ARDHD
Observatoire de la situation
des Droits de l'Homme
à Djibouti
4ème année


Bulletin d'information et d'alerte N° B 160
Du 24 août au 30 août 2002

Maj 30-Aoû-2002 12:35 (heure de Paris)
 

29/08/02 N'oublions pas le cas d'Adel Taher incarcéré injustement à Ali Adde. (Lecteur)
29/08/02 Sauver le petit Hassan Ahmed Hassan - Les informations continuent à arriver ainsi que les promesses de collectes ou de dons.
28/08/02 Sauver le petit Hassan Ahmed Hassan : des groupes se constituent pour organiser des collectes.
27/08/02 A lire dans LA LETTRE DU CONTINENT cette semaine

27/08/02 Les premièrs dons arrivent à l'ARDHD pour permettre l'évacuation sanitaire du petit Hassan Ahmed Hassan. Merci à chacun de votre mobilisation.
26/08/02 Ultime recours ! Appel pour sauver un enfant djiboutien (Extrait de La Nation)
26/08/02 Félicitations à DAF pour le nouveau site du PRD (Chiné)
26/08/02 L`heure du défi pour le chef du régime M Guelleh. (La plume de Chiné - pour le PRD à Ottawa - Canada)
25/08/02 DAF nous informe de l'ouverture du nouveau site du PRD
25/08/02 Les contribuables canadiens vont-ils prendre en charge les frais médicaux pour la naissance d'un(e) petit(e) fils(fille) de Guelleh. (Lecteur)
25/08/02 L'évolution dans la Corne de l'Afrique, pourrait laisser place à des événnements tragiques
(Extrait du magazine 'Pro tiers mondiste" de la revue Afrique-Asie sous la signature de HAMESSO BORODA )
25/08/02 Guelleh a-t-il tenu à remettre personnellement à Djama Ali Guelleh, directeur de l'EDD, la décoration des Brosses à Reluire ?

24/08/02 Le FMI est-il un danger pour la démocratie a Djibouti? (Hardi Elabeh / GIDEU)
24/08/02 M Djama Ali Guelleh, directeur de l'EDD est nommé dans l'Ordre des Brosses à Reluire au grade de "Père fouettard"

24/08/02 Dans une interview publiée par l'ADI, le directeur de l'EDD nous dresse le portrait des mauvais payeurs, ancrés dans des habitudes d'insouciance : c'est hallucinant !
24/08/02 Le jeune Adel Taher, incarcéré extrajudiciairement à Ali Adde, aura-t-il les moyens de résister au chantage de Guelleh et pendant combien de temps ?
24/08/02 Tourisme et loisir différents à Djibouti. Dans le cadre du programme d'IOG pour promouvoir le tourisme, deux centres de villégiature proposent cette semaine des séjours revitalisants . .

bulletin B159

bulletin B161


(Extrait) nous ne pouvons pas vérifier toutes les informations transmises par les lecteurs.

Nous rappelons que les courriers des lecteurs sont publiés sous leur seule responsabilité et que l'action de l'ARDHD se limite à les insérer dans ses colonnes en ajoutant la mention 'Lecteur".

Pour des raisons de sécurité, les publications sont insérées de façon anonyme (sauf stipulation contraire de leur auteur). L'ARDHD conserve le double des messages E-Mail.


L'ARDHD s'engage à publier les réponses à ces courriers et/ou les rectificatifs. Elle se réserve la possibilité de mettre un terme aux polémiques, après trois échanges

   

29/08/02 N'oublions pas le cas d'Adel Taher incarcéré injustement à Ali Adde. (Lecteur)

Ayant decouvert votre site recemment , je tiens à vous remercier pour tout l'interet que vous porter au peuple djiboutien,ce peuple opprimé depuis plus d'une decennie. Je trouve votre site bien exhaustif et serieux quant aux informations divulgées.

J'ai été tres frappé par l'article sur le jeune ADEL TAHER emprisonné injustement à ali addeh. En effet, je connais ce jeune homme, issu d'une honorable famille et dont les comportements m'ont toujours semblé exemplaires. J'ai cotoyé Adel et j'ai toujpours decelé son sens du patriotisme.

D'ailleurs il a toujours refusé de quitter Djibouti pour vivre en occident car d'apres lui ses racines sont ancrées la bas.Je suis vraiment attristé par le sort de ce jeune malheureux, innocent et sans defense qui sert de bouc emissaire au regime tyranique en place.Aussi je vous serai gré de nous fournir toutes informations le concernant. Agissons ensemble pour faire connaitre au monde entier cette pietre injustice, diffusons sa photo pour ne pas l'oublier.

Je vous remercie sincerement de publier cette correspondance.

Un djiboutien las de la dictature.

Note de l'ARDHD : merci, cher lecteur pour votre contribution et pour vos encouragements. Nous appelons tous les lecteurs, qui en ont la possibilité à :

- nous envoyer des informations au sujet de ce jeune homme et de la situtation dans laquelle le régime tyranique de Guelleh l'a plongé,

- nous adresser sa photo que nous publierons.

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29/08/02 Sauver le petit Hassan Ahmed Hassan - Les informations continuent à arriver ainsi que les promesses de collectes ou de dons.

1 - Grâce au réseau des Djiboutiens résidant à Djibouti Ville, nous avons pu obtenir les premières informations sur sa date de naissance, sur sa maladie et sur la façon d'entrer en contact avec la famille : nous devrions recevoir rapidement un diagnostic médical complet.

2 - Plusieurs lecteurs organisent des collectes dans leur entourage en Hollande et en France et nous espérons que les communautés au Canada et en Europe du Nord vont avoir à coeur d'emboiter le pas et de montrer qu'il y a une véritable solidarité au sein du peuple djiboutien et que l'union n'est pas un vain mot.

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Je viens juste de recevoir l’autorisation et le soutien de notre PDG pour l’élargissement de la collecte de fonds dans toutes nos filiales au niveau national. Parallèlement nos essaierons de mobiliser la Communauté djiboutienne et somalienne pour essayer dans la mesure de notre possible de venir en aide à cette famille.
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Suite à l’appel bouleversant lancé par cette famille touchée par le sort, c’est avec les larmes aux yeux que je vous annonce le lancement d’une collecte de fonds parmi mes collègues de travail ici où je travaille dans une filiale d'une entreprise française.



Encore une fois merci beaucoup à l’équipe de l’ ARDHD pour leur soutien aux peuple Djiboutien.

Je prie Dieux pour ce petit être innocent retrouve un jour sa santé.
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Au sujet du petit Hassan, on essaye de faire collecte auprès des Djiboutiens que l'on connaît, mais on est sûr de rien : la mobilisation de ceux-ci est parfois un peu difficile.....
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Dernière minute :
Le mouvement de solidarité que nous avons initié, dès le 26 août, a provoqué une prise de conscience des autorités à Djibouti. Sur ces traces, le 'très officiel' site de l'ADI a embrayé le pas le 29 août en publiant des informations datées du 28 sur la chaîne de solidarité qui s'organise dans le monde et sur place. Une association constituée localement pour la circonstance aurait requis l'assistance des médecins militaires français. Ces derniers, sensibilisés par nos appels, auraient donné leur accord (devenu exceptionnel) pour que l'enfant soit hospitalisé dès dimanche dans l'hôpital militaire français en vue de préparer son évacuation sanitaire, si elle est possible et souhaitable.

Si les informations de l'ADI sont confirmées, c'est la meilleure nouvelle que nous pouvions recevoir, car l'Armée française dispose de tous les moyens pour prendre en charge cet enfant et pour le faire transporter jusque dans un hôpital bien équipé en France.

Bien entendu, nous encourageons et nous soutenons toutes les actions / initiatives qui ont été déclenchées à partir de nos alertes. Même le journal La Nation qui avait publié la première information sans proposer de solution à ce moment-là (ce qui avait suscité de nombreuses interrogations de notre part) aurait emboîté désormais le pas en mettant un espace à la disposition des organisations pour donner des nouvelles sur l'évolution de la situation ce cet enfant et sur l'utilisation des fonds en 'pleine transparence'.

On croit rêver : La Nation qui affirme qu'elle va donner des informations en pleine transparence !!! Si c'était confirmé, ce serait le signe d'une rupture intéressante avec une longue tradition de mensonges ... et de désinformation !

Nous nous abstiendrons de participer à un débat dont les motivations de fond ne seraient pas le sauvetage de cet enfant, mais plutôt une campagne de communication, destinée à redorer quelques blasons bien endommagés ou à masquer la triste réalité que vivent les Djiboutiens, non seulement dans le domaine de la santé, mais dans tous les autres : économie, justice, liberté, ...

Que l'enfant soit sauvé ! C'est la seule chose qui compte. Peu importe qui est à l'origine du mouvement .... Et surtout un très grand merci à tous ceux - souvent anonymes - qui, à Djibouti, en Europe et probablement bientôt au Canada, ont décidé de faire une geste humain en faveur d'un innocent, victime de la carence des services médicaux djiboutiens, ruinés par les prédateurs au pouvoir.

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28/08/02 Sauver le petit Hassan Ahmed Hassan : des groupes se constituent pour organiser des collectes.

En réponse à l'appel que nous avons lancé avant hier, des premiers groupes nous ont adressé des messages pour nous dire comment ils organisaient déjà des collectes au sein de leur entourage amical, professionnel ...

Il est extrêmement rassurant et encourageant de constater que la communauté djiboutienne dépasse ses différences tribales et qu'elle se montre solidaire en se mobilisant pour aider la famille et pour sauver l'enfant. Elle sera certainement appuyée par des occidentaux. Nous organisons la collecte en France.

Pour être efficace et utile, il est important que nous en sachions comment contacter la famille et que nous obtenions le diagnostic médical et les recommandations, afin d'organiser, si cela est toujours possible, l'évacuation sanitaire de ce garçon vers le service médical le mieux adapté pour le soigner.

Nous renouvelons notre appel à tous les Djiboutiens pour qu'ils nous permettent d'entrer directement ou indirectement en contact avec la famille

Après 36 heures, nous disposons déjà de l'équivalent de 500 €, ce qui est encourageant, car les dons devraient se multiplier dans les prochains jours.

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27/08/02 A lire dans LA LETTRE DU CONTINENT cette semaine

LA LETTRE DU CONTINENT - 22/08/2002
DIPLOMATIE - L'afro-réalisme du Quai d'Orsay
Comme chaque année, le Quai d'Orsay a établi un classement des pays du monde en trois zones pour rémunérer ses diplomates selon leurs conditions de vie. (...).

ARDHD : Djibouti est classé en zone 2 : conditions de vie assez difficiles et moyennement éprouvantes. Que le nouvel ambassadeur qui va arriver ne s'inquiète pas trop ? Il connaît bien Guelleh et à la condition de continuer à lui plaire, de servir ses intérêts et d'éviter de dénoncer ses turpitudes à Paris, son séjour ne devrait pas être exténuant...! Mais il sait faire ...


LA LETTRE DU CONTINENT - 22/08/2002
DEFENSE - Compensation financière pour Djibouti ?
Le 5 août, le député UMP réunionnais René-Paul Victoria a interrogé le ministre des affaires étrangères, Dominique de Villepin, sur la remise en cause par le chef de l'Etat djiboutien «des accords de défense passés depuis 25 ans avec notre pays». (...).

ARDHDH : Selon l'article publié par la Lettre du Continent, Guelleh aurait mené la vie dure aux Français en présentant des exigences financières à la hausse pour obtenir des compensations financières correspondant aux infrastructures militaires des FFDJ. Pour montrer sa mauvaise humeur et pour renforcer la pression, il aurait très mal accueilli le Général KELCHE, le 26 juin lors de sa visite. Il aurait alors fait jouer la concurrence américaine et allemande. Tout ceci confirme nos articles antérieurs sur " la vente aux enchères à Djibouti, d'une implantation militaire ".


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27/08/02 Les premiers dons arrivent pour sauver le petit Hassan Ahmed Hassan. Merci de votre mobilisation...

A la suite de l'appel que nous avons lancé hier, nous avons déjà reçu les premières contributions et les premiers engagements de donation.

Comme nous l'avons écrit, l'ARDHD ne reçoit aucun argent, afin de garantir son indépendance. Mais une Association "amie" SOS-AFRICA a accepté de se charger de l'encaissement des fonds et de la remise directe de ceux-ci à la famille via la LDDH.

Comment effectuer votre don ?

1 - Par chèque bancaire ou postal libellé
Le chèque doit être libellé à l'ordre de SOS-AFRICA.
Vous l'envoyez à ARDHD :
84 rue Saint-Louis en l'ile - 75004 PARIS France

Tel : 33 / (0) 1 46 34 70 70 ........... Fax : + 33 / (0)1 46 34 25 93
E-Mail : equipe@ardhd.org

2 - Par mandat
Le mandat doit être libellé à l'ordre de SOS-AFRICA et nous être adressé de la même façon.

3 - Par virement
Nous vous donnerons ce soir les coordonnées du compte bancaire de SOS-AFRICA

Moins de vingt quatre heures après l'annonce, l'ARDHD a déjà collecté plus de 150 € pour cette cause.

Appel aux Djiboutiens résidant à Djibouti.


Afin d'aider au mieux cette famille et son enfant, nous avons besoin d'avoir de recevoir des informations très précises, qui nous permettront de prendre contact avec d'autres associations humanitaires : médecins, aides aux familles en difficulté, etc...


Il nous faut d'urgence :


- Adresse de la famille - Comment la joindre (Téléphone ou amis qui peuvent recevoir des appels téléphoniques)
- Date de naissance du jeune Hassan Ahmed Hassan,
- Diagnostic précis : description des symptômes et des problèmes par un médecin
- Solutions proposées par le médecin : évacuation sanitaire (est-elle possible ?) - type d'hôpital / service médical adapté en France ou en Europe, etc...


Ces informations sont capitales pour que nous puissions apporter une aide efficace à la famille et à ce jeune enfant en informant avec précision les associations qui pourraient apporter leur aide.

Nous prenons contact avec la LDDH pour qu'elles assurent la liaison et qu'elle puisse verser les fonds à la famille ou procéder à l'achat des billets d'avion nécessaires.

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26/08/02 Ultime recours ! Appel pour sauver un enfant djiboutien (Extrait de La Nation)

___________________ Extrait de La Nation

"Stigmatisés par les souffrances qu'ils endurent depuis ce jour fatidique du 11 février 2002 qui a vu leur fils de 3 ans et demi sombrer dans le coma, les parents du petit Hassan se sont adressés à nous, médias, pour faire part de leur détresse au public. (..)


Sous nos cieux, un drame se joue !… Seul remède contre l'irréparable : la solidarité humaine

Le petit Hassan Ahmed Hassan, un enfant âgé de 3 ans et demi, gît inerte sur son lit chez lui depuis le 11 février 2002, ce jour fatidique où la méningite l'a terrassé. Il gît inanimé mais quand même vivant depuis que le triste sort l'a subitement frappé, depuis que la fatalité a voulu que cet être innocent soit cloué au lit. Enfin, depuis que les médecins l'ayant consulté ont déclaré ne pouvoir rien faire pour lui, ici à Djibouti ! Ces mêmes médecins qui préconisent son évacuation sanitaire vers l'étranger " pour TOM de tête " (selon le jargon professionnel de la médecine) ou " traitement sous scanner " en langue courante.

Le petit Hassan ne bouge certes pas, malgré ces yeux grands ouverts et ce regard absent que rien n'ébranle pour l'instant, même pas ces cris familiers que poussent allégrement des enfants, de son âge et de son quartier, jouant tout autour de chez lui, tout autour de lui. Mais ce pauvre enfant n'est pourtant pas mort, il est tout simplement plongé dans un coma profond ! Cependant, et bien heureusement, il vit ! Oui, il est encore en vie !…

Il est nourri artificiellement par l'entremise de sondes et l'évacuation digestive s'opère également de la même façon.

Depuis maintenant plusieurs mois, cet ange qui souffre dans son coin ne bénéficie d'aucune assistance médicale. Par manque de moyens spécialisés pour traiter son cas, la médecine d'ici l'a abandonné, le laissant à son propre sort. (...)

Eh oui, pourtant rien n’est encore perdu ! Le petit Hassan peut être sauvé… si on le veut bien, si l'on vole à son secours ! Cela, ils en sont formellement convaincus ! Son salut tient dans cette évacuation salutaire vers l'étranger, un de ces nombreux pays disposant d'infrastructures et de matériels hospitaliers spécialisés pour le traitement de ce type de maladie dont souffre cet enfant.

Mais les moyens financiers nécessaires font grandement défaut à ces pauvres parents qui, conscients de leur faiblesse, laissent le sort de leur fils aux mains de Dieu, le Créateur et l'Omniprésent. "

Note de l'ARDHD :
Appel à la solidarité. Guelleh fera-t-il un geste de son côté ?

Personne ne peut rester insensible à l'appel de cette famille et nous lançons un appel à tous les lecteurs pour qu'ils fassent un geste, même minime pour venir en aide à cette famille. Par éthique, l'ARDHD n'accepte aucun versement financier, mais nous allons essayer de proposer une solution pour centraliser les versements, en nous assurant qu'ils seront bien remis directement à la famille pour qu'elle puisse conduire son enfant dans un hôpital européen.


Merci de nous contacter si vous souhaitez participer financièrement ou en nature au "sauvetage" de cet enfant. cliquez ici

Au-delà de ce drame humain qui n'a pas de nom pour qualifier la détresse de la famille, nous sommes navrés de constater que le régime de Guelleh ne fait même pas un geste pour assurer l'évacuation sanitaire de l'enfant. A titre personnel pourquoi pas, Guelleh aurait pu faire lui-même ce geste, avec tout l'argent qu'il a pris aux Djiboutiens. Mais ... c'est mal connaître son avidité et sa cupidité.


Par exemple, selon un lecteur, la belle-fille de Guelleh pourrait accoucher au Canada, éventuellement aux frais des contribuables canadiens. C'est un comble ! Mais c'est la situation actuelle que subissent les Djiboutiens.

L'image de Guelleh serait un peu moins écornée, s'il effectuait, au moins une fois, le geste humain qui pourrait sauver un enfant. Le fera-t-il ? Lui, qui a fait emprisonner tant de mineurs dans le passé. Et puis, s'il ne le fait pas, il peut quand même donner des instructions au Trésor Public, pour le faire à sa place. Même sous cette forme, IOG redonnerait aux Djiboutiens la fierté de savoir que, pour une fois, leur argent est utilisé à des fins humanitaires et solidaires et non pour enrichir, encore plus, une équipe de prédateurs.

Et puis ce drame met aussi en lumière les carences du service de santé de Djibouti, son effondrement et son délabrement, dont la responsabilité incombe personnellement à IOG et à ses sbires. S'ils n'avaient pas détournés les aides et subventions internationales, le peuple serait mieux soigné et cette famille ne vivrait pas un supplice.

Il est aussi à noter que si le journaliste de La Nation a écrit un bel article pour nous sensibiliser, ce qui est respectable, nous sommes surpris qu'il n'essaye pas de proposer une solution. Il arrache les larmes des lecteurs, mais que fera-t-il personnellement ? Il continuera d'éxécuter les instructions de Guelleh, pardi et il se gardera bien de parler des responsabilités de ce gouvernement !

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26/08/02 Félicitations à DAF pour le nouveau site du PRD (Chiné)

Je tiens à féliciter notre Président, M Daher Ahmed Farah pour la
création du nouveau site Internet du Parti. Il ne fait nul doute qu'il va devenir pour tous les militants du Parti, l'instrument privilégié de communication, d'échanges et de contacts entre nous et avec la direction du PRD.

Encore bravo à DAF et à notre Parti.


NOTRE PARTI, NOTRE AVENIR : P.R.D
(allusion a l'ouverture du Parti conservateur à Edmonton, qui est présidé par M Joe Clark.)

Député Chiné
grand politicien d'Ottawa et militant du PRD


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26/08/02 L`heure du défi pour le chef du régime M Guelleh. (La plume de Chiné - pour le PRD à Ottawa - Canada)

Notre pays a fêté ses 25 ans. Pour l'être humain, 25 ans, c'est un palier important. Il a atteint sa majorité dit-on ! Pour un pays, 25 ans, c'est encore l'enfance , la période de tatonnement . Mais ceci ne peut pas excuser les comportements de la génération conduisant les affaires dans notre cité . Car notre république qui est gouverné par des hommes venus d'Ethiopie est a une période vitale de son existence . Crise économique , crise morale (chez les djiboutiens ennes), démographie galopante , sequelle d'une guerre désastreuse sur tous les plans.

Dans les faits, le pays est en crise généralisé suite au hold hop organisé par le Chef de la sécurité et responsable du malheur qui ronge le petit peuple. Les symptomes du declin sont bien apparents. L'ere du gaspillage des deniers public est bien revolu (mais pas sous IOG). Le parti du renouveau démocratique est conscient de cette réalité. Nous sommes à une étape charniére qui aura des répercussions de toutes les façons dans l'avenir de notre cité . S'il y a un temps pour la reflexion, la recherche de soi, il y a aussi un temps pour l'action, l'entreprise. Nous, au parti du Renouveau démocratique, premier parti d'opposition et premier parti national, nous disons que l'heure du défi a sonné pour les citoyens de ce pays, qu'ils soient des administratifs ou des simples citoyens conscients de la gravité des choses que ce régime a mis. Le principal défi a relever est d'ordre politique et économique. La panne d'idée qui affecte M Ismail Omar est ressenti jusqu'au fond du territoire de la République.

Pour cela, notre parti (PRD) avec à sa tête DAF, propose que les Ministres et l'administration servent le peuple et non plus l'inverse : qu'ils se servent du peuple. Ils doivent se dire la vérité et dire la vérité aux autres. Ils doivent combatrre la corruption et le clientelisme et mettre une fois pour toute le tribalisme dans le placard aux oubliettes. Les Djiboutiens attendent beaucoup d'eux y compris l'opposition que nous sommes pour mener le pays sur le redressement national.

Au Parti du Renouveau démocratique, nous disons que nous sommes dans le même bateau et chacun d'entre nous doit prendre ses responsabilités, c'est un devoir. Il ne faut pas que la haine pour telle ou telle personne nous rende aveugle, sinon nous serons tous perdants. Le cas de la Somalie est un exemple qu'ALLAH a placé, devant nos yeux, pour que les Djiboutiens refléchissent.

Chiné,
député du PRD à Ottawa-Canada.

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25/08/02 DAF nous informe de l'ouverture du nouveau site du PRD

Nous avons pu le consulter et nous félicitons l'équipe du PRD pour la qualité graphique et ergonomique de ce nouveau format. Nous souhaitons au PRD que son site connaisse un très bon niveau de consultation, car il le mérite au moins pour sa présentation. Nous laisserons ensuite aux lecteurs le soin d'apprécier la qualité du contenu et la pertinence des informations, ce qui n'est pas notre mission.

lien : http://www. mrd-djibouti. org

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25/08/02 Les contribuables canadiens vont-ils prendre en charge les frais médicaux pour la naissance d'un(e) petit(e) fils(fille) de Guelleh. (Lecteur)

Un lecteur nous informe que la belle-fille de Guelleh serait arrivée au Canada pour y accoucher. Il s'inquiète de savoir si les frais de santé seront offerts avec générosité par les contribuables canadiens, sachant que le grand-père dispose d'une fortune colossale acquise sur le dos des contribuables djiboutiens. Le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la crèmière, comme dans la pitoyable affaire du palais d'Haramous que les contribuables djiboutiens payent deux fois . . .

En tout cas, nous adressons à l'avance, nos plus vives félicitations à la mère . . . .
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25/08/02 L'évolution dans la Corne de l'Afrique, pourrait laisser place à des événnements tragiques (Extrait du magazine 'Pro tiers mondiste" de la revue Afrique-Asie sous la signature de HAMESSO BORODA )

CORNE DE L'AFRIQUE

La situation dans cette partie de l'Afrique ne cesse d'évoluer et, dans la plupart des cas, vers le pire, en dépit des incantations d'espoir de paix entre les pays en guerre. Mais à l'horizon pointent, en fait, des troubles encore plus graves : plus de guerres et de soulèvements, progression du sida, de la malaria, de la famine et désintégration croissante.

Guerres par procuration

PAR HAMESSO BORODA



Premier constat : la guerre éthiopio-érythréenne qui, avec sa centaine de milliers de victimes, a non seulement ruiné ces pays mais a aussi mis fin au front antisoudanais, que les Etats-Unis avaient longtemps espéré et nourri.

La guerre en Somalie s'est aussi compliquée du fait que Djibouti, où la France maintient une garnison armée de la Légion étrangère, a été entraînée dans l'imbroglio. L'accord de paix signé à Alger par les médiateurs - le président algérien Bouteflika et l'OUA - laissait le conflit frontalier aux mains de la Cour internationale de La Haye. Le verdict de La Haye a été rendu public et, bien que les deux parties crient chacune victoire, il est évident que, sur le terrain, l'Ethiopie a "perdu" non seulement le territoire qu'elle réclamait mais aussi d'autres qu'elle avait auparavant sous son contrôle. Déjà, l'Ethiopie a soumis une plainte de vingt et une pages demandant une réévaluation, et le gouvernement de Meles Zenawi, face à ses propres nationalistes, essaie désespérément de regagner une partie du territoire perdu en prenant position contre les hauts responsables de la force militaire de l'Onu, campée à la frontière entre les deux pays.

La situation dans la région est directement affectée par les relations belliqueuses entre l'Ethiopie et l'Erythrée et le réalignement des forces qu'elles ont engendré. Les deux pays, dirigés par les deux "cousins", Meles Zenawi et Isaias Afeworki, étaient la clé de la stratégie américaine visant à isoler le régime intransigeant du Soudan, dirigé par le général Omar al-Bechir. La guerre entre ces deux hommes - qui tous deux aidaient la guérilla anti-Bechir -, a permis au régime de Khartoum de jouer les deux pays l'un contre l'autre. C'est ainsi, par exemple, qu'on a vu le vice-président et le président soudanais visiter l'Ethiopie pour discuter au plus haut niveau de la sécurité et notamment des accords militaires.

Quand l'Ethiopie, enclavée, a perdu les ports d'Assab et de Massawa en Erythrée, le Soudan l'a autorisée à utiliser Port-Soudan. L'Ethiopie a conclu également une alliance avec le Somaliland, dont le chef âgé, Ibrahim Egal, vient de mourir, afin d'utiliser le port de Berbera, ancienne base navale soviétique. Cette alliance a aussi modifié la perspective éthiopienne à l'égard de la Somalie en apportant un soutien - certes non déclaré - à la division de la Somalie entre diverses factions.

Sur une échelle plus grande, c'est toute la géopolitique de la région qui a été ébranlée par cette guerre fratricide, ainsi que la position régionale du Soudan auprès de l'Egypte, de la Libye et du monde arabe, avec en arrière-fond le rôle stratégique de la mer Rouge dans la sécurité des Etats arabes, rôle déjà souligné par le conflit entre l'Erythrée et le Yémen, aujourd'hui réglé.

L'Erythrée, Djibouti, le Soudan et la Somalie (avec une population musulmane majoritaire) sont tous des Etats riverains de la mer Rouge, où l'Erythrée possède un certain nombre d'îles dont plusieurs, dit-on, sont utilisées par Israël comme base navale et de renseignements.

L'évolution politique des pays de la Corne d'Afrique a donc toujours été d'une grande importance pour les Etats arabes à commencer par l'Egypte, dépendant des eaux du Nil qui prend sa source en Ethiopie (dont les 64 millions d'habitants sont en majorité coptes chrétiens). Le changement d'alliances illustre mieux la complexité et la fluidité de la situation. L'Egypte a flirté autrefois avec l'opposition soudanaise, flirt qui a cessé quand elle a réalisé que l'Erythrée et l'Ethiopie jouaient le même jeu. A présent, l'opposition soudanaise, surtout basée en Erythrée, est confrontée à des difficultés depuis que le régime de Bechir a amélioré ses relations avec Washington après le 11 septembre. Le régime éthiopien, lié au Soudan, est très hostile au SPLA de John Garang allié aux rebelles anti-Meles, entraînés, armés et envoyés dans la région de Wellega-Oromo par l'Erythrée.

S'il est difficile d'envisager la fin de la guerre civile au Soudan, on peut bien imaginer aussi que les relations entre l'Erythrée et ce pays continueront d'être agitées, car le Soudan aide ouvertement les rebelles de l'Alliance nationale érythréenne (ENA) qui essaient toujours de mettre fin au règne d'Isaias Afeworki. Ce dernier, bien que marginalisé par le fait que bon nombre de ses anciens camarades l'ont dénoncé comme dictateur et l'ont abandonné, reçoit l'aide essentielle à sa survie d'Israël et des Etats-Unis qui, tous deux, considèrent que la chute d'Aferworki amènerait au pouvoir des "islamistes", et donc mettrait en danger Israël et la sécurité occidentale en mer Rouge.

Le chef du Pentagone pour les affaires africaines, Michael Westphal, a récemment affirmé sur la Voix de l'Amérique qu'une alliance militaire étroite entre les Etats-Unis et l'Erythrée serait souhaitable et avantageuse. Avec une présence militaire renforcée des Américains et de leurs alliés dans la région, officiellement pour combattre Al-Qaïda et ses appuis, la plupart des pays de la Corne sont engagés dans une compétition pour bénéficier du soutien américain. Dans ce cadre, Meles Zenawi a envoyé des milliers de soldats en Somalie, non seulement pour remettre à la tête du Puntland son allié, le colonel Abdullahi Yusuf, mais aussi pour aider les factions de la milice dirigée par Hussein Aideed qui tentent de faire tomber le soi-disant gouvernement transitionnel de Somalie (qui vient, juste à point, d'être accusé de soutenir Ben Laden), mis au pouvoir par la conférence d'Arte (Djibouti) en août 2000.

Tous ces efforts pour organiser une conférence de paix avec les forces somaliennes ont été vains. Le comité technique des trois pays (Kenya, Ethiopie et Djibouti) chargés de l'organiser, a échoué même sur un accord préliminaire, l'Ethiopie et Djibouti soutenant des factions opposées en Somalie. L'Erythrée, l'Egypte et la plupart des pays arabes se tiennent aux côtés de Djibouti et du gouvernement de transition dirigé par Salat Hassan.

La guerre en Somalie continuant et les forces rivales se battant par procuration au cours d'affrontements de plus en plus violents, l'avenir de la Corne est des plus sombres. Sur la frontière entre l'Ethiopie et Djibouti, les groupes ethniques Afar et Issa se sont lancés dans une guerre tribale sanguinaire contre Djibouti, qui fait face à sa propre rébellion Afar et soutient les Issas en leur fournissant des armes. La frontière entre l'Ethiopie et l'Erythrée risque d'exploser à tout moment en dépit de la présence de forces de paix de l'Onu. On ne peut pas prévoir ce qui, dans un avenir proche, se passera pour les régimes fragiles de Zenawi et d'Afeworki. Le régime minoritaire de Meles Zenawi a été affaibli par la défection de beaucoup d'anciens dirigeants tigréens (dont certains ont été emprisonnés, comme l'a fait Afeworki de son côté) et par la perte de territoires. L'éruption de rébellions armées dans de nombreuses régions du pays ne l'a certes pas aidé : le régime de Meles y a répondu par une répression accrue (surtout dans le sud et dans les régions habitées par les Oromos), ce qui n'a fait qu'aggraver la crise.

Mais Isaias Afeworki n'est pas mieux loti, avec une opposition qui se regroupe de plus en plus. Le régime de Bechir n'a pas établi de véritable accord de paix avec ses ennemis intérieurs, bien qu'il essaie de s'allier à l'Ethiopie et à l'Ouganda, pour priver les rebelles armés de tout soutien logistique. Les troupes ougandaises ont ainsi été autorisées à opérer à l'intérieur du Soudan pour rechercher et anéantir des rebelles anti-Museveni (armés et soutenus par le Soudan !) Tactique qui ne semble pas réussir au Soudan, puisque les rebelles de John Garang (SPLA) continuent de bénéficier du soutien de l'Ouganda et de l'Erythrée.

A Djibouti, le fameux accord de paix entre le gouvernement de Omar Gulleh et la faction de FRUD dirigé par Ahmed Dini s'est révélé sans résultat.

A Mogadiscio, le conflit entre les factions a fait, dit-on, soixante morts. Les forces de sécurité éthiopiennes, débarquant dans la petite ville de Awassa lors de manifestations pacifiques, ont tué plus de soixante-dix personnes. Afeworki emprisonne journalistes et dissidents, les accusant tous de trahison. L'Ethiopie et Djibouti multiplient les accusations contre la Somalie. Des avions soudanais ont été bombardé un village du Sud en tuant plus de dix-sept personnes. Sans parler des violations des droits de l'homme, bafoués quotidiennement dans la Corne de l'Afrique, où vivent plus de cent dix millions de personnes. S'y ajoutent le sida, l'usage de drogues, la prostitution d'enfants, les ventes d'enfants comme esclaves (au Soudan), la famine et les migrations de populations. Des pourparlers de paix sont toujours en cours, avec force initiatives et séminaires sous les auspices des groupements régionaux.

Les régimes dans la Corne sont très fragiles et pourraient bientôt tomber, mais aucun signe n'indique que la transition sera meilleure. La situation risque de rester toujours aussi confuse, troublée et critique, tant que trop de "cuisiniers" locaux, régionaux et internationaux s'occuperont de gâcher la soupe.

Lien avec la revue : http://www. afrique-asie. com/54corn1. htm

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25/08/02 Guelleh a-t-il tenu à remettre personnellement à Djama Ali Guelleh, directeur de l'EDD, la décoration des Brosses à Reluire ?

Si l'on croit cette photo, la réponse ne pourrait être que OUI. Mais . . . nous n'avons pas la certitude que la photo soit originale. Il s'agit peut-être d'un montage et nous restons très prudents . . .

. . . . . .
Le nouvel impétrant au Grade de "Père Fouettard"

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24/08/02 Le FMI est-il un danger pour la démocratie a Djibouti ?

La démocratie a toujours été un espoir de changement pour notre peuple. L'espoir a a toujours été centré sur un changement pratique qui devrait toucher directement la vie des Djiboutiens . Raison pour la quelle la démocratie est avant tout une réforme politique qui doit avoir un impact social pour la population Djiboutien.

La démocratie pour pouvoir s´ancrer efficacement dans la population doit avoir cet effet social qui va démontrer un changement positif et pratique dans la vie quotidienne de notre peuple. Sinon, elle ne sera qu´un slogan, une idée abstraite ou même une astuce des politiciens pour continuer à s´accaparer les richesses du pays.

Le FMI n´a pas bonne presse a Djibouti , car dans le passé cet organisme s´est fait remarquer dans des décisions et des mesures antisociales. Il y a eu souvent des révocations, des compressions d'effectifs dans la fonction publique, en bref une augmentation du chômage avec ses conséquences sociales négatives.

Le FMI est avant tout une "banque" qui emprunte de l'argent pour pouvoir réaliser des bénéfices à des conditions avantageuses. Souvent, cette "Banque" mise sur la récupération de ses emprunts à court terme. Ainsi, elle emprunte l´argent en exigeant des mesures économiques qui n´ont rien à avoir avec le contexte social, ni avec la création d'emplois, ni même avec le développement d´un pays. Par exemple, il privilégie les investissements dans le secteur géothermique capable d´assurer le remboursement, ou bien il cible le secteur minier qui dispose déjà d'infrastructures existantes et que l'on peut (doit ?) "dégraisser" en vue d´optimaliser la production.

Jamais le FMI n´a investi dans la prospection ou la recherche dans le secteur de pêche à Djibouti. Les gouvernements "IOG" se sont distingués en définissant des programmes qui mettaient toujours à l´écart les projets sociaux. Aucun investissement pour l'enseignement, pour la santé ou pour la construction d'infrastructures de communication (routes, chemin de fer ) ou l'électrification des zones rurales etc. . . .

Nous allons sortir d´une guerre qui a dévasté le peu d´infrastructures qui tenaient debout pour assurer un début d'entrée dans la démocratie "sociale". Le grand dilemme qui nous est posé aujourd'hui est de savoir comment nous passer du FMI ?

Comment pourrons-nous accéder aux capitaux qui financeront les emplois ? Comment "réduire" efficacement le poids de l´État sur le marché de l´emploi ? En Suède, par exemple, seuls 35 % de la population active travaille dans le secteur public. A Djibouti, c´est plus de 60%.

Il nous faudra moderniser la Fonction publique en introduisant une gestion informatisée qui va réduire nécessairement le nombre des postes de fonctionnaires. Alors, comment financer la mise à la retraite et les licenciements d´un grand nombre d'agents ?

Commencer le processus démocratique sans une intervention massive dans des projets à caractère social serait une catastrophe pour le pays. Ainsi, nos partis politiques doivent dès à présent commencer à examiner les alternatives qui s´offrent a Djibouti en dehors du FMI.

Une des alternatives reste la "Privatisation". Mais laquelle ? C´est la plus grande question, car le FMI a aussi son "plan" de privatisation des entreprises de l´État Et il ne tient aucun compte de l´impact social que nous souhaitons apporter au peuple. L´idée la plus pratique et la plus réaliste consisterait à faire une étude par le canal des économistes Djiboutiens en vue de privilégier un programme de privatisation qui définisse comme priorité, la construction d'infrastructures de communication.

C´est là le devoir de tous les partis politiques ; celui de présenter des plans contradictoires et pratiques pour que le processus des privatisations dégagent réellement des effets positifs. Mal négociées, ces privatisations causeront de grands dégâts sur le plan social. Bien planifiées et privilégiant l´impact social, les privatisations deviendront le moteur de la reprise du développement et de l´intégration de la population djiboutienne.

Ainsi, l´électrification et la rectification du chemin de fer Djibouto-Ethiopien , la connexion et l´harmonisation de l´écartement entre les Autoroutes (Djibouti-Hargeisa) auront une portée sociale car elles créeront des emplois et qu'elles développeront l´intégration du peuple. Il s´agit avant tout de "mettre la population au travail".

Les privatisations "suggérées" par le FMI doivent faire l´objet d´un débat politique ouvert. Ainsi, les entreprises publiques à privatiser ne seront pas "bradées" au bénéfice de quelques privilégiés spéculateurs. Au contraire, la création des emplois, l´augmentation de la production et l´intégration sociale doivent être absolument la priorité de l'opération.


Nous sommes conscients du "poids" politique d´un organisme comme le FMI, mais il nous faut réduire au maximum son influence et ses effets négatif sur la vie des Djiboutiens. Certes, nous aurons du mal à nous passer du FMI, mais cela n'est pas une raison pour subir passivement ses diktat. Au contraire c´est le moment idéal pour lancer des études au sein de nos partis politiques, de mettre des programmes de recherche et de réflexions en place. Ils contribueront sans aucun doute à rendre possible la démocratie "sociale".


L´une des armes est la réforme juridique qui doit garantir la protection juridique des investissements privés. Ainsi, nous allons "effacer" l´ombre des "Djiboutisations" des années 1984. Une franche collaboration entre les rassortissants Djiboutiens à l’étranger et le futur parlement doit servir de support à une mission parlementaire qui devront assurer la promotion des privatisations des infrastructures de communications auprès des investisseurs privés potentiels en occident.


Faut-il nous passer du FMI ? Pouvons-nous lancer le processus démocratique sans des investissements privés? Devrons-nous continuer à compter sur l´exportations du sel, sur la pêche pour "attirer les capitaux privés" ?

C´est la plus grande des questions et c'est peut-être le défi des prochaines années à Djibouti.

Harbi Elabeh
gideu@hotmail. com

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24/08/02 M Djama Ali Guelleh, directeur de l'EDD est nommé dans l'Ordre des Brosses à Reluire au grade de "Père fouettard"

Cette semaine, l'Ordre des Brosses à reluire a procédé officiellement à la cooptation du directeur de l'EDD.

Ce sinistre personnage, dont les détournements de fonds publics alimentent toutes les rumeurs, se permet de menacer les mauvais payeurs de l'EDD de la Police et de la Justice. Et chacun sait ce que cela veut dire dans une dictature, dans un état de non-droit ou Justice et Police sont à la solde du régime tyrannique et sanguinaire . . . .

Il affirme que si les Djiboutiens ne payent pas leurs factures, ce n'est pas parce qu'ils accusent des retards de salaire allant jusqu'à 10 mois, mais uniquement en raison de leur insouciance naturelle ancrée dans les mentalités . . . . .

En passant, il oublie d'évoquer les pannes constantes, permanentes et récurrentes de la distribution d'électricité . . . Mais c'est un détail qui le concerne directement, puisqu'il est responsable des investissements, des travaux et du choix des fournisseurs, qui sont contraints de baisser la qualité pour lui apporter ses petites enveloppes préférées : celles qui sont épaisses et remplies de billets de banque . . . .

En vertu des pouvoirs qui nous sont conférés,
M. Djama Ali Guelleh, directeur de l'EDD,
nous sommes heureux de vous accueillir au sein
de l'Ordre des Brosses à Reluire


au grade de "Père Fouettard"

Désormais, vous porterez cette décoration
en toutes circonstances et si vous oubliez
de l'agrafer à votre costume, vos interlocuteurs
l'imagineront quand même, de façon virtuelle !
Nul doute que certains souriront à cette évocation !

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24/08/02 Dans une interview publiée par l'ADI, le directeur de l'EDD nous dresse le portrait des mauvais payeurs, ancrés dans des habitudes d'insouciance : c'est hallucinant !

En synthèse, M. Djama Ali Guelleh, directeur de l'EDD estime que les Djiboutiens, (même s'il reconnaît qu'ils subissent des retards de salaire atteignant parfois 10 mois) ne payent pas leur facture en raison d'une insouciance naturelle et ancrée dans leur mentalité !

On voit bien qu'il ne doit pas connaître ce genre de problèmes : il est payé grassement tous les mois et chaque nouvel investissement à l'EDD doit lui rapporter un pourcentage non négligeable du montant de l'opération : la rumeur précise qu'il se sert largement ! A vérifier !

M. Djama Ali Guelleh en rajoute encore puisqu'il précise qu'il va utiliser la Police et la justice pour saisir les personnes incapables de payer leurs factures (et pour cause) !

L'insouciance est-elle du côté du Peuple victime des détournements de fonds de ses dirigeants (dont le directeur de l'EDD) ou des dirigeants qui ont acculé le pays et le peuple à la faillite ?

Il est tout à fait intéressant de noter aussi que le directeur de l'EDD adopte une position très conciliante en ce qui concerne les établissements publics qui ne payent pas leur électricité. Il dit simplement que ce n'est pas de leur faute, puisqu'ils n'ont pas de recette.

Cette différence de ton est caractéristique de la mentalité de l'équipe de sbires qui entoure Guelleh. On comprend bien que dans les deux cas : personnes privées et établissements publics, les causes du non-paiement sont identiques : absence de recette. Mais lui, le grand génie "bis", il trouve une différence et il détermine des responsabilités différentes : dans un cas la tolérance pour les établissements publics et dans l'autre, le bâton pour les privés. On comprend qu'il porte bien le nom de Guelleh dans son identité !!!

Nous sommes persuadés que les Djiboutiens auront à coeur de lui signifier rapidement son licenciement sans indemnité à la fois pour incompétence et pour abus de biens. Ils n'oublieront certainement pas d'exiger qu'il rembourse intégralement les détournements dont il serait coupable.

Nous interviendrons pour lui éviter la chaise électrique, si certains y pensaient !!! Mais il a peu d'inquiétude à avoir, car les périodes, où l'alimentation électrique fonctionne, sont, somme toute, assez rares . . . . et ça serait vraiment un manque de chance pour lui.

_____________________ Extrait de l'ADI

Le responsable a par ailleurs déclaré que l’entreprise arrivait aujourd’hui à un remboursement des dettes se chiffrant à 1. 300. 000. 000 fdj par an en soulignant que de ce fait, l’ensemble de ces charges ne peuvent être honorées sans une bonne gestion de l’entreprise.

Selon le journal, le Directeur Général a affirmé que ce n’était pas les moments difficiles (retards de salaires) qui ont causé les accumulations de factures impayées (qui vont jusqu’à 10 factures) mais une certaine insouciance ancrée dans la mentalité des Djiboutiens puisqu’une dizaine de factures représentent 20 mois de salaire.

"C’est dans ce cadre que nous menons un combat sur tous les fronts et avec l’aide et l’assistance des autorités de la justice et de la police nous arrivons à arrêter la gangrène", a-t-il dit

Concernant les créances impayées, M. Djama Ali Guelleh a déclaré qu’elles étaient très importantes et qu’elles se chiffraient à quelque 4 milliards de fdj.

Ceci est dû notamment d’après le responsable à certains établissements publics autonomes qui ne disposent pas de recettes particulières (ISERST, RTD, Palais du Peuple…etc. )

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24/08/02 Le jeune Adel Taher, incarcéré extrajudiciairement à Ali Adde, aura-t-il les moyens de résister au chantage de Guelleh et pendant combien de temps ?

Selon des sources généralement bien informées, Guelleh aurait proposé au jeune homme de recouvrer sa liberté à la seule condition qu'il effectue un témoignage dans lequel il devrait reconnaître qu'il a pris des photos des avions américains pour le compte du Yémen.

Ce jeune homme doit subir un double enfer :

  • d'une part, l'existence à Ali Adde tient plus de la survie que de la vie et il doit s'y ennuyer mortellement . . en dehors des séances de torture . .
  • d'autre part, s'il est intègre, l'idée de rédiger un faux témoignage et de mettre en cause le Yémen, ne doit pas le réjouir véritablement . . .

Au travers de cette histoire absolument pitoyable qui met en évidence le peu de cas que fait Guelleh du respect des Droits de l'Homme, on sent très bien que le dictateur éprouve un besoin absolu, impérieux et prioritaire de se façonner une façade de partisan farouche de la lutte contre le terrorisme international. Il se dit que lorsque quelqu'un exhibe un tel besoin de prouver quelque chose, c'est qu'il a quelque chose à se reprocher. . . . (Nous avions évoqué à plusieurs reprises des relations possibles entre la nébuleuse Al Qayda et Guelleh . . . . et les Américains ne doivent pas être dupes . . . . )

Après tout, IOG c'est l'homme qui a accepté que des forces internationales importantes (Hollande, Italie, Espagne, USA, Allemagne et France) s'installent à Djibouti. Face à une telle apparence de bonne volonté, il devient plus difficile en apparence de le critiquer pour une participation directe ou indirecte aux activités répréhensibles de Ben Laden et consorts . . . .

Et pourtant : ne pensez-vous pas que Guelleh en fait quand même un peu trop ? En particulier avec le jeune Adel Taher !

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24/08/02 Tourisme et loisir différents à Djibouti. Dans le cadre du programme d'IOG pour promouvoir le tourisme, deux centres de villégiature proposent cette semaine des séjours revitalisants . . .

Rappel : extrait de l'ADI ____________________

« Grâce aux multiples actions de l’Office Nationale du Tourisme de Djibouti la destination touristique Djibouti est aujourd’hui aimée et appréciée pour la diversité de son patrimoine naturel et culture »
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Nous avons sélectionné ces deux centres pour la qualité du service et pour leur excellent rapport qualité-prix.

1 - Séjours de courte durée :

Ce centre de soins spécifiques est ouvert tous les jours de l'année.
Il peut accueillir des curistes pour des séjours de 24 à 72 heures.
Les responsables, le Commandant Hassan ZAKARIA et le Colonel MAHDI prescrivent des soins qui sont délivrés par leurs assistants.
Ils n'interviennent personnellement, que pour des patients de qualité . . .
Exercices physiques : spécialité de balançoire.
Exercices respiratoires, à base de tampons imbibés d'eau de Javel, etc. . .

Le centre assure une très bonne écoute de tous ses patients
et dresse des compte-rendus précis d'intervention.

Plusieurs formules de séjour sont proposées . . . en fonction des symptômes

La brigade Nord de la Gendarmerie accueille tous les jours (7/7, 24/24), les manifestants, les opposants, les familles des opposants et tous ceux qui déplaisent à IOG, à sa femme, à ses proches ou à ses ministres.

On prétend que les locaux de cette brigade (Nord) ont remplacé ceux de la Villa Christophe devenue trop petite et vétuste et qu'ils servent désormais à masquer les horreurs commises par les sbires à la solde de Guelleh, bourreaux et tortionnaires.

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2 - Séjours de moyenne et longue durée :


Ensemble complet de villégiature en bungalow collectifs :
calme et repos absolu.
Ce lieu est particulièrement recommandée après une cure dans le premier établissement. Sauna et bains de vapeur. Bronzage assuré.
Réservation à la semaine, au mois et à l'année.

Un seul point faible : la restauration. Il est prudent de s'assurer un ravitaillement extérieur, car l'économe a la mauvaise habitude de conserver pour son usage personnel, le budget 'alimentation' qui lui est alloué par la Direction générale.
Prévoir aussi des bombes anti-vermines et un sac de couchage.

La sinistre prison de Gabode où sont passés la majorité des opposants. . . et même des enfants mineurs (8 à 17 ans) qui y avaient été incarcérés dans les mêmes locaux que les adultes pendant plusieurs mois. Selon toutes vraisemblances, ils y avaient subi les pires sévices . . . un scandale qui avait provoqué, à l'époque, une condamnation mondiale unanime.

A l'époque, la Présidente du Parlement européen, Mme Nicole Fontaine, l'Association mondiale contre la Torture, Amnesty International et de nombreuses autres organisations étaient intervenues jusqu'à leur libération. Malheureusement, personne n'a pu nous dire où ces malheureux enfants avaient été conduits ensuite : vers une autre prison ? Ont-ils été sauvagement assassinés et enterrés dans un charnier ? Ou bien jetés par-dessus une frontière ?

Le silence est total sur ce problème qu'il faudra bien éclaircir le jour où la Justice demandera des comptes à Guelleh et à ses proches, y compris le directeur de la Prison de Gabode en poste à l'époque.

De nombreux opposants ont séjourné à Gabode, certains dans les cellules spéciales : W-C de 1 M2, sans toiture, sous le soleil, etc. . . . Citons : Me Aref, les extradés du Frud avec Mohamed Kadami, Ismaël Guedi, DAF, Aden Robleh, le général Ali Meidal Weis, Moussa Idriss et tant d'autres, qu'il nous est impossible de nommer, tant la liste est longue.

Les co-inculpés de l'affaire du 5 décembre 2000 y sont toujours emprisonnés dans des conditions tragiques, inhumaines, dégradantes et révoltantes.

Combien sont morts de mauvais traitements à Gabode ou de manque de soins ? Feu, le général Yacin Yabeh est le dernier en date, mais nous détenons une liste impressionnante qui n'est certainement pas exhaustive.

En revanche, certaines personnes repentantes ou intervenant pour le compte de Guelleh, pourraient bénéficier d'autorisations discrètes, exceptionnelles et renouvelables de sortie, ce qui aurait pu leur permettre d'intervenir en sous-main dans des affaires sensibles et particulières, comme par exemple le 'suicide assisté' d'un juge français . . . à Arta, dans une villa et le transport de son corps au bord du Goubet. . . tout en conservant un alibi presqu'imparable : celui d'être emprisonné à Gabode !!!

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Nos rubriques :

L'Homme de la Semaine


Les responsables de la torture

L'Ordre des Brosses à Reluire


l'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.

Dans cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins, etc. .

Auront-ils à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?


Rappel des personnages
déjà "élus" :

LA LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA,
juge d'instruction
LA LIBERTÉ N° 19
-
Omar FARAH,
gendarmerie d'Ali Sabieh
LA LIBERTÉ N° 29
-
Le général Yacin YABEH,
LA LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,
LA LIBERTÉ N° 33 -
Ali Mohamed ABDOU,
procureur général
LA LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF
Ministre déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.
LA LIBERTÉ N° 36
-
M Ibrahim Idriss DJIBRIL,
Ministre de la Justice, conjointement avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN N° 4
-
Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN N° 7 -
Le responsable des forces de police
qui a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi FOUREH.



Yacin Elmi Bouh,
Grand argentier, protecteur des intérêts
de Guelleh et détourneur de fonds publics.
Deux fois nominé
dans cette rubrique.

BULLETIN N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances.
LA LIBERTÉ bulletin N° 23
-
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances (2ème nomination)
LA LIBERTÉ bulletin N° 28
-
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil,
Ministre de l'Intérieur
LA LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH,
Ministre délégué aux affaires musulmanes
LA LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction
LA LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud -
Ministre de l'Agriculture et du développement rural.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 37
Le Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district de Djibouti.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 40

Le procureur IBRAHIM,
LA LIBERTÉ - bulletin N° 42
M. Idriss Arnaoud Ali, Directeur de Publication du Journal le Progrès, Président de la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire Général Adjoint du Parti RPP.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 43

le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour criminelle de Djibouti.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 48
Hassan Saïd dit "Modaubé" Chef de la Police
OBSERVATOIRE N° B106
DJAMA SOULEIMAN, procureur auprès du Tribunal de Première instance de Djibouti.

OBSERVATOIRE N° B132

ALI HASSAN,
chef de la Police, pour un acte gratuit de cruauté envers un blessé grave.

OBSERVATOIRE N° B138
Le Procureur général Ali Mohamed Abdou,
pour déni de justice envers les prisonniers politiques et pour des déclarations mensongères sur RFI.

OBSERVATOIRE N° B142b
Le Lieutenant-Colonel Abdo Abdi Dembil


et le Lieutenant Mohamed Djama
(ci-dessus), officiers de la Garde présidentielle, pour avoir donné l'ordre de tirer à balles réelles, le jeudi 18/04/02, sur les vétérans de la guerre contre les résistants du FRUD, qui manifestaient pacifiquement pour réclamer le paiement des arrièrès qui leur sont dus.


Les principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.

En attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols, de torture et d'emprisonnement arbitraire
(. . . ), nous rappelons, chaque semaine, à l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent cités par les victimes, et ce jusqu'à ce qu'ils soient inculpés.

- Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel
Omar Bouh Goudade

- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh


- Commandant
Zakaria Hassan

- Lieutenant Ladieh
- Lieutenant Mohamed Adoyta
- l'aspirant Haroun (expulsé par le Canada et déchu de la nationalité canadienne)
- Le sous-officier Naguib
- l'adjudant Tane
- Kalifa

- Wagdi

Nouveaux nommés (2002) :

- Hassan Saïd (Chef de la SDS)
- Commandant Aboubaker Ahmed Moussa
- Capitaine Idriss Djama

Certains se seraient déjà réfugiés à l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont placés sous surveillance, par les polices locales.

Nos informations sur la torture à Djibouti et les récits des victimes

-------- Sommaire ---------


l'Ordre des
Brosses à Reluire

Roger Picon

réunit les meilleurs chantres du régime dictatorial

Bulletin n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi au grade de "Cireur de Pompes" - Premier échelon
Bulletin n° 45
Monsieur Ali Abdi, Ministre des Affaires Etrangères au grade "d'hyène fonceuse" - Premier échelon
Monsieur Johar, Ministre du commerce au grade "d'hyène repue" - Premier échelon
Bulletin n° B122
Mohamed Ali Mohamed (dit DIG DIG), auteur de l'article "Pour un peu plus de patriotisme" (paru dans le journal La Nation N°91 du 12/11/01) au grade de "Léche-bottes" avec mention spéciale.

Bulletin n° B127

l'ensemble des journalistes de La Nation pour un article paru début janvier 2002 et intitulé "Pour la liberté de la Presse", collectivement au grade de 'faux-culs' avec la barrette spéciale de dénonciateurs.
Bulletin n° B134
M. Ismael Ibrahim Houmed, Ministre de la Justice, des Affaires Pénitentiaires et Musulmanes, Chargé des Droits de l’Homme, pour sa langue de bois, au grade de 'Somnifère'.

Bulletin n° B135

M. Wahib Ahmed ben Ahmed, Président du MSR pour une déclaration en faveur de la dictature et pour ses contradictions, au grade de 'Clown'


Bulletin n° B143
ZAKITAHA, journaliste qui a signé un article publié dans La Nation sous le titre "Vers un apprentissage serein de la Démocratie"
, au grade de "Baratineur patenté".


Bulletin n° B146
Mme Hawa Ahmed Youssouf
Ministre chargée de la Promotion de la Femme, du bien être familial
et des Affaires sociales, pour sa plaidoirie en faveur de l'Action de Guelleh pour la jeunesse et des progrès accomplis, au grade "d'Avocat du Diable"


Bulletin n° B152a
M. Mohamed Ali Daoud
pour l'affirmation de son egagement total ainsi que de celui du FRUD-Bis aux côtés de la dictaure et des forces du mal, au grade de "Bouffon écervelé"


Bulletin N° 155

Monsieur DILEITA,
Premier Ministre pour les injures adressées à Monsieur Ahmed DINI, au grade de "Perroquet soumis".


Bulletin n° B160
Djama Ali Guelleh, directeur de l'EDD, pour les propos qu'il a tenu contre les populations financièrement exsangues et pour les menaces qu'il a proférées, au grade de "Père Fouettard"