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A.R.D.H.D
Bulletin 01
Toutes les informations des journaux,
des associations et des opposants djiboutiens
diffusés 'en temps réel'.
Du 17/06/00 au 23/06/00
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COURRIER
DES LECTEURS
nous reprenons de façon anonyme
en général (pour garantir la sécurité des
auteurs)
le contenu intégral des lettres qui nous sont adressées.
Pour éviter toute polémique nous avons volontairement choisi
de ne pas répondre aux critiques.
Nous publierons en revanche les messages des lecteurs qui souhaitent
répondre.
L'ARDHD n'assume aucune responsabilité quant au contenu des messages
de cette rubrique.
L'ARDHD rappelle qu'elle ne soutient aucune action politique, ni aucun
parti
et qu'elle milite exclusivement en faveur de la Paix et des Droits de
l'Homme.
17/06
LE RAS LE BOL DES GADABOURCIS
Bonjour,
Suite à mon dernier message portant sur la menace de IOG sur
la conférence somalienne, les choses se confirment et effectivement
les Gadabourcis s'apprêtent à quitter la conférence
lorsqu,ils ont vu que les Mamasans avec le soutien de leur président
se sont offerts 30 siéges alors que les Gadabourcis devaient
se contenter de 35 siéges.
Telle est la
décision de IOG qui estime que ses freres qui representent moins
de 5% de la région d'awdal ont droit à 30 siéges
et les Gadabourcis qui constituent 95% de la population de cette région
35. Remarquer que son oncle Gouled lui a personnellement demandé
de ne pas oublier les Mamasans de l'autre côté de la frontière.
Il y a de quoi devenir fou avec la 2 justice mamasans qui avait tranché
auparavant que trois siéges reviennent aux 60 mille Gadabourcis
de Djibouti!
En tout cas
voici un resumé du dernier developpement fait par un professeur
de Concordia University, message qui était destiné à
titre d'information à un forum des originaires de la région
d'Awdal
( N.B au fait connaissez-vous par hasard le fax de IOG dans le but
de lui faire partager quelques vérité amères)
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Bonjour ou bonsoir
mon ami
J´ai toujours cru a la fin que vous aurez une issue de sortie
satisfaisante a vos lecteur assidue du journal La LIBERTÉ tel
que moi. Cette issue de sortie qui va dans le sens de la continuité
quelle que soit sa forme.
Encore une foie
nous vous remercions de tout nos coeurs pour la periode dont vous nous
avez tenue au courrant des événements fraiches de notre
pays Djibouti.
Bien que notre
terre Djibouti soit tombée dans les mains de certain poigné
d´hommes d´origine de l´Ethiopie ou de la Somalie
tel que IOG. Les Djiboutiens d´origine sont refugiés en
Europe ou dans le nord Amerique.
Moi qui vous
parle était un aspirant fait ses études d´Eléve
officier á la caserne Mortier au boulevard Mortier dans le 20
arrondissement de 8x á 8x (....)
Un espoir dans
nos esprits l´orsqu´on á découvert le journal
la Liberté. Un journal électronique rapide et sns censure.
Jamais dans l´histoire de Djibouti un tel journal á vu
le jour.
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Schaal, cher
ami, salut.
J'ai vu votre
décision de suspendre la "Liberté" sous son
ancienne forme.
C'est un grand plaisir pour moi de vous féliciter pour le soutien
que vous
avez apporté à la cause légitime du peuple djiboutien.
Croyez-moi, les
djiboutiens vous en sauront gré. (...)
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Ha! mon chers ami
SCHAAL,j espere que tout va tres je veux dire(surtout du
cote de sante).
Quelle surprise
mon chers schaal ,d apres ce que je viens de lire,je ne
crois pas a mes yeux ,notre seul source d information etait la "liberte"
alors que ce dernier c est arrete temporairement je l espere.
Parce qu il etait
notre pour nous les djiboutiens qui vivent a l etranger.
Pour quoi a ca?
pour quoi a ca?
Je vous prie
de rester sur la line et de nous gardez informer de nouvelles
du pays.
Mon cher ami
vous m'avez donner le courage de garder mon opposition contre
la dictature de IOG et que maintenant
vous nous laisser tomber ,je ne vous pardonnerais jamais de ce que vous
venez de faire si vous me donner pas une explication suffissante.
Si vous vous
souvenez de votre premier e-mail que vous m avez envoyer vous m
aviez dit <gardez votre courage>.
I HOPE YOU WILL GIVE A GOOD AND ENOUGH EXPLANATION MY DEARS SCHAAL.SEE
U
BROTHER!
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REVUE
DE PRESSE ET NOUVELLES BRÈVES
PARIS,
14 juin (AFP) - Le Président de la République a réuni
mercredi le Conseil des ministres au Palais de l'Elysée. A l'issue
du Conseil, le service de presse du Premier ministre a diffusé
le communiqué suivant :
MESURES D'ORDRE INDIVIDUEL
Le Conseil des
ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :
(..)
Sur proposition du ministre de la Défense
- le contre-amiral
Hervé GIRAUD est nommé commandant la zone maritime océan
Indien
(...)
- le général
de brigade aérienne Alain BEVILLARD est nommé commandant
des forces françaises stationnées à Djibouti
(..)
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19/06
AMIR ADAWEH, le journaliste djiboutien récemment libéré
par l'ETHIOPIE est au plus mal. Il faut qu'il reçoive d'urgence
des soins dans un hôpital approprié.
Ouverture d'une quête en sa faveur ...
Le journaliste
AMIR ADAWEH va au plus mal. Les autorités éthiopiennes
l'ont
livré aux autorités djiboutiennes pratiquement en civière
et en ambulance.
Il ne peut vivre
que couché puisque sa jambe est très mal en point en
raison de la balle qu'il avait reçue dans la prison éthiopienne.
Il ne peut
même pas aller aux toilettes.
Les autorités
éthiopiennes ont la palme de la cruauté car comment peut-on
imaginer qu'elles ne veuillent pas soigner un prisonnier que ses geôliers
ont sicemment et volontairement blessé par balle.
Et en plus elles
l'extradent manu militari chez le régime qu'il avait fui. L'hôpital
public est en décrépitude à Djibouti, il ne peut
donc y subir une chirurgie adéquate.
Nous sommes actuellement en train d'effectuer une quête auprès
du public pour le faire soigner à l'hôpital des armées
françaises de Djibouti.
Pour tout renseignement
à ce sujet, vous pouvez nous contacter : jlschaal@ardhd.org
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NATIONS
UNIES
Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires - IRIN
Pour l'Afrique Centrale et de l'Est
Tél: +254
2 622 147
Fax: +254 2 622 129
E-mail: irin@ocha.unon.org
AFRIQUE CENTRALE
ET DE L'EST: IRIN-CEA
Bulletin hebdomadaire 24 (du 10 au 16 juin)
SOMALIE: Ouverture
de la conférence pour la paix
La Conférence
pour la paix nationale en Somalie a débuté jeudi après
avoir
complété sa phase consultative. Depuis le début
du mois de mai, les
responsables de clans se sont réunis pour choisir les listes
des délégués
devant participer à la conférence, seconde étape
du processus de paix, qui
se déroule à Arta, à environ 35 kilomètres
au sud de la capitale Djibouti.
A l'issue de la séance de clôture des réunions des
responsables de clans,
le 13 juin, un 'Accord général' a été formellement
approuvé. Il comprenait
6 points: 1. La paix et la réconciliation devraient être
obtenues dans
tous les clans en général et plus particulièrement
chez ceux en situation
de conflit. 2. Les Somalis devraient former un gouvernement somali ouvert
à tous. 3. L'unité de la Somalie est sacro-sainte. 4.
Tous les biens,
immobilisés ou non, nationaux ou privés, confisqués
pendant la guerre
civile, devraient être rendus à leurs propriétaires
légitimes sous la
supervision du nouveau gouvernement. 5. Les droits humains devraient
être
respectés et protégés. 6. La communauté
internationale est appelée à aider
au processus de paix de la Somalie ayant lieu à Arta, République
de
Djibouti, et à reconnaître le gouvernement qui sera formé.
Des sources proches
de la réunion ont confié à IRIN que la conférence
devait se pencher notamment sur des structures gouvernementales
décentralisées, le statut spécial de Mogadishu,
la tenue d'élections, et
la désignation d'un cabinet, d'un parlement et d'un dirigeant
du
gouvernement. Des représentants issus de tous les clans participent
au
processus de paix bien que certains chefs de factions et des
administrations autonomes s'y soient opposés. La république
auto-proclamée
du Somaliland, dans le nord-ouest du pays, a indiqué vendredi
que la
conférence de Djibouti lui était hostile, nuisant à
son 'intégrité et sa
souveraineté', et que la Somalie 'réagirait agressivement'
si elle mettait
en place une administration cherchant à l'inclure comme une partie
de la
Somalie. Parallèlement, la communauté internationale est
occupée à
analyser différents cas de figures possibles et à évaluer
son niveau de
préparation à l'annonce possible d'un nouveau gouvernement
de Somalie en
juillet ou un peu plus tard, ont confié à IRIN des sources
humanitaires.
L'Italie a également mis en place un nouveau forum informel de
donateurs
dans l'anticipation d'une nouvelle situation politique en Somalie,
ont-elle ajouté.
Nairobi, le 16 juin 2000
[Les informations
contenues dans ce bulletin vous sont parvenues via IRIN,
un département d'informations humanitaires des Nations Unies,
mais ne
reflètent pas nécessairement les vues des Nations Unies
ou de ses agences.
Si vous réimprimez, copiez, archivez ou renvoyez ce bulletin,
merci de
tenir compte de cette réserve. Toute citation ou extrait devrait
inclure
une référence aux sources originales. Les rapports d'IRIN
sont archivés
sur internet sous : http://www.reliefweb.int/IRIN ]
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PARTI
NATIONAL DEMOCRATIQUE
-Republique de Djibouti-
-Représentation en France et en Europe-
Paris, le 20
Juin 2000,
AMIR ADAWE, journaliste
et rédacteur en chef de "La République", organe
du Parti National Démocratique(PND, République de Djibouti),
a été livré
par les autorités éthiopiennes au régime dictatorial
de Djibouti, le 4
Juin 2000, ainsi que ses 6 compagnons.
Le PND demande
des sanctions sévères contre l'Ethiopie qui n'a pas
respecté le droit de la personne à etre soigné,
alors que sa
responsabilité est engagée dans la situation médicale
grave que subie
AMIR ADAWE: nous rappelons qu'il a été bléssé
par balle à la jambe,
pendant son incarcération dans les geoles éthiopiennes,
et qu'il y a été
laissé sans soins, pendant 1 an.
Le 7 juin, après
trois jours d'interrogatoire à la gendarmerie, Amir
Adawe et ses 6 compagnons ont finallement été libérés
par le régime,
gràce à la population qui s'est révoltée
de leur situation et dont la
menace de manifestation a contraint le régime à changer
ses plans
initiaux (emprisonnement à GABODE àprès un simulacre
de procès au
Tribunal de Djibouti)
Depuis cette
date, la situation médicale de AMIR ADAWE s'aggrave de jour
en jour du fait que sa jambe nécessite une intervention chirurgicale
d'urgence.
Malheureusement
les services médicaux publics de Djibouti ne peuvent pas
faire cette intervention et l'Hopital des Armées francaises n'a
pas le
matériel adapté à cet état médical.
D'autre part,
AMIR ADAWE n'a pas les ressources financières suffisantes
pour se soigner.
Nous vous demandons
une aide humanitaire et urgente afin que AMIR ADAWE
puisse rapidement etre évacué en FRANCE, où les
équipes médicales
peuvent intervenir éfficacement et le soigner.
SAIDA BARREH
FOURREH
Représentante du PND en France et en Europe
Tel: 01 56 08
12 48
Courriel: flc1@club-internet.fr
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mercredi
21 juin 2000, 15h52
Affaire
Borrel : les deux juges d'instruction dessaisis
PARIS (AP) --
La chambre d'accusation de la cour d'appel de Paris a ordonné
mercredi le dessaisissement des deux juges d'instruction parisiens qui
enquêtent sur le décès d'un magistrat français
à Djibouti en 1995, a-t-on appris de sources judiciaires.
La chambre d'accusation a considéré que les deux magistrats
instructeurs, Marie-Paule Moracchini et Roger Le Loir, auraient dû
être accompagnés par les avocats de la partie civile, dont
ceux de Mme Elisabeth Borrel, lorsqu'ils ont effectué leur reconstitution
au mois de mars à Djibouti.
Cette présence
est ''indispensable à la manifestation de la vérité'',
a estimé la chambre d'accusation dans son arrêt. Elle a
désigné le juge d'instruction Jean-Baptiste Parlos afin
de poursuivre l'enquête. Celui-ci devrait donc se rendre à
Djibouti pour y entreprendre une nouvelle reconstitution.
Le corps de Bernard
Borrel a été retrouvé carbonisé le 19 octobre
1995 au lieu dit ''Le Goubet'', face à l'île du Diable.
L'enquête confiée à la brigade criminelle a conclu
à la thèse du suicide alors que la veuve du magistrat
est persuadée que son mari a été victime d'un assassinat.
Dans leur rapport
remis le 5 avril, les Drs Dominique Lecomte et Guy Nicolas soutiennent
que le magistrat français s'est suicidé par immolation.
Les experts éliminent l'hypothèse selon laquelle Bernard
Borrel aurait pu être précipité par ses assassins
de la falaise qui surplombe ''Le Goubet'', comme le soutiennent les
avocats de son épouse.
Un ancien militaire
de la garde présidentielle, aujourd'hui réfugié
en Belgique et entendu au mois de janvier par les juges français,
a accusé sans apporter d'éléments probants, l'actuel
président de la République de Djibouti, Ismaël Omar
Guelleh, ainsi qu'un terroriste libanais et un restaurateur corse, d'être
les commanditaires de l'assassinat du magistrat français. Ré-entendu
au mois de mai, il n'a pas varié ses déclarations malgré
de nombreuses contradictions, estime-t-on de sources judiciaires.
Les deux juges
se sont rendus au mois de mars à Djibouti. Aucune preuve ou aucun
témoignage ne sont venus conforter ces accusations. Bernard Borrel
était détaché au ministère djiboutien de
la Justice.
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22/06
: Les deux juges de l'affaire Borrel dessaisis La justice peine à élucider
le «suicide» du magistrat à Djibouti.
Par BRIGITTE VITAL-DURAND dans LIBERATION
Le jeudi 22 juin 2000 (Extrait de LIBERATION)
La cour d'appel de Paris a dessaisi, hier, les juges Marie-Paule Moracchini
et Roger Le Loire du dossier d'instruction dont ils étaient chargés
sur la mort du magistrat français Bernard Borrel, à Djibouti
en octobre 1995. Un autre juge, Jean-Baptiste Parlos, a été
désigné pour poursuivre cette instruction. Il sera le
troisième magistrat instructeur commis dans cette affaire où
la justice s'emmêle les pattes.
La chambre d'accusation
avait été saisie par les avocats d'Elisabeth Borrel, veuve
du magistrat, Mes Olivier Morice et Laurent de Caunes. Le 31 mai, devant
la première chambre d'accusation, ils ont dénoncé
fortement les conditions dans lesquelles l'enquête était
menée par les deux juges.
Depuis la mort
de son mari, Elisabeth Borrel, elle-même magistrate, conteste
la thèse du suicide, privilégiée par les autorités
françaises et djiboutiennes. A sa demande, le dossier, initialement
instruit à Toulouse, avait été «dépaysé»
à Paris, où il avait alors été confié
à Moracchini et à Le Loire.
Le corps de Bernard
Borrel avait été retrouvé calciné dans les
broussailles. Il se serait aspergé d'essence avant de s'immoler.
Outre les circonstances très cruelles de cette mort, qui n'ajoutent
pas à la crédibilité d'un geste suicidaire, les
avocats ont décrit Bernard Borrel comme quelqu'un qui n'avait
aucun motif d'en finir avec la vie.
Début
mars, les juges Moracchini et Le Loire s'étaient rendus à
Djibouti. Ils étaient accompagnés d'un représentant
du parquet et de la directrice de l'Institut médico-légal.
Mais pas de la partie civile. Les avocats d'Elisabeth Borrel avaient
voulu aussi accompagner les deux juges, ce qui leur avait été
refusé.
La cour d'appel
a estimé hier que la présence des parties civiles lors
de la reconstitution était «indispensable à la manifestation
de la vérité». Le rapport médico-légal,
réalisé fin avril, a à nouveau conclu à
un suicide. Allant à l'encontre d'une précédente
expertise qui jetait de sérieux doutes sur cette thèse.
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Les
juges de l'affaire Borrel dessaisis par la cour d'appel
Mis à jour le jeudi 22 juin 2000 (Extrait LE
MONDE)
LA COUR D'APPEL de Paris a dessaisi, mercredi 21 juin, les deux juges
Marie-Paule Morrachini et Roger Le Loire, chargés d'instruire
la mort suspecte d'un de leur collègue, Bernard Borrel, à
Djibouti en octobre 1995. La chambre d'accusation de la cour d'appel
avait été saisie le 22 mars par la partie civile, la veuve
du juge, qui s'indignait de n'avoir pas pu assister à une reconstitution
sur place au début du mois. La cour a effectivement considéré
que sa présence était « indispensable à la
manifestation de la vérité » et a chargé
un nouveau magistrat, Jean-Baptiste Parlos, de reprendre l'instruction.
« C'est un véritable camouflet pour les juges, a indiqué
Me Laurent de Caunes, l'un des avocats de la partie civile. Les deux
magistrats n'instruisaient que dans le sens du suicide et repoussaient
systématiquement toutes nos demandes d'actes. »
Bernard Borrel,
juge détaché à Djibouti comme conseiller technique
du ministre local de la justice, est mort, le 18 octobre 1995, dans
des conditions suspectes. Son corps brûlé a été
retrouvé au fond d'un ravin, à côté d'un
bidon d'essence et d'un briquet. Une première enquête,
bâclée, penchait pour le suicide, bien qu'aucune autopsie
n'ait été pratiquée. Elisabeth Borrel, elle-même
magistrat à Toulouse et solidement convaincue que son mari ne
s'était pas donné la mort, a porté plainte avec
constitution de partie civile pour « assassinat », et le
dossier a été confié le 9 avril 1997 à un
juge toulousain. En octobre, il était dépaysé à
Paris à sa demande et confié aux juges Morrachini et Le
Loire. Mais les points de frictions entre les nouveaux magistrats instructeurs
et Mme Borrel sont restés nombreux, jusqu'à cet ultime
épisode. Les juges, accompagnés d'un représentant
du parquet et d'un expert, la directrice de l'Institut médico-légal,
se sont rendus pour la seconde fois le 11 mars à Djibouti pour
un « transport sur les lieux » auquel n'étaient pas
conviés les avocats.
Les juges assurent
avoir « reconstitué les deux thèses, celle de l'assassinat
et celle du suicide », mais celle de l'assassinat « n'était
pas retenue » car les magistrats ont « constaté qu'il
est impossible de transporter un poids même minime (un mannequin
de 10 kg) sans perdre l'équilibre » sur le terrain escarpé.
« DANS
UN SENS ORIENTÉ »
La partie civile
conteste formellement cette analyse, et a demandé une nouvelle
reconstitution le 16 mars, refusée le lendemain. Les avocats
ont attaqué l'ordonnance et dénoncé l'instruction,
menée « dans un sens orienté » et destinée
« à conduire à un non-lieu que les juges préparent
avec assuidité ». Contre l'avis du parquet général,
la chambre d'accusation leur a donné raison mercredi en considérant
qu'il s'agissait bien d'une reconstitution et qu'elle aurait dû
avoir lieu en leur présence. Elle a été plus loin
en dessaisissant les magistrats, ce qui reste une mesure rarissime.
« C'est un dessaisissement-sanction, se félicite Me Olivier
Morice, l'autre avocat d'Elisabeth Borrel. Nous avions jusqu'ici l'impression
de crier dans le désert, nous avons été entendus,
la cour d'appel a fait la preuve de sa volonté de faire toute
la vérité dans ce dossier. »
Le nouveau magistrat
instructeur, Jean-Baptiste Parlos, ancien chargé de mission auprès
du garde des sceaux Jacques Toubon en 1996, est notamment chargé
du dossier Ben Barka.
Franck Johannès
Le Monde daté
du vendredi 23 juin 2000
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Selon
un classement de l'OMS (Organisation mondiale pour la Santé),
la République de Djibouti est classée au 157ème
rang sur 191 nations pour la qualité de ses soins.
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BRUITS
ET RUMEURS
Monsieur
Guelleh est triste ?
Pour quelles raisons ?
D'après
plusieurs sources généralement bien informées,
nous apprenons que Monsieur Guelleh serait triste. Qui ne le serait
pas à sa place !
La conférence
de Somalie ne tourne pas bien. Il a même menacé de rencoyer
les délégués chez eux, s'ils ne parvenaient pas
à un accord dans les prochains jours ...
Les négociations
avec le FRUD sont tombées dans les oubliettes et plus personne
ne croit à son apparente volonté d'ouverture.
La France donne
des signes inquiétants : publication du rapport de la DGSE
(Ces rapports ne sortent pas des dossiers de la DGSE, sans une autorisation
à très haut niveau), déssaisissement des juges
LE LOIRE et MORACCHINI, ... La France continuera-t-elle encore à
le soutenir encore bien longtemps ?
En effet, l'affaire
BORREL rebondit : un nouveau juge va reprendre l'instruction à
zéro avec le risque que M. Guelleh soit sérieusement
impliqué non seulement dans l'assassinat du juge BORREL ...
mais aussi dans d'autres affaires (dont le café de Paris, voir
le rapport de la DGSE, qui a été produit par Me Morice
en direct sur TF1 ....)
Même
de nombreux Etats du Golfe sont lassés de soutenir une dictature
mis sérieusement au banc des nations ...
L'économie
est à un niveau dramatique et les caisses de l'état
sont vides : les militaires et les fonctionnaires ne sont plus payés
depuis le début de l'année : grève des enseignants,
menaces de non-participation des militaires sur le défilé
du 27 juin ....
La rupture
des relations avec le Général de Police Yacin YABIEH
: une guerre ouverte entre les deux hommes par services interposés,
La tension
monte en ville et il est contesté de tous les côtés.
Il a déjà fait partir sa femme et ses enfants qui sont
arrivés en Europe pour d'apparentes vacances et surtout pour
se mettre à l'abri.
Il fait condamner
des militaires du FRUD, en contradiction avec les termes de la loi
d'Amnistie ; il s'acharne sur Moumin BAHDON. Satisfaction ? vengeance
?
Il fait aussi
sanctionner Mme LEILA un juge (fait ahurissant) pour désobéissance
aux instructions données par le Parquet, reconnaissant ainsi
publiquement qu'il n'y a aucune liberté de la Justice à
Djibouti. (Quelle erreur grave !) - A ce propos, nous rappelons que
nous avions élu Mme Leila dans la rubrique la femme de la semaine
(N° 17 de la LIBERTE), en raison de son attitude plus que complaisante
envers le pouvoir djiboutien.... Retour des choses ?
Que lui reste-t-il
? Beaucoup de difficultés à gérer ..... Beaucoup
d'erreurs qui vont peser lourdement sur sa réputation et sur
son avenir.
Monsieur Guelleh
: ne serait-il pas opportun de changer votre régime et de laisser
s'exprimer des femmes et des hommes qui souhaitent oeuvrer pour le
retour à une situation de Droit ? Sinon la situation s'agravera
et votre régime tyrannique pourrait s'effondrer dans la violence
.. Dans quel pays trouverez-vous ensuite un refuge, avec le risque
d'une plainte et d'une instruction pour Crimes contre l'Humanité
à votre encontre ?
Monsieur Guelleh,
le moment venu, vous ne pourrez même pas vous appuyer sur un
semblant de légitimité, car le monde entier sait que
l'élection présidentielle a été scandaleusement
truquée.
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Ahmed
DINI repart pour Djibouti ?
Monsieur Ahmed DINI ne s'est pas exprimé depuis plusieurs semaines.
Récemment il était rentré à Paris. Nous
apprenons aujourd'hui qu'il devrait repartir très prochainement
pour Djibouti.
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20/06
Rien ne va plus entre Gadabourcis et Issas.
En
effet,comme on s'attendait la délégation des Gadabourcis
a quitté la conférence somalienne ne participant pas
ainsi à la deuxième face de la conférence. La
raison est que le president djiboutien a insisté auprès
des autres délégation que sa tribu de
l'autre côté de la frontière doivent avoir un
cadeau de 30 délégués alors que les gadabourcis
se sont fait attribués 35 siéges , la moitié
de ce qu'ils avaient droit selon une interview accordée à
la BBC le 21 Juin par l'OUGAs des Gadabourcis, OUGAS OSMAN qui a auparavant
signé ce communiqué de presse ci-joint.
Dans
son interview l'oUGAS a directement mis en cause les ambitions territoriales
de la tribu de IOG pour expliquer l'impasse de la situation. Selon
des informations proches de membres de la délégation
Gadabourcis, les forces de police et la fameuse police
politique de IOG ont isolé les résidences de la délégation
et toute personne désirant les voir est systematiquement fouillée
et interrogéée par la police. Cette affaire a déjà
eu ses premieres repercutions car une importante manifestation anti
IOG a eu lieu le 19 juin à Borama, capitale de la région
d'AWDAL, région revendiquée par la tribu de IOG, snas
oublier qu'un infime nombre de ses cousins y sont présents.
La
majorité des mamasans de cette region ont quitté celle-ci
lors des guerres civile des années 88-90, et sont actuellement
neutralisés de facto par IOG.
Du
coup, les familles issas qui traditionnelement passent leurs vacances
d'été à Borama ont annulé leur projet
à cause de la tension qui commence à monter.
===
En
voici le communiqué de la délégation Gadabourcis:
We the Gadabursi delegates from Awdal Region Gabileh District,to the
Somali National Peaceconference at Arta ( Djibouti ) have strongly
supported the peace initiative made by President,Gorvernement, and
the People of Djibouti
We have overwhelmingly partcipated, and have taken an active part
in all stages of the conference,since its begining. Wc were expecting
fair and just distribution of the delegated to the various clans of
the Somali people .
This
has not been done . In particular ,we have faced difficulties and
biased
treatment from the political committee responsable for the guidance
of the
conference. This committee has ignored our rights, and has pressed
us to
accept an unfair and unjustifiable number of delegates Which we strongly
oppose . We let the world community know our legitimate concerns that
we will not accept the terms and resolutions of dubious conference
whose intentions are to put our destiny in jeopardy nor will we accept
a conference that does not follow the proper internationally accepted
protocols and procedures We are commited and delicated to the unity,
territorial integrity, sovereignty,and the revival of the Somali Governement.
We
strony beleive that there are clear signs that the way the conference
is proceding will exacerbate the Somali civil war , will damper the
hopes of Somali nation and will
encourage the disintegration of the somali state if corrective measures
are not taken
We
commend our delagates patience and willingness to resolve the somalicivile
from:
UGAAS CISMAAN UGAAS DOODI
( ARTA ) DJIBOUTI
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L'HOMME
OU LA FEMME DE LA SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle
ou celui qui s'est distingué(e) soit pour soutenir la dictature,
soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions
sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction
de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres
de soins, etc..
Rappel
des personnages déjà élus :
N°
17 - Mme Leila, juge d'instruction
N°
19 - Omar FARAH, gendarmerie d'Ali Sabieh
N°
29 - Le général Yacin YABEH,
N°
32 - Le directeur de la Prison de Gabode,
N°
33 - Ali Mohamed ABDOU, procureur général
N°
35 - Mme Hawa Ahmed Youssouf Ministre déléguée conjointement
avec M. Le Représentant de l'UNICEF à Djibouti.
N°
36 - M Ibrahim Idriss DJIBRIL, MInistre de la Justice, conjointement avec
M Mohame Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème
nomination)
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LE
RENOUVEAU
N°
363 du Jeudi 15 Juin 2000
ECONOMIE
CETTE
CONTREBANDE QUI FAIT COULER LE SANG
La contrebande a pris une ampleur sans précédent à
nos frontières. Que ce soit avec le Somaliland ou l'Ethiopie.
Des produits de toutes sortes (cigarettes, carburant, cosmétiques,
etc.) devenus trop chers sous nos cieux du fait de la misère
sociale et de l'inflation fiscale qui tient lieu de politique financière
au régime de Monsieur Ismaël Omar Guelleh, sont concernés
par le phénomène.
En effet, un volume sans cesse plus important de marchandises franchissent
les frontières, chargées à dos d'homme ou en voiture.
Il semble d'ailleurs que le premier mode de transport se développe
à grande allure. De plus en plus de jeunes gens se jetant sur
les chemins risqués et tortueux de la contrebande, poussés
par la misère. Beaucoup d'entre eux sont tout simplement des
soldats ou policiers démobilisés après de bons
et loyaux services rendus au pouvoir de Gouled puis de Guelleh.
Cette situation nouvelle prend le pouvoir au dépourvu qui, encore
une fois, s'en remet à ses réflexes répressifs.
Loin de se poser les bonnes questions, d'identifier les causes profondes
de ce phénomène grave, il lance son appareil répressif
aux trousses des contrebandiers. Ou plus exactement des petits contrebandiers,
de ceux qui opèrent à pied et usent de leur force musculaire
pour espérer gagner de quoi subsister. Car les gros poissons,
eux, ont les moyens (sonnants et trébuchants) de leurs actes
frauduleux et passent aisément à travers les mailles du
filet. La corruption généralisée qui caractérise
le régime ne permet-elle pas des prouesses aux adeptes de l'argent
facile ?
Les contrebandiers à pied sont donc traqués par les militaires
comme par les policiers. Qui, le soir venu, coupent toutes les pistes
chamelières menant à la capitale à travers la rocaille
basaltique. Ils n'hésitent pas à tirer sur leurs cibles
qu'ils dépouillent de leurs marchandises et dont ils décident
du sort comme bon leur semble.
Il arrive bien sûr que traqueurs et traqués se reconnaissent
comme anciens camarades d'armes et que les contrebandiers sauvent ainsi
leur maigre cargaison. Il arrive même que des réseaux de
complicité se forment entre actuels et futurs démobilisés.
Mais il arrive aussi, et de plus en plus semble-t-il, que l'on appuie
sur la gâchette sans précautions particulières et
que l'on tire comme du gibier les misérables contrebandiers.
C'est ce qui est arrivé l'autre soir aux dépens d'un malheureux
contrebandier de la misère. Cet ancien mobilisé tentait
de traverser l'oued Agadereh dans la région de Chabelley, en
même temps que quelques autres compagnons d'infortune, lorsque
des éléments des forces de l'ordre ont surgi et fait feu.
Dans la débandade qui a suivi la fusillade, un jeune homme d'une
trentaine d'années, a été touché à
l'abdomen. Il s'est effondré sur le champ, saignant abondamment.
Une fois délesté de sa cargaison, il a été
évacué sur l'hôpital général Peltier.
Sans les témoins gênants (les autres contrebandiers dont
certains ont réussi à s'échapper), il aurait peut-être
été abandonné à son sort... Qui sait ?
Toujours est-il qu'il se trouve, au moment où nous mettons sous
presse, à l'hôpital où il est arrivé dans
un état comateux. Il y est soigné depuis lors. Et si son
état semble s'améliorer, il est loin d'être tiré
d'affaire.
Voilà qui en dit long sur le traitement de la contrebande par
le pouvoir dont la brutalité n'épargne personne. Pas même
ceux qui hier encore le servaient, pas même ceux qui aujourd'hui
le servent. Elle n'épargne que ses commanditaires. Jusqu'à
quand ?
POLITIQUE REGIONALE
" CONFERENCE DE RECONCILIATION SOMALIENNE ":
UNE GESTION OPAQUE
La conférence
convoquée par Monsieur Ismaël Omar Guelleh, qui la dit de
réconciliation somalienne, à Arta est placée sous
le signe de l'opacité à tous points de vue. Confinés
dans cette coquette petite ville d'Arta que son altitude à 750
m du niveau de la mer rend bien plus clémente que la caniculaire
Djibouti-ville, les participants n'ont pratiquement aucun contact avec
l'extérieur. Un imposant dispositif gendarmique (la police l'a
remplacé depuis peu) dit de sécurité est visible
dès le carrefour Arta-Wéa. L'élément avancé
est posté là qui contrôle les allées et venues
à destination ou en provenance d'Arta. Les participants somaliens
ne peuvent quitter Arta que si le pouvoir djiboutien le permet, et tout
déplacement suspect (du genre opposition djiboutienne par exemple)
est découragé.
Il en est de même pour les débats (si débats, il
y a) auxquels n'assistent que les représentants du régime
et les personnes estampillées " acceptables " par lui.
Aucun esprit, un tant soit peut jugé indépendant, n'est
souhaité ni toléré. L'accès lui est tout
simplement rendu impossible.
Cette surveillance d'un autre âge de la conférence d'Arta
trouve son pendant médiatique et financier.
Au plan médiatique, seule la Radio Télévision de
Djibouti (RTD), ou le service somali de la BBC dont le correspondant
permanent est un fonctionnaire soumis à la pression hiérarchique
et les envoyés spéciaux agissent sous contrôle,
assurent la couverture. C'est donc la seule version officielle qui est
diffusée à l'intérieur comme à l'extérieur
des frontières.
Quant à la transparence financière, elle est loin de figurer
à l'ordre du jour. Le financement de la conférence est
des plus opaques. Seuls les officiels qui en ont la charge, connaissent
la situation. Or, ce sont des fonds publics qui sont engagés
dans cette opération puisque le gouvernement a mis à contribution
la société djiboutienne. Les acteurs économiques,
ceux de la société civile, les salariés... ont
dû mettre la main à la poche.
La démarche suivie pour la mobilisation des ressources ne semble
pas d'ailleurs très démocratique. L'on ne cherche pas
à convaincre du bien fondé de la collecte, l'on sollicité
ou retient à la source au nom du chef de l'Etat. Comme en témoigne
la lettre que nous publions en fin de journal du Ministre des Affaires
Etrangères de Monsieur Guelleh, Ali Abdi Farah, qui préside
le comité d'organisation de la conférence.
Une fois collectés, que deviennent ces fonds et autres biens
en nature perçus auprès des " contributeurs "
? Quel est le budget prévisionnel ? Quelles sont les dépenses
réelles ? Pourquoi jouer à longueur d'images et de sons
radiotélévisés la comédie de l'élan
populaire de générosité spontané en orchestrant
du tapage médiatique autour de prétendus dons populaires
à l'organisation de l'opération guellienne ? N'est-ce
pas ridicule de s'époumoner à crier que tel district de
l'intérieur, tel quartier populaire de la capitale ou telle modeste
organisation ont fait don de telle somme significative ou de telle quantité
de bétail lorsque l'on sait pertinemment que les prétendus
bienfaiteurs sont des gens si dépourvus qu'ils sont eux-mêmes
nécessiteux ? A qui veut-on mentir ? Au peuple djiboutien ? Il
ne manquerait plus que cela ! L'opinion somalienne et internationale
? Nous serions étonnés qu'elle soit dupe !
Curieuse façon de rechercher la paix et la réconciliation.
Etrange culture politique qui allègrement s'abreuve aux sources
mêmes des maux que l'on prétend guérir. Curieuse
conception des choses.
Il s'avère clair, on le voit, que la paix et la réconciliation
somaliennes souffrent d'un grave déficit de sincérité,
de transparence et partant de crédibilité. Pour ne pas
dire qu'elles sont placées sous triple ce signe.
ADMINISTRATION
LE
DIRECTEUR " DE DJIBOUTI TELECOM " ECARTE
Monsieur Adbourazak
Ali Abaneh dit Arsène, Directeur de Djibouti Télécom,
société d'Etat née de la séparation des
Télécommunications et des Postes qui constituaient le
défunt Office des Postes et Télécommunications
(OPT), a été écarté cette semaine de ses
fonctions.
Cet ingénieur de Télécommunications, sorti de l'Ecole
Supérieure des Télécommunications en France, avait
été nommé à ce poste en octobre 1999 seulement.
Pour expliquer sa mise à l'écart, la rumeur publique fait
état de considérations extra-professionnelles qui auraient
notamment détérioré les rapports de travail entre
le directeur et son agent comptable, qui serait soutenu en certaines
sphères influentes du régime.
Qu'en est-il au juste ? Djibouti Télecom est une riche organisation,
qui n'est pas aiguiser les appétits. S'agit-il alors de raisons
bassement alimentaires qui seraient à l'origine de cette disgrâce
?
Cette mise à l'écart intervient en tout cas à quelques
jours d'une autre, concernant celle-là la Direction Nationale
des Statistiques (DINAS). Le directeur de cet organisme rattaché
au ministère de l'Economie et des Finances, Houssein Moussa,
a, en effet, été lui aussi suspendu de ses fonctions.
Sans que là aussi les raisons de la disgrâce aient été,
estime-t-on, objectivement probantes.
A suivre.
EN BREF - EN
BREF
DORALEH
SE PLAINT
La localité
de Doraleh, connue pour ses dromadaires et son lait de chamelle, se
plaint amèrement. Elle se plaint de ces camions bennes des Travaux
Publics et autres qui viennent piller la terre locale et mettent en
danger le fragile équilibre écologique de Doraleh. Ces
camionnées de terre, prélevées à coups de
pelle mécanique, creusent des trous énormes dans la zone
et anéantissent des flancs entiers de collines.
Renseignement pris, ces remblais seraient destinés à la
construction d'une route reliant la Route de l'Aéroport au quartier
cossu de Haramouss où se trouve la résidence somptueuse
de Monsieur Ismaël Omar Guelleh. Route dont l'utilité semble
limitée au seul usage des habitants nantis du quartier Haramouss.
Alors, s'agit-il de sacrifier Doraleh au confort de quelques grassouillets
dignitaires ?
Par ailleurs, Doraleh se plaint de la faible réglementation des
cimetières islamiques sous nos cieux. Cette situation provoque
en effet à Doraleh des inhumations désordonnées
qui sèment des tombeaux partout et réduisent d'autant
l'espace vital dont vivent les Doraléens.
Alors, à quand la fin des inhumations anarchiques ?
PK
12 SCANDALISE
Le misérable
quartier PK 12, délaissé par l'administration et le gouvernement,
se débat dans des difficultés de tous ordres. Difficultés
liées à la pénurie d'eau, au chômage massif,
à l'absence d'électricité, de routes, de structures
médico-sociales dignes de ce nom, etc.
Et comme si cela ne suffisait point, voilà que les quelques femmes
du quartier qui ont installé en bordure de la route des cabanons
où servir galettes de dourah, thé, limonade, eau fraîche
et autres menues marchandises destinées aux routiers, se sont
vues interdites d'exercer leurs activités. Les forces de l'ordre
seraient descendues, à la demande du district de Djibouti, pour
raser leurs installations de fortune et détruire leurs maigres
biens. Incroyable et inhumain mais vrai !
Rappelons que des restaurants populaires tenus par des ressortissants
éthiopiens ont pignon sur route sans être inquiétés.
Pourquoi donc ce " deux poids, deux mesures " ?
A suivre
EDUCATION
LES
" MERCENAIRES " ENCORE UNE FOIS REDUITS A LA GREVE
Les enseignants
ont été traités récemment de mercenaires
par le chef du pouvoir en place. Un mercenaire est par définition
un soldat engagé moyennant finances pour faire la guerre.
Examinons dans quelles conditions ont travaillé ces " mercenaires
", pour reprendre le mot de Monsieur Guelleh, lors du BEPC.
Durant la surveillance des examens du BEPC les conditions de travail
étaient déplorables. Ainsi, alors que la température
frise les 40°, les enseignants affectés à la surveillance
n'ont reçu aucune goutte d'eau. Le collège qui aurait
dû recevoir la palme du laisser-aller est certainement celui d'Ambouli.
La plupart des salles de classe n'ont aucun ventilateur. Imaginez les
pauvres candidats en train de plancher sur leurs copies et recouverts
de sueur. Quant aux examinateurs, ils étaient obligés
de sortir toutes les cinq minutes des salles, pour prendre un peu d'air.
Plus grave, des enseignants, qui ont expulsé des élèves
en train de frauder, ont été agressés en présence
du principal du collège. Après la surveillance, ce fut
au tour de la correction. Les professeurs devaient se déplacer
jusqu'au collège de Fukuzawa pour assurer ce travail. Las de
trimer comme des forçats, ils ont finalement du faire "
grève de correction " le mardi matin pour que les salaires
leur soient versés.
Décidément, nous vivons une drôle d'époque
à Djibouti qui pour les enseignants se réduit à
cette équation : grève = salaire.
DROITS
DE L'HOMME
LA
LDDH S'EXPRIME SUR LA CONFERENCE SOMALIENNE DE MONSIEUR GUELLEH
La Ligue Djiboutienne
des Droits Humains (LDDH), dans une note publiée le 7 juin 2000
sur la " conférence de réconciliation somalienne
", relève à son tour le caractère verrouillé
de cette réunion. Elle constate que les défenseurs des
droits de l'Homme n'ont pas été associés à
la conférence. Elle remarque également une médiatisation
limitée à la Radio Télévision Djibouti (RTD)
et où prédominent des " éloges grandioses
du président de la République ".
De même, la LDDH relève les carences organisationnelles
de la conférence qu'elle qualifie de " difficultés
choquantes ". Elle déplore la non-transparence des débats,
l'absence de compte rendu analytique régulier de nature à
rendre compte de l'évolution des discussions et à éclairer
sur les différents aspects de cette crise complexe qu'est la
question somalienne. " La transparence des informations, écrit
la LDDH, ne peut être que bénéfique. "
Cette absence de transparence informationnelle ne conduit-elle pas par
exemple à, par les voies normales, ne rien comprendre à
ce qui se fait à Arta et à ne rien savoir sur le schéma
de reconstruction institutionnelle retenu ?
La LDDH conclut sa note par une traduction résumée des
réactions de Messieurs Mohamed Hadji Ibrahim Egal et Abdillahi
Youssouf, respectivement président de la République auto-proclamée
de Somaliland et Chef de l'Etat régional de Puntland.
" S. E. I. H. Egal
Nous ne sommes pas contre la dite Conférence mais nous avions
simplement rejeté les méthodes proposées par le
pays hôte. Le président a démenti catégoriquement
son opposition à la réconciliation nationale somalienne
et il considère ceci comme une propagande internationale de son
homologue djiboutien.
Le Somaliland préconise la tenue d'une conférence de l'ancienne
Somalia pour pouvoir élire des représentants pour cette
partie de la somalie.
" Quel conseil suggérez vous ? "
Nous proposons aux Somaliens de préparer le terrain et de mettre
en place les structures adéquates, tout en respectant les résolutions
et les conclusions du groupe des intellectuels et des sages de la communauté
somalienne. En n'anticipant pas les décisions prises hors du
terrain, afin de préserver l'intégrité et le bien
être de tous.
S.E Abdillahi Youssouf a indiqué, qu'à la suite des réunions
répétées de notre parlement et du conseil des sages,
nous avons décidé le retour de notre délégation
pour consultation et nous avons demandé à Monsieur le
président Ismaël Omar Guelleh de garantir la sécurité
de notre délégation, ainsi que son droit à la liberté
de tenir une conférence de presse, de même que le droit
d'aller et de venir. Il a précisé que cette délégation
n'était pas habilitée à poursuivre la suite de
cette conférence, mais était uniquement chargée
de la première phase des travaux. La délégation
du Puntland a demandé à regagner son pays pour consultation.
Si dans les 24 h qui suivent, elle est toujours retenue à Djibouti,
nous serons dans l'obligation de la considérer comme prise en
otage et nous serons contraint de prendre toutes les dispositions qui
s'imposent, par les voies et les règles d'un Etat souverain.
"
Et la LDDH d'interroger Monsieur Guelleh : " En marge de cette
conférence somalienne, quelle est la situation du peuple djiboutien
? " Qu'a tu fais citoyen djiboutien pour ton peuple ? "
" Après un peu plus d'un an des élections présidentielles,
et en ces périodes de crises aiguës, cette question devrait
être posée et argumentée, à notre avis, au
premier Magistrat - Chef du gouvernement - Président du Parti
Politique au pouvoir - Chef des Armées, etc.
Certes, il vrai que ce n'est pas à nous de polémiquer
sur cette question, alors nous allons prochainement vous énumérer,
en les localisant, certains secteurs de crise de haute tension, source
de conflits, et qui malheureusement, jusqu'à présent n'ont
pas pu trouver des solutions.
Peut-être par manque de temps, peut-être par manque de volonté
politique, peut-être par peur de l'inconnu, par peur de prendre
des décisions politiques, peut-être par l'isolement ou
la concentration de tous les pouvoirs de l'Etat sur une seule personne
(concentration dangereuse qui ne peut qu'engendrer un système
dictatorial), ou peut-être tout ça à la fois. "
MONDE ARABE
LE
PRESIDENT HAFEZ EL ASSAD DISPARAIT
Le président
syrien, le général d'aviation Hafez El Assad, est décédé
cette semaine. A l'âge de 69 ans.
Issu d'une famille modeste, il s'était engagé dans l'armée
syrienne où il était devenu officier pilote.
Acquis aux idées nationalistes, il faisait partie du quarteron
d'officiers qui avaient pris le pouvoir en Syrie an début des
années 60. Ministre de la défense de la junte, il finira
par faire son propre coup d'Etat et prendra le pouvoir une décennie
plus tard.
Tenant de la manière forte et de la fermeté, il dirigera
alors la Syrie trente ans durant d'une main de fer. Période durant
laquelle il jouera serré et fera preuve de beaucoup d'habilité
envers Israël qui occupe une partie de son pays, le plateau du
Golan. Entraînant dans son giron le Liban voisin.
Le défunt laisse un pays fort, devenu un grand acteur de la scène
du Proche-Orient et un protagoniste incontournable de la paix dans la
région.
Il avait préparé son fils Bechar Hafez El Assad, docteur
en médecine, à sa succession. Procédé peu
démocratique mais qui semble jouir du soutien populaire.
Puisse le peuple syrien poursuivre le chemin de la paix, du développement
et de la concorde.
Qu'il reçoive ici, ainsi que ses dirigeants, nos sincères
condoléances.
NECROLOGIE
KAHA
AHMED GOD N'EST PLUS
Kaha Ahmed Gog,
fille aînée de Ahmed God et tante de Mahdi Ibrahim Ahmed
Gog, président du FUOD et membre du Haut Conseil de l'ODU, est
décédé mardi à Borama de maladie. Elle avait
plus de cent ans et a laissé plusieurs dizaines d'enfants, de
petits-enfants et d'arrière-petits-enfants.
Le président du PRD, Daher Ahmed Farah, le Bureau National ainsi
que les militants et sympathisants du PRD adressent leurs sincères
condoléances à la famille de la défunte.
Allah l'accueille en son Paradis Eternel. Amin.
MOHAMED
DJAMA ARALEH DISPARAIT
Mohamed Djama
Araleh, dit Djoujouleh est décédé vendredi dernier
à Djibouti. Il était sexagénaire.
Personnalité bien connue à Djibouti où il s'était
bien illustré dans les affaires, sans dédaigner la politique,
Mohamed Djama Rayaleh laisse derrière lui une famille et un patrimoine
économique qui l'honorent.
Le président du PRD, Daher Ahmed Farah, le Bureau National ainsi
que les militants et sympathisants du PRD adressent leurs sincères
condoléances à la famille du défunt.
Allah l'accueille en son Paradis Eternel. Amin.
OSMAN
HASSAN OSMAN NOUS QUITTE
Osman Hassan
Osman est décédé cette semaine d'une longue maladie
qui l'avait alité.
Age d'une quarantaine d'années, il était le fils de Hassan
Osman, digne enfant du pays connu pour son patriotisme et son aversion
des compromissions.
Osman était expert-auto de formation et installé comme
tel sur la place de Djibouti.
Jovial, serviable et dynamique, il jouissait de l'affection de ses concitoyens.
Le président du PRD, Daher Ahmed Farah, le Bureau National ainsi
que les militants et sympathisants du PRD adressent leurs sincères
condoléances à la famille du défunt.
Allah l'accueille en son Paradis Eternel. Amin.
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LIGUE
DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
L.D.D.H
Le Président NOEL ABDI Jean Paul
Note
d'Information n° 13/LDDH/00 du 21/6/00
Le 21 juin 2000,
à 9h30 l'Audience de la chambre Correctionnelle d'Appel a eu
lieu.
Le Président
de la Cour d'Appel a déclaré que Monsieur Moumin Bahdon
Farah et les autres personnalités ont été convoqués
par erreur et que l'opposition au premier jugement n'a pas été
examinée et qu'ils seront donc convoqués ultérieurement.
Quant aux combattants
du FRUD le Président Mohamed Warsama a fait remarquer que le
premier jugement n'a pas encore été rédigé
et qu'il était en possession simplement de l'extrait du plumitif.
Le Procureur
Général M. Ali Abdou dans son réquisitoire a affirmé
que ces combattants se prétendent être du FRUD, mais ne
le sont pas. C'est à se demander si le Procureur Général
est un dirigeant du FRUD, car il était catégorique dans
son affirmation et à notre avis seul un haut responsable du FRUD
peut se prononcer sur la composition des forces paramilitaires du FRUD.
Toutefois, compte tenu du climat d'apaisement, il a demandé à
ce que les peines soient substantiellement allégées.
Après
avoir délibéré, la Cour d'Appel a condamné
les combattants du FRUD SUD à deux mois de prison avec sursis
alors qu'ils avaient été condamnés à trois
ans de prison ferme lors du premier jugement.
Cette condamnation
est minime dans ses peines, mais elle est pourtant en violation flagrante
à la Loi sur l'Amnistie n°78/AN/4emL du 13 mars 2000.
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LIGUE
DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
L.D.D.H
Le Président NOEL ABDI Jean Paul
COMMUNIQUE
N°18/lddh du 20.06.00
Les combattants
du FRUD Sud seront déférés demain devant la Chambre
Correctionnelle d'Appel, après avoir été condamnés
le 15 avril dernier, à des peines d'emprisonnements de trois
ans de prison ferme. Ces combattants du FRUD SUD avaient déjà
purgé deux ans de détention provisoire. Sans avoir été
condamné, ils avaient Droit conformément l'Article 5 de
l'Accord Cadre du 7 février 2000, et conformément à
la Loi d'Amnistie N° 78/AN/00 du 13.03.2000, à la libération
immédiate assortie d'une amnistie totale.
Néanmoins,
compte tenu de la politique de division ethnique et/ou tribale du gouvernement,
que nous avons à maintes reprises dénoncé. La "
Justice confisquée ", en violation flagrante de l'Accord
Cadre et la Loi d'Amnistie, n'a pu que prononcer la condamnation des
combattants du FRUD SUD, tout en profitant de cette occasion pour condamner
par contumace, M. Moumin Bahdon Farah, dirigeant de la LPAI avant l'Indépendance,
ancien Ministre, Président du GDR et membre du Haut Conseil de
l'Opposition Djiboutienne, ainsi que cinq personnalités de sa
famille.
Toutefois M.
Moumin Bahdon et cinq autres personnalités, dès le 17
avril 00, avaient fait Opposition au Jugement les condamnant par contumace,
mais le Tribunal, à sa guise, à décider de les
traduire en Appel.
La LDDH est particulièrement choquée du harcèlement,
qui n'en finit pas, et dont fait l'objet Monsieur Moumin Bahdon Farah
de la part de l'équipe actuellement au Pouvoir. Cette dernière
a confisqué et conserve, depuis 1997 d'une manière illégale
son passeport : propriété privée garantie par la
Constitution du 4 septembre 1992.
La LDDH, est
très préoccupée des entêtements et des acharnements,
basés uniquement sur une volonté de division ethnique
et/ou tribale.
La LDDH ose
souhaiter, que la Justice djiboutienne sera à la hauteur, et
fera preuve d'impartialité cette fois - ci.
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Maitre
Mohamed AREF a récupéré son passeport.
Il
nous prie de diffuser ce message :
"Je viens
de recevoir un passeport tout neuf que les autorités djiboutiennes
viennent de me délivrer après mavoir retirer le
précédent en décembre 1998 au moment même
où je me rendais à Paris pour assister au Sommet des Défenseurs
des Droits Humains qui sest tenu dans le cadre de la célébration
mondiale du cinquantenaire de la Déclaration Universelle des
Droits de lHomme.
Jai appris
aussi que dautres personnalités politiques qui étaient
elles aussi privées de passeport vont pouvoir en obtenir un sur
simple demande de leur part.
Parfaitement
conscient de ce que ce dénouement constitue le fruit de toutes
vos actions je tiens à vous en exprimer ma gratitude même
si je ne suis pas encore certain de pouvoir conserver la liberté
élémentaire daller et venir. Dés que jen
aurai loccasion je serai heureux de pouvoir vous remercier de
vive voix.
Enfin, je sollicite
à nouveau votre soutien dautant plus inestimable quindispensable
pour tous mes compatriotes encore dans le malheur comme par exemple
ceux qui sont privés de nourriture et de soins élémentaires
dans les districts de lintérieur comme les trois prisonniers
politiques détenus sans jugement depuis 1992"
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de toutes nos informations est autorisée, (à l'exception
des extraits de presse, et ce, pour des raisons de propriété
intellectuelle).
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vous est demandé simplement
de citer la source de la façon suivante :
"Extrait du site de l'ARDHD -
https://old.ardhd.org"
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