
cités par les victimes, et ce jusqu'à ce qu'ils
soient inculpés.
-
Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel
Omar Bouh Goudade
- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh
- Commandant
Zakaria Hassan
-
Lieutenant Ladieh
-
Lieutenant Mohamed Adoyta
-
l'aspirant Haroun
-
Le sous-officier Naguib
-
l'adjudant Tane
-
Kalifa
-
Wagdi
Certains
se seraient déjà réfugiés à
l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont placés sous surveillance, par les polices
locales.
Nos
informations sur la torture à Djibouti et les récits
des victimes
--------
Sommaire ---------
l'Ordre
des
Brosses à Reluire
Roger
Picon
réunit
les meilleurs chantres du régime dictatorial
Bulletin
n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi
au grade de Cireur de Pompes - Premier échelon
Bulletin
n° 45
Monsieur
Ali Abdi, Ministre
des Affaires Etrangères au grade d'hyène fonceuse
- Premier échelon
Monsieur
Johar, Ministre
du commerce au grade d'hyène repue - Premier échelon
Bulletin
n° B122
Mohamed
Ali Mohamed (dit DIG DIG), auteur
de l'article "Pour
un peu plus de patriotisme"
(paru dans le journal La Nation N°91 du 12/11/01) au grade de
Léche-bottes avec mention spéciale.
Bulletin
n° B127
l'ensemble
des journalistes de La Nation pour
un article paru début janvier 2002 et intitulé "Pour
la liberté de la Presse", collectivement au grade de l'faux-culs' avec la barrette spéciale de dénonciateurs.
Bulletin
n° B134
M.
Ismael Ibrahim Houmed, Ministre de la Justice, des Affaires Pénitentiaires
et Musulmanes, Chargé des Droits de lHomme, pour sa langue de bois, au grade de l'Somnifère'.
Bulletin
n° B135
M.
Wahib Ahmed ben Ahmed, Président
du MSR pour une déclaration en faveur de la dictature et
pour ses contradictions, au grade de l'Clown'.
|