ARDHD
Observatoire de la situation
des Droits de l'Homme
à Djibouti
4ème année


Bulletin d'information et d'alerte N° B 154
Du 6 au 11 juillet 2002

   

Pour des raisons de congés à l'occasion de la Fête nationale en France, ce numéro est bouclé exceptionnelement le jeudi 11 au lieu du vendredi 12 juillet

11/07/02 A lire dans les Nouvelles d'Addis le quatrième interview d'Ahmed Dini.
10/07/02 - Le grand soulagement ! OUF ! La France vient de lâcher, en priorité absolue, 1 milliard de Fd à Guelleh ( env. 6,3 millions d'Euros), pour mettre fin au chantage sur la présence des forces françaises à Djibouti.
08/07/02 Le refus par Guelleh, d'autoriser des soins médicaux urgents au Général Yacin Yabeh, est-il assimilable à un assassinat prémédité ? (LDDH)
04/07/02 Le fossé qui sépare le discours de Guelleh de la réalité ! (LDDH)
09/07/02 Mouvement d'humeur ! Les opposants djiboutiens sont-ils contre IOG ? ou bien tout contre ? (lecteur)
07/07/02 Notre nouveau concours : trouver des définitions pour les initiales du mot : CENI.
07/07/02 IOG pourrait-il être favorable à la CEDUP en lieu et place de la CENI ?
07/07/02 Chantage à la pauvreté du Peuple et au manque d'eau, pour extorquer de l'argent à la communauté internationale ? (D'après une dépêche de l'AFP)
07/07/02 Vers le mulipartisme à Djibouti ou vers un catalogue des restrictions qui seront imposées spécifiquement aux partis de l'opposition ?
(AFP)
07/07/02 Guelleh veut faire venir les touristes à Djibouti. Il va être obligé de délivrer des visas .... Bonne nouvelle pour tous ceux qui se sont vus refuser le leur : avocats, membres d'ONG, journalistes, .... ! (AFP)
06/07/02 Les USA s'implantent à Djibouti .... sur les ondes ! Est-ce un début ? (AFP)
02/07/02 : LE STATUT DE DJIBOUTI EN QUESTION (Afrik.com)
05/07/02 Radio-Trottoir était dans les coulisses du dernier Conseil des Ministres : des révélations inattendues ...
05/07/02 A lire dans La Lettre de l'Océan Indien.
05/07/02 A lire dans LE POINT : Djibouti monnaie sa position

06/07/02 INGRATITUDE OU STRATEGIE AVANCEE ?

bulletin B153b
bulletin B155


(Extrait) nous ne pouvons pas vérifier toutes les informations transmises par les lecteurs.

Nous rappelons que les courriers des lecteurs sont publiés sous leur seule responsabilité et que l'action de l'ARDHD se limite à les insérer dans ses colonnes en ajoutant la mention 'Lecteur".

Pour des raisons de sécurité, les publications sont insérées de façon anonyme (sauf stipulation contraire de leur auteur). L'ARDHD conserve le double des messages E-Mail.


L'ARDHD s'engage à publier les réponses à ces courriers et/ou les rectificatifs. Elle se réserve la possibilité de mettre un terme aux polémiques, après trois échanges

   

11/07/02 A lire dans les Nouvelles d'Addis le quatrième interview d'Ahmed Dini.

Djibouti. Suivi de l'Accord de réforme et de concorde civile.

Ahmed Dini : « Il faut aider le pouvoir… Il faut l’aider à être sincère. »

Dans le quatrième entretien accordé aux « Nouvelles d’Addis » en juin à Paris, Ahmed Dini Ahmed, président de l’ex Frud-armé dénonce les choix et procédures de la coopération ; selon lui des milliards ont été dépensés et investis en un quart de siècle et on ne voit rien sur le terrain : « Strictement rien en dehors de la ville de Djibouti ». Concernant l'Accord qu'il a signé avec le gouvernement, M. Dini n'y va pas par quatre chemins : il n'est pas appliqué, l'autre partie « ne respecte pas sa signature » et, pire, le pouvoir cherche à « annuler, changer, altérer » son engagement. (..)


LIEN : http://www.lesnouvelles.org/P10_magazine/15_grandentretien/15036_ahmedini4.html

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10/07/02 - Le grand soulagement ! OUF ! La France vient de lâcher, en priorité absolue, 1 milliard de FD à Guelleh ( env. 6,3 millions d'Euros), pour mettre fin au chantage sur la présence des forces françaises à Djibouti.



Le chantage du 28 juin a bien fonctionné ! Et la France vient de payer Guelleh, une nouvelle fois !

Le 28 juin, Guelleh annonçait à l'AFP qu'il allait remettre en cause les accords concernant la présence militaire française à Djibouti. Il laissait sous-entendre que les Américains ou les Allemands pourraient être intéressés à la reprise du bail ....

Par miracle, 10 jours plus tard, la France trouve et verse 1 milliard de FD à Guelleh sur des objectifs vagues ... et pour le moins que l'on puisse dire, tout à fait incontrôlés ! C'est clairement de l'argent de poche pour le dictateur, qui était un peu à sec en ce moment...

Croyez-vous qu'il en détournera une partie ... pour payer les fonctionnaires ? Non mais vous rêvez ... ! Il les détournera pour son propre usage, comme il l'a toujours fait ....

Chapeau M. le dictateur ! Vous êtes vraiment diabolique, comme nous l'écrivions. Vous savez jouer avec le Gouvernement français. De mémoire de citoyen, on n'a jamais vu le gouvernement français sortir une telle somme avec autant de rapidité, 10 jours environ !


L'Assemblée nationale n'a certainement pas été consultée. Sera-t-elle informée ? Probablement pas.

Merci à tous les Français, y compris ceux dont le SMIG n'a pas été revalorisé, pour ce cadeau honteux que la France fait en leur nom !

Il ne manque plus que la participation d'un détachement de l'AND le 14 juillet à Paris avec Hassan Saïd et le Général Zakaria en tête des Troupes ... et le tableau sera complet. Ils pourraient aussi être décorés de la Légion d'Honneur, par exemple sur le perron de l'Elysée ... pour les services rendus à la cause des Droits de l'Homme ! (Exécutions sommaires, viols, tortures, massacres, etc..)

Extrait de l'ADI

L’Agence française de Développement octroie 6,2 millions d’Euros
à Djibouti(1 milliard de FDJ)


DJIBOUTI (ADI)- 10 juillet- Le Ministre de l’Economie et des Finances M. Yacin Ilmi Bouh et M. Jean-Pierre Lemelle, Directeur de l’Agence française de Développement pour la Corne de l’Afrique, ont signé aujourd’hui en présence de M.Patrick Roussel, Ambassadeur de France à Djibouti, deux conventions de financement sous forme de subvention d’un montant total de 6,2 millions d’Euros, soit près de 1 milliard de FDJ.

La première convention, d’un montant de 3,5 millions d’Euros, va permettre de doter le Quartier de l’Union, le PK 12, d’infrastructures et d’équipements de base (voirie, centre de développement communautaire, centre de santé, marché, Gare routière, et de donner aux associations de ce quartier les moyens de poursuivre l’important travail d’animation et de sensibilisation qu’elles ont effectué durant la phrase d’identification et de formation de ce projet.

La deuxième convention, d’un montant de 2,7 millions d’Euros, vise à améliorer la scolarisation primaire des jeunes enfants, notamment des filles dans les districts de Tadjourah et d’Obock. Elle va permettre de construire et de réhabiliter 15 écoles à l’intérieur de ces deux districts, de doter ces établissements d’équipements de base et de lancer un programme de mobilisation sociale associant enseignants, parents, autorités régionales et responsables de l’Education Nationale.

Elles concrétisent également l’engagement global de la France aux côtés du gouvernement djiboutien pour l’aider à mettre en œuvre concomitamment les réformes macro-économiques, sa stratégie de lutte contre la pauvreté et les politiques de développement adéquates pour le bien être de la population Djiboutienne.

ADI- 10H30 GMT- 10 JUILLET 2002

Mais IOG sait remercier les Français : il distribue les hochets. Après les officiers supérieurs, il fait décorer 25 autres officiers !

Extrait ADI :
DJIBOUTI (ADI)- 9 juillet- Le chef d’Etat-Major Général des Forces Armées Djiboutiennes le Général de Division Fathi Ahmed Houssein, a décoré ce matin au quartier général des FAD, 25 officiers appartenant aux Forces Françaises stationnées à Djibouti.


13 officiers ont été élevés au grade d’Officier de l’Ordre National du 27 juin, et 12 autres au grade de Chevalier de l’Ordre National du 27 juin.

ADI- 8H18 GMT- 9 JUILLET 2002.

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08/07/02 Le refus par Guelleh, d'autoriser des soins médicaux urgents au Général Yacin Yabeh, est-il assimilable à un assassinat prémédité ? (LDDH)

Le Président

COMMUNIQUE DE PRESSE DU 8 JUILLET 2002


Le 2 juillet 2002 après plus de dix jours de refus d'hospitalisation par le Centre pénitencier de Gabode sur ordre d'En Haut, le Général Yacin Yabeh a été enfin admis au Service de Réanimation de l'Hôpital Peltier après moult pressions.

Depuis le mois de février 2002, et surtout, après son retour de France, l'état de santé de Yacin Yabeh s'empirait à nouveau de jour en jour et, le chef de l'Etat se serait opposé à un second départ vers un Centre spécialisé prétextant l'approche de la date du Procès.

Le Procès inique a eu lieu le 16 et 17 juin 2002 (voir la Note d'Information de la Ligue Djiboutienne des Droits Humains - LDDH du 17 juin 2002 ).

C'est dans un état très critique que le Général Yacin Yabeh a été hospitalisé et malgré les soins intensifs du Service de Réanimation la situation de son état de santé ne cesse de se détériorer, de se dégrader.

Inquiet, le spécialiste et chef du Service de Réanimation le Docteur Benoît COLOT a écrit à deux reprises les 3 et 6 juillet 2002, pour informer que " sa fonction rénale s'étant encore aggravée, il est nécessaire que ce patient bénéficie dans les prochains jours d'une hospitalisation dans un service spécialisé afin qu'une hémodialyse puisse être éventuellement débuté.

En effet, les analyses sanguines effectuées sur le Général Yacin sont toutes très inquiétantes, et celles de créatinines sanguines a dépassé terriblement le seuil de 12 pour atteindre celui de 142 soit 1000 m/ml.

Très inquiet, du fait que " sa fonction rénale s'aggrave de jour en jour ; la survenue d'une complication aiguë pouvant mettre en jeu le pronostic vital ne peut pas être exclue " et aussi très inquiet des différentes analyses, les lettres urgentes du spécialiste des hôpitaux pour que son patient puisse bénéficier rapidement d'une hémodialyse, ne peuvent que refléter les risques d'une mort subite si des soins spécialisés ne sont rapidement effectués.

Toutes ses lettres ont été entendues par le Parquet du Tribunal de Djibouti, seul le chef de l'Etat n'aurait pas jusqu'à présent donné son accord, malgré les démarches de son avocat le Bâtonnier Wabat.

Face à cette situation dramatique, face à ces tentatives d'homicide volontaire pour non-assistance à personne en danger de mort, la Ligue Djiboutienne des Droits Humains lance un Appel pressant au chef de l'Etat, même s'il se trouve à Durban (Afrique du Sud), d'accorder immédiatement l'autorisation pour permettre au Général Yacin Yabeh de prendre le premier avion, afin d'être hospitalisé dans le Centre spécialisé, qui le suit depuis des années, qui est doté des appareils adéquats pour procéder aux hémodialyses.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains lance un Appel pressant à tous les Défenseurs des Droits de l'Homme, notamment l'Observatoire des Prisons, l'Organisation Mondiale contre la Torture, le Haut Commissariat des Nations-Unis pour les Droits de l'Homme, la Fédération Internationale des Droits de l'Homme, la Commission Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples, Amnistie International, l'Association pour le Respect des Droits de l'Homme à Djibouti (ARDHD), la LDDH lance un Appel pressant pour dénoncer et faire pressions :

- 1°) afin que le Général YACIN YABEH puisse bénéficier d'une manière urgente, des soins intensifs à l'extérieur de DJIBOUTI, dans un Centre médical spécialisé et connu par le patient car ayant à divers reprises effectué des hémodialyses.


- 2°) afin d'amener la Justice Djiboutienne en symbiose avec le chef de l'Etat à déclencher la révision du procès inique à double vitesse du 17 juin 2002 ; procès de l'affaire du 7 décembre 2000, qui n'était qu'au fond un complot, car il est très difficile de comprendre qu'avec 13 officiers et sous-officiers ainsi que deux mobilisés (quinze presque tous de la sous famille tribale et quatre proches), qu' il soit possible de faire un complot de coup d'Etat, face aux 6 000 des Forces Nationales de Police (FNP) et en présence de 15 000 de l'Armée Nationale Djiboutienne (AND) sans oublier les 4 000 des Forces Françaises Stationnées à Djibouti, d'autant plus que les Forces aériennes françaises avaient effectué des ballades aériennes sur la capitale avec les mirages derniers cris, pour exprimer leur satisfaction de soutien aux élections de l'actuel chef de l'Etat en 1999.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) attire l'attention de la Communauté Nationale et Internationale sur cette situation inadmissible et intolérable, et elle demande de combattre l'impunité pour que, en République de Djibouti, cesse à jamais toutes les formes d'assassinats et/ou tentatives d'assassinats politiques.

 

Assassinats pour des raisons politiques, parfois, faisant l'objet de promotions ou de décorations officiels. Quel cynisme ! Exécrables comportements cyniques !

M. NOEL ABDI Jean-Paul
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04/07/02 Le fossé qui sépare le discours de Guelleh de la réalité ! (LDDH)

Le Président


DIFFUSION D'INFORMATION DU 4 JUILLET 2002



Ma run ba, ma riya ? ( Est-ce vrai ou est-ce un rêve ?)


Une semaine après, il s'est avéré nécessaire de repenser le vibrant discours du chef de l'Etat, à l'occasion du 25ème anniversaire de l'Indépendance de la République de Djibouti.

En ce qui concerne la partie des Droits de l'Homme de ce discours, il est reproduit ci-après quatre points très importants, qu'il faut souligner.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) a apprécié à sa juste valeur ses quatre passages, tout en soulignant les contradictions réelles, qui persistent toujours et encore, témoignant ainsi une volonté politique foncièrement dictatoriale, une volonté politique annihilant tous les beaux et importants discours, à tous les échelons, notamment et pratiquement tous les discours officiels, tous les discours impeccablement médiatisés de l'actuel chef de l'Etat, médiatisations abusives, souvent totalement financées sans contrôles, par les deniers publics, sur les fonds des biens publics et sociaux.



I) Extraits du discours du chef de l'Etat le 27 juin 2002

1°) " Au-delà de toute convention, il me paraît d'excellent augure d'évoquer le devoir qui nous incombe à tous de défendre l'homme partout et sans cesse et cette journée particulière pour le peuple djiboutien m'offre l'occasion idéale pour faire le point de la marche pacifique et responsable de notre peuple vers la démocratie et la reconstruction de notre patrie.

2°) A tous les observateurs attentifs de la scène politique régionale, et internationale, la marche de notre pays vers la paix, la stabilité et la démocratie, relève pour certains du miracle mais pour le peuple djiboutien, cela traduit de son profond attachement, son identification à sa tradition de terre de rencontre et d'échange, son identification aux Droits de l'Homme et l'approfondissement de la démocratie, et la préoccupation constante du gouvernement pour l'indépendance de la justice et la consolidation de l'Etat de Droit.

3°) S'il n'est pas encore devenu réalité pour tous, les Droits de l'Homme constitue désormais une aspiration universelle par delà les différences d'histoire, de culture, et de religion. Si les Droits de l'Homme et la démocratie restent éléments moteurs de tout développement véritable et la condition première de tout progrès social, soyons pour autant lucides. Nombreuses sont les régions du monde qui demeurent des terres des mille tragédies.

4°) Examen de conscience collectif :

A l'instar de la nation djiboutienne qui a procédé à un examen de conscience collectif, j'invite la communauté Internationale à en faire autant afin de permettre la promotion de la paix, par l'accentuation du développement, des Droits de l'Homme et la diplomatie préventive.

En examinant l'extension de la paix dans le monde grâce au développement, nous constatons que la mise en œuvre du droit au développement, officiellement proclamé à l'occasion de la conférence mondiale de Vienne sur les Droits de l'Homme en 1993, souffre d'une situation d'échec.

A ce propos, la forte poussée de la compétition économique n'est pas sans conséquence sur la réalisation effective des Droits de l'Homme.

En effet, quelle portée peut-on accorder au combat pour les droits civils et politiques lorsque les droits économiques, sociaux et culturels ne connaissent que de rares et modestes avancées, quand il ne subisse pas de graves régressions.

La crise économique que nous connaissons prive des millions d'hommes et de femmes de leurs droits fondamentaux. Elle génère, au niveau mondial, une baisse globale de l'espérance de vie, un accroissement de la mortalité infantile et maternelle, un taux de chômage élevé, une insécurité croissante de la protection sociale assortie d'une baisse constante des revenues des populations actives.

Les Doits de l'Homme, un idéal commun à atteindre. Or les Droits de l'Homme sont indissociables. Ils doivent universellement bénéficier à tous comme l'Assemblée générale de l'O.N.U l'a proclamé, le 10 décembre 1948, ils ont un idéal commun à atteindre par toutes les Nations. Les plus hautes autorités de la République de Djibouti, comme l'ensemble du peuple djiboutien, en sont convaincus.
Nous sommes également convaincus que le respect des Droits de l'Homme est le meilleur gage de la paix et de la stabilité du monde. "






II) Les dires et la dure réalité pour les djiboutiens, dure réalité de tous les jours.

Tout d'abord, dans son ensemble et sur le fond, ce discours est simplement dogmatique, quant à la réalité djiboutienne, elle n'a même pas été effleurée, ne serait-ce, qu'en présentant un bilan synoptique sur par exemple :

-a) les tenants et les aboutissants des Accords de Paix entre le FRUD-ARME et le GOUVERNEMENT, Accord signé entre les deux Parties le 12 mai 2001 ;
-b) sur le non-paiement insupportable des arriérés de salaires ainsi que le gel inadmissible des avancements pour les agents de l'Etat de la République de Djibouti, sur les mesures anti-sociales inhumaines et dégradantes à l'égard des retraités et des handicapés victimes de guerre ;
-c) sur les détournements des fonds publics, des deniers de l'Etat, des biens publics et sociaux, ainsi que les mesures, qu'il faut prendre d'urgence, pour mettre fin à l'hémorragie financière, hémorragie financière que même le FMI ne pourra pas " éradiquer " - si l'impunité persiste, - si la politique de la transparence de la gestion de l'Etat n'est jamais appliquée, - si l'argent perçu par le Port est magistralement encaissé à titre personnel, puisque le Port est actuellement loué à titre privé et que rien encore n'est budgétisé, - si l'argent perçu et versé par les Armées : Hollandaises, Allemandes, Espagnoles, Anglaises, Américaines, si cette argent est simplement empoché, que tous ces montants sont versés dans des comptes privés car jusqu'à présent, tous ces montants restent encore non budgétisés ;

 

Alors que faire, que peut-on faire d'un beau discours purement dogmatique ?

Alors comment espérer, d'autant plus que le Conseil du Contentieux Administratif du Tribunal de Djibouti est paralysé depuis 1994, et par-là toutes les actions contre les abus de Pouvoir entre autres, d'autant plus encore, que la Chambre des Comptes longtemps paralysée n'arrive pas à lancer ses enquêtes contre le puissant lobby politico-administratif, le puissant lobby des détournements des fonds publics et de la corruption fiscale ?

Alors que faire, si personne ne se sent vraiment concernée, si tout le monde regarde avec silence la République de Djibouti couler financièrement, même si des beaux discours prêchent le contraire ? Alors que faire ?

L'objectif principal de cette Diffusion n'est pas de dresser un tableau comparatif entre les dires et la dure réalité de tous les jours, mais plus exactement de mettre en exergue quelques points fondamentaux sous l'angle de ceux, qui n'ont pas été réalisés.

Toutefois et à priori, il est impératif de remettre les pendules à l'heure.

En effet, le chef de l'Etat a dans le contexte de " l'examen de conscience " dit :

" En effet, quelle portée peut-on accorder au combat pour les droits civils et politiques lorsque les droits économiques, sociaux et culturels ne connaissent que de rares et modestes avancées, quand il ne subissent pas de graves régressions. "

Cette semi-affirmation, si elle paraît vraie dans le contexte de la mondialisation, elle peut être considérée comme tendancieuse si on la place dans le contexte des Droits civils, politiques, sociaux et économiques, notamment en ce qui concernent les applications de tous les Droits non seulement prévus par la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, mais qui sont souscrites et qui sont contenus et prévus dans leur ensemble dans et par la Constitution djiboutienne du 4 septembre 1992.

Elle peut être considérée comme tendancieuse, dans la mesure où les ravages de la mondialisation ne doivent pas et ne peuvent pas justifier les refus constants d'application de ces Droits fondamentaux en République de Djibouti, ne doivent pas et ne peuvent pas justifier les obstinations à vouloir constamment bafouer les Textes juridiques et les Instruments Internationaux sur les respects des Droits de l'Homme, sur l'effectivité de l'Etat de Droit, de la Bonne Gouvernance, de la totale transparence de la gestion financière et administrative de l'Etat, du respect et de la stricte application du Principe de la Séparation des Pouvoirs, et d'une Justice totalement indépendante.

Avant de présenter un des cas les plus flagrants, celui des étrangers, qui vous permettra de juger par vous-même de la situation exacte des violations des Droits de l'Homme, car les rafles et les déportations des étrangers des populations circonvoisines persistent encore, seule les forces de répressions décident seules sans que la Justice soit informée, sans que le Représentant du HCR soit associé.

Il est vrai que, depuis la signature du premier Accord de Paix à Paris le 7 février 2000, les exécutions extrajudiciaires, les blocus alimentaires et sanitaires contre nos populations du nord du pays ont cessé, et si Amnistie International n'a pas mentionné dans son rapport annuel la République de Djibouti, c'est tout simplement parce que les Défenseurs de Droits de l'Homme à Djibouti n'ont pas constaté des sévices corporels et flagrants, ou des persécutions massives des populations djiboutiennes.

Mais si Amnistie n'a rien mentionné cela ne veut pas dire que les Autorités Djiboutiennes respectent les Droits de l'Homme, car si les violations physiques ont nettement diminué, par contre tous les Droits civils, politiques, sociaux et économiques sont constamment violés, et actuellement aucune volonté politique ne se manifeste réellement, à part quelques beaux discours, à part une propagande systématique, une publicité rapidement médiatisée dès que la moindre assistance financière se dessine de la part des chancellerie de la place, du PNUD ou de l'Union Européenne, sans oublier les multiples séminaires et Etats généraux même si ces derniers à la fin ne donnent aucune suite, et aucun suivi.

Avant de vous présenter un cas des violations indignes pour les dirigeants de la République de Djibouti, il est intéressant de rappeler les trois premiers " considérant du préambule de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme "

" Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde,


Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l'Homme ont conduit à des actes de barbarie qui révolte la conscience de l'humanité et que l'avènement d'un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l'Homme,

Considérant qu'il est essentiel que les droits de l'Homme soit protégés par un régime de droit pour que l'Homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l'oppression, "

III) Présentation de la dure réalité des Etrangers résidant à Djibouti.

1°) Cas des réfugiés et des personnes déplacées.

La Charte Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples, en son article 12 stipule en ses alinéas 1 et 5 :

" 1 Toute personne à le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un Etat, sous réserve de se conformer aux règles édictées par la loi.

5 L'expulsion collective d'étrangers est interdite.
L'expulsion collective est celle qui vise globalement des groupes nationaux, raciaux, ethniques ou religieux. "


Ici, à Djibouti, les expulsions massives et illégales, les expulsions collectives font légions, les plus fracassantes remontent durant presque toute l'année 2000, et le plus choquant fut la déclaration fulgurante du Ministre de l'Intérieur M. Abdallah Abdillahi Miguil qui avait déclaré à la RTD, déclaration reprise par le journal de l'Etat " La Nation ". Il avait déclaré qu'ils avaient procédé à l'expulsion vers l'Ethiopie de cinq mille (5 000) éthiopiens résidant illégalement en République de Djibouti.

Pourtant M. Miguil connaît bien les Droits des réfugiés et des personnes déplacées, puisqu'il connaît très bien le HCR, avec lequel il avait entretenu d'excellentes relations avant qu'il ne soit Ministre, n'est-ce pas ?

Durant cette même période des exécutions extrajudiciaires auraient été exécutées juste après leurs refoulements au delà de la frontière ceci paraît-il, début 2000 (environ une trentaine) , puis semble-t-il fin 2000 ( environ une cinquantaine),

Si ces informations s'avèrent vraies alors l'Etat djiboutien et les dirigeants de cette époque pourront être poursuivis par les familles et par les proches des victimes pour homicides volontaires ou complicités d'homicides volontaires, et crime contre l'humanité : pour des déportations et des exécutions extrajudiciaires ou complicités d'exécutions extrajudiciaires.

Est-ce vrai, qu'un parlementaire européen aurait récemment déposé des plaintes auprès de la Cour Pénale Européenne contre la République de Djibouti pour exécutions extrajudiciaires ou complicité d'exécutions extrajudiciaires d'Oromos ?

M. NOEL ABDI Jean-Paul

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09/07/02 Mouvement d'humeur ! Les opposants djiboutiens sont-ils contre IOG ? ou bien tout contre ? (lecteur)

En reprenant cette réponse attribuée à Sacha Guitry, je soulève une interrogation importante.

Il n'est de secret pour personne que l'opposition djiboutienne se réunit, discute beaucoup et souvent de la situation politique et économique à Djibouti. Tous ses représentants s'accordent pour regretter l'état de délabrement économique, la corruption et la privation des libertés. Ils s'accordent pour en attribuer la responsabilité à l'équipe d'IOG.

Sur ce point, il y a convergence totale.

Les divergences commencent avec l'attribution directe et personnelle ou non de la responsabilité de la situation à IOG. La majorité des opposants préfère parler de son équipe, car c'est une notion plus vague qui évite d'avoir à s'engager officiellement contre le Chef … Ceux-là désapprouvent le fait de désigner un responsable, et ils préfèrent désigner une nébuleuse ….

Au-delà de ces divergences de forme, nous avons noté une autre convergence au sein des opposants djiboutiens. Ils doivent critiquer absolument tout ce qui bouge … tous ceux qui font quelque chose. Si des hommes, un groupe ou un parti lancent une initiative, il est de bon ton de la critiquer aussitôt parce qu'elle est suspecte par essence même ….

Peu importe la valeur du projet : il n'intéressera jamais personne ! Ce qui intéresse un opposant, ce sont les conséquences possibles, probables ou imaginaires pour lui, pour sa carrière et pour son avenir à lui.

Quelques réactions possibles à titre d'exemple :
" si ce projet réussit, je ne serai pas impliqué puisque je n'y ai pas participé …. Donc il est urgent de le tuer dans l'œuf "
" ce projet n'est pas porté par des gens convenables, donc il sera mauvais pour les Djiboutiens "


On a l'impression que le mot d'ordre absolu est de tuer dans l'œuf toute initiative, quels qu'en soient les auteurs.

L'ARDHD avait écrit, il y a plusieurs mois, qu'un opposant djiboutien préférait conserver IOG plutôt que de voir un autre opposant au pouvoir. La situation est plus confortable ainsi. Il peut critiquer ouvertement IOG ce qui ne l'empêche pas de lui faire des propositions par derrière… Il peut le vouer aux gémonies et simultanément répondre favorablement à ses invitations au Palais d'Haramous. Pas de problème de conscience dans cette configuration politique …. !

Mais que se passerait-il si un autre opposant venait à prendre les commandes ? Il serait plus difficile de le critiquer sans renier une ou deux décennies dans l'opposition (à partir du moment où il a cessé d'être ministre). Il faudrait peut-être même lui obéir ou se soumettre …. Impensable !!!

Le Djiboutien a la langue bien pendue pour critiquer : c'est un sport national qui est reconnu et qui gagnerait à être inscrit aux prochains J.O. …

Une recette.
Comment s'installer confortablement dans l'opposition, s'y maintenir et profiter en même temps des largesses discrètes d'un pouvoir en quête de soutien …. ?


Il suffit de ne rien faire (pas d'écrit, pas de publication, pas de projets), de parler beaucoup, de critiquer publiquement mais avec mesure, les actes de l'équipe du Président et surtout de tuer toutes les initiatives avec la plus grande violence verbale.


Dans ce contexte, IOG aurait encore un bel avenir.


L'opposition à son régime marche en ordre dispersé et se tire dans les pattes ….

L'opposition aux initiatives, qui pourraient mettre un terme à la dictature, marche en rang serré.

Mes frères, continuons gaiement à progresser jusqu'au fond du gouffre. Les Djiboutiens paieront de toutes les façons, car ils n'ont pas le choix, dans la mesure où ceux qui devraient les défendre, n'ont aucun intérêt personnel à le faire.

Mes frères, si nous prenions les choses en main pour décider de nous unir avec toutes les bonnes volontés et avec toutes les intitiatives, autour d'un objectif commun : celui de mettre un terme à ce régime ? Vous ne croyez pas que nous serions plus en harmonie avec notre conscience et avec nos principes culturels, religieux et personnels ?

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Note de l'ARDHD

Nous savons que cet article, qui est moins provocateur qu'il n'y paraît, devrait susciter un tollé général. Nous pouvons déjà anticiper l'utilisation du terme 'perte de crédibilité' pour l'Observatoire … Car il est symptomatique de découvrir qu'un opposant utilise toujours le mot " perte de crédibilité " dès lors qu'un projet ou une idée ne lui convient pas …. C'est une sorte d'anathème définitif et assassin ….

Nous savons que nous ne pouvons pas plaire à tout le monde. La seule urgence, pour nous, concerne la population djiboutienne qui souffre véritablement des dérives de ce régime. Il est urgent de soutenir et de porter des projets honnêtes qui ont pour objectif de contribuer à mettre un terme à la dictature, aux abus de droit, à la corruption et aux privations de tous ordres.

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07/07/02 Notre nouveau concours : trouver des définitions pour les initiales du mot : CENI.

En juillet 2002, nous proposons à tous les lecteurs de nous adresser la/les définition(s) qui leur semble(nt) convenir aux initiales "CENI", dans le contexte politique actuel à Djbouti et compte-tenu des intentions 'avouées et inavouées' du dictateur pour mettre en place une CENI, dépendant uniquement de lui ....

Nous vous rappelons que CENI veut dire dans les autres pays d'Afrique qui en ont adopté le principe : Commission électorale nationale indépendante....

Nous avons réfléchi au sujet et nous proposons quelques définitions pour lancer le concours :

C'est Encore une Nébuleuse d'Ismaël ...
C'est Électoralement une Nouvelle manœuvre d'Ismaël


......

(A vous de jouer !!!)

Pour nous adresser votre / vos définition(s),
il suffit de cliquer ci-dessous.


J'adresse une définition pour les initiales de CENI

 

Nous publierons les meilleures trouvailles au fur et à mesure.



Les lecteurs peuvent jouer aussi avec CEDUP (Ces dupes). Voir notre article ci-dessous.
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07/07/02 IOG pourrait-t-il être favorable à la CEDUP en lieu et place de la CENI ?

S'exprimant devant des journalistes, IOG a exprimé son profond attachement à l'instauration d'une Commission Electorale Nationale et Indépendante. Il a même affirmé qu'il souhaitait aller plus loin dans ce domaine.

C'est la raison pour laquelle, il vient d'annoncer la création de la CEDUP. Pour ceux qui ne le saurait pas, la CEDUP, c'est la Commission Electorale Dépendant Uniquement de la Présidence.

Même si le fonctionnement devrait être identique, la différence pourrait être sensible ....et fortement ressentie au niveau des Partis de l'Opposition ! (CEDUP - Ces dupes ?)
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07/07/02 Chantage à la pauvreté du Peuple et au manque d'eau, pour extorquer de l'argent à la communauté internationale ? (D'après une dépêche de l'AFP)

Djibouti veut dessaler l'eau de mer pour ne plus avoir soif
(AFP 03/07/2002)


DJIBOUTI, 3 juil (AFP) - Territoire en grande partie désertique de la Corne de l'Afrique, Djibouti manque d'eau. Pour ne plus avoir soif, ce petit pays veut dessaler l'eau de mer.

Les chiffres parlent d'eux-mêmes: quelque 10 millions de m3 sont actuellement distribués chaque année à Djibouti-ville et sa périphérie, alors que 17 millions sont nécessaires.

Dans les zones rurales, les besoins se situent entre 6 et 10 millions de m3 alors que l'approvisionnement actuel est de 3 à 4 millions.

"La situation est difficile. L'eau coûte cher", explique le président djiboutien Ismaël Omar Guelleh, lors d'un entretien avec l'AFP le 30 juin.

"On nous dit qu'il n'y a pas d'autre espoir que de dessaler l'eau de mer. Mais cela exige beaucoup d'énergie. Même si l'investissement n'est pas très élevé, c'est l'énergie qui coûte cher", explique-t-il.

"Sans eau, il n'y a pas de développement, sans énergie, il n'y a pas de développement", martèle-t-il.

"Nous avions commencé il y a une quinzaine d'années la lutte contre la soif. Mais là nous avons un projet avec nos frères des Emirats, la Libye, et le Fonds saoudien. Nous avons entamé des forages du nord jusqu'au sud", précise-t-il.

"Pour l'énergie, nous n'avons pas de pétrole mais nous avons beaucoup de vent. L'énergie éolienne est un grand espoir pour nous. Nous avons mis de l'argent, et nos ingénieurs sont en train de mesurer la puissance des vents", souligne le chef de l'Etat.

"Nous pensons que l'année prochaine, nous allons pouvoir mettre à la disposition des investisseurs et de la population de l'énergie éolienne pas chère", espère-t-il.

"Cela va nous coûter cher. J'estime que pour les populations rurales, les forages et les puits pourraient suffire. Mais pour la population citadine, le dessalement s'avère être la solution la moins chère, si nous trouvons de l'énergie bon marché", conclut-il.
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07/07/02 Vers le mulipartisme à Djibouti ou vers un catalogue des restrictions qui seront imposées spécifiquement aux partis de l'opposition ?

Note de l'ARDHD : Les dernières déclarations de Guelleh reproduites par l'AFP laissent planer le doute sur sa réelle volonté d'ouvrir le pays au multipartisme 'd'oppositon'. Dans cette décalaration, nous avons déjà perçu les bases d'une argumentation possible pour justifier les raisons pour lesquelles seuls des partis favorables à la majorité pourraient être autorisés.

Une CENI dont les membres sont désignés majoritairement par le Président et par celui de l'Assemblée nationale actuelle, c'est quand même la plus grande fumisterie que l'on ait rarement vue dans ce domaine....

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Vers le "multipartisme intégral" à Djibouti


DJIBOUTI, 2 juil (AFP) - Djibouti s'apprête à entrer en septembre prochain dans l'ère du "multipartisme intégral", puisque sa Constitution avait limité le nombre de partis à quatre en 1992, pour une période de 10 ans. (Ce n'est pas inscrit dans la constitution, mais dans un texte, jugé illégal par de nombreux juristes .... Note de l'ARDHD)

Pour ce petit pays francophone à l'entrée de la Mer Rouge, entre Afrique et Orient, ce sera une étape historique.

Depuis l'indépendance en 1977, cette ancienne colonie de la France, qui accueille la plus importante base militaire française à l'étranger, n'a connu que deux présidents, dont Ismaël Omar Guelleh, au pouvoir depuis 1999.

De l'indépendance à 1992, le pays a vécu sous le règne du parti unique dirigé par le premier président du pays, Hassan Gouled Aptidon, "père de la Nation" pour les uns, symbole des "années de plomb" pour les autres.

Interrogé par l'AFP dimanche dernier à Djibouti, le président Guelleh, qui a été le directeur de cabinet du président Aptidon dès 1977 avant d'être élu à la magistrature suprême en 1999, a évoqué ce tournant historique sans enthousiasme particulier.

"On ouvre la porte. Nous avons 170.000 électeurs, avec une cinquantaine ou une soixantaine de partis, on ne sait pas ce que sera le débat. Combien de tribus, de sous-tribus va-t-on avoir?", s'est-il interrogé.

De plus, "les campagnes électorales et les partis, cela coûte cher", a-t-il souligné.

"Avant l'indépendance, lorsqu'on était sous tutelle française, il y avait ces histoires de partis. Les partis naissaient pour les élections et mouraient après", a-t-il poursuivi.

"On va revoir la même chose", a-t-il prédit avant d'ajouter: "si cela fait plaisir à nos parrains européens..."

Après l'entrée en vigueur de ce "multipartisme intégral", des élections législatives sont prévues en décembre ou janvier prochain.

Pour l'instant, l'Assemblée nationale est dominée par le Rassemblement populaire pour le progrès (RPP, ex-parti unique), qui a raflé 55 des 65 sièges aux élections de 1997.

Les 10 autres sièges sont revenus à l'aile du Front pour la Restauration de l'Unité et la Démocratie (FRUD), ancienne rébellion afar, qui avait signé un accord de paix avec le gouvernement en décembre 1994, après trois ans de guerre civile.

Cette aile du FRUD a conclu un pacte de gouvernement avec l'ancien parti unique. Les observateurs ne la considèrent pas comme une formation de l'opposition, qui n'est donc pas représentée au Parlement.

Une autre aile du FRUD, menée par l'ancien Premier ministre Ahmed Dini Ahmed, a poursuivi la lutte armée jusqu'à la signature d'un accord de paix en 2001, devenant alors à son tour un parti politique.

Les deux autres mouvements politiques, le Parti du renouveau démocratique (PRD) et le Parti national démocratique (PND), ont dû faire face à des scissions entre partisans et opposants du gouvernement.

"Je pense que si on continue avec le système électoral actuel, on va revenir à peu près à la même configuration", a déclaré le chef de l'Etat.

Avec le système majoritaire à un tour, actuellement en vigueur, celui qui a le plus de voix remporte la région entière. Il y a 5 régions électorales dans le pays, et celle de Djibouti-ville compte 25 sièges, soit un tiers de l'Assemblée.

Djibouti compte un peu plus d'un demi-million d'habitants, dont les deux tiers vivent dans la capitale.

"Je pense que, pour pouvoir donner plus de chance à une Assemblée plus représentative, il faudrait mettre une dose de proportionnelle dans le système actuel majoritaire. Sinon, on va encore nous critiquer", a ajouté M. Guelleh.

Une commission électorale indépendante devrait également être créée dans les prochains mois.
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07/07/02 Guelleh veut faire venir les touristes à Djibouti. Il va être obligé de délivrer des visas .... Bonne nouvelle pour tous ceux qui se sont vus refuser le leur : avocats, membres d'ONG, journalistes, .... !

Djibouti veut attirer les touristes, pas seulement les soldats
(AFP 03/07/2002)


DJIBOUTI, 2 juil (AFP) - Principale base militaire de la France en Afrique, Djibouti veut attirer les touristes et pas seulement les soldats, en développant des "niches" comme la plongée sous-marine, le trekking dans le désert ou les circuits sur les traces de Rimbaud.

Ce petit pays francophone, à l'entrée de la Mer Rouge, entre Afrique et Orient ne manque pas d'atouts: plages de sable fin, fonds sous-marin exceptionnels, désert aux portes de la capitale, nature intacte, population accueillante.

Mais le développement du tourisme se heurte également à des obstacles de taille: un secteur touristique embryonaire, un manque criant d'infrastructures, un transport aérien trop couteux et un carburant surtaxé qui renchérit toute communication intérieure.

De plus, la saison chaude, de mai à août, est particulièrement pénible pour des touristes venus de pays tempérés, avec un thermomètre autour de 43-44 degrés à l'ombre et un taux d'humidité très élevé que peine à rendre supportable une faible brise marine.

Officiellement plus de 15.000 touristes se sont rendus en 2001 dans ce pays d'une superficie légèrement inférieure à celle de la Belgique. Mais, selon les professionnels du secteur, le nombre de "vrais touristes" n'est en réalité que de 1.500, soit 10 fois moins.

En effet, dans les 15.000 touristes officiellement recensés, dont deux-tiers de Francais, figurent les parents et amis venant rendre visite aux familles de militaires français et coopérants installés à Djbouti.

"Ils habitent chez leurs amis, utilisent la voiture de leurs amis, visitent le pays avec leur amis", explique un professionnel du tourisme. Vivant en circuit fermé, leur impact est donc des plus réduits.

Il faut donc attirer une nouvelle clientèle. Et ce n'est pas facile.

"Nous souffrons de l'anonymat. "On ne se réveille pas le matin en disant qu'on va à Djibouti", indique à l'AFP le jeune et dynamique responsable de l'Office national du Tourisme et de l'Artisanat (ONTA) Mohamed Abdillahi Waïs.

"Le tourisme peut générer des revenus, créer des emplois. C'est même le seul secteur susceptible de créer des emplois dans des zones reculées. Le tourisme pourrait +fixer+ les jeunes sur place", ajoute M. Waïs qui a fait ses études d'histoire-géographie à Rouen (France)

Dans ce pays d'un peu plus d'un demi-million d'habitants, près d'une personne sur deux vit en dessous du seuil de pauvreté, est analphabète et sans emploi.

"L'avenir est au tourisme thématique avec notamment le développement des activités autour de la richesse sous marine, le trekking dans le désert et les circuits culturels", ajoute-t-il.

Les récifs de Djibouti, dans le golfe de Tadjoura, sont parmi les beaux du monde. Quand au lac Abbé qui offre un spectacle insolite aux visiteurs, presque lunaire, plusieurs scènes du film "La planète des singes" y ont été tournées en 1968.

Et des excusions sont déjà organisées au lac Assal, bordé d'une véritable banquise de sel, à 153 mètrs au-dessous du niveau de la mer. (Enfin, ce qu'il en reste, après les prélèvements de sel, autorisés par Guelleh ! Note de l'ARDHD)

"Il faut aussi créer des circuits sur les pas de Rimbaud, qui a vécu un an à Tadjoura, et de l'écrivain Henri de Monfreid. On a dit aux gens de recueillir des témoignages sur leur passage", précise le responsable de l'office du tourisme.

"Les Ethiopiens ont créé la Maison de Rimbaud à Harrar (est de l'Ethiopie, où le poète a également séjourné)", a-t-il ajouté. Avant de conclure: "Eux, ils ont su exploiter l'image et le nom de Rimbaud".


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06/07/02 Les USA s'implantent à Djibouti .... sur les ondes ! Est-ce un début ? (AFP)

Accord pour l'implantation de l'émetteur d'une radio américaine à Djibouti
(AFP 19/06/2002)


WASHINGTON, 19 juin (AFP) - Les Etats-Unis et Djibouti ont conclu un accord autorisant l'implantation dans ce petit pays de la corne de l'Afrique d'un émetteur de la radio de langue arabe financée par Washington, Radio Sawa ("ensemble" en arabe), a-t-on appris mercredi de source officielle.

Cet accord, signé mardi à Djibouti, autorise les Etats-Unis à construire un émetteur en ondes moyennes pour Radio Sawa, afin d'émettre en Egypte, en Arabie Saoudite, au Soudan et au Yémen, ainsi qu'à gérer deux stations en modulation de fréquence (FM) à Djibouti même. L'une diffusera les émissions de Radio Sawa, l'autre celles de Voice of America (VOA) en anglais et en français.

La construction de l'émetteur de Radio Sawa devrait être terminée d'ici un an, selon l'organisme de supervision de la radio, financée par le Congrès, le Conseil des gouverneurs pour la radiodiffusion (BBG).

Radio Sawa a commencé à émettre fin mars en Jordanie, pour diffuser auprès de la jeunesse du monde arabe "la vérité sur l'Amérique", selon les déclarations de ses responsables. Cette radio peut également être écoutée au Koweït.


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02/07/02 : LE STATUT DE DJIBOUTI EN QUESTION

Après les déclarations du président Ismaël Omar Guelleh sur la nécessité de la révision des accords de défense signés en 1977 entre la France et Djibouti, l'opposition locale crie à la " gesticulation " et à " l'inconséquence ". (Par Mohamed Berkani sur Afrik.com)

" Nous pensons qu'il faut réviser les accords après 25 ans, surtout côté retombées économiques ", a déclaré le président de Djibouti, Ismaël Omar Guelleh, à l'Afp. Djibouti abrite la plus importante base militaire française en Afrique.

La France, ancienne puissance coloniale, y entretient un effectif de 2 735 militaires, dont 1 576 hommes en permanence. Depuis les attentats du 11 septembre dernier, Djibouti, de par sa situation stratégique à l'entrée de la Mer Rouge, a les faveurs des Etats-Unis qui veulent contrôler la Corne africaine. Ce petit pays à la frontière de l'Afrique et de la péninsule arabique jouxte notamment la Somalie, soupçonnée d'abriter des réseaux proches de Ben Laden.

Les accords de défense, signés en 1977 entre Djibouti et la France, ne sont pas pour autant remis en cause. Retombées économiques L'impact économique de la présence des Forces françaises de Djibouti et de leur famille est estimé pour l'année 2001, par l'armée française, à environ 128 millions d'euros, soit 25% du produit intérieur brut (PIB) de Djibouti, ou encore 65% du budget du pays.

La décision unilatérale du président djiboutien déclenche la colère de son opposition. " Ce revirement n'engage que le président. Le peuple est satisfait de ces accords. Il se trompe s'il croit que les Américains veulent changer ces accords. Economiquement, l'aide française représente 30% du PIB et le budget de notre armée est pris en charge par Paris ! Ces déclarations ne sont que de la gesticulation. Le président a demandé 20 millions de francs à la France pour son propre profit et n'en a eu que 12, d'où ces sautes d'humeur ", analyse Daher Ahmed Farah, président du Parti du renouveau démocratique (PRD).

Boudé par l'ancien Premier ministre français, Lionel Jospin, lors de son séjour parisien, le président djiboutien compte sur le nouveau gouvernement pour remettre les relations à plat. Le chef d'Etat ne remet toutefois pas en cause la présence militaire française. " Aujourd'hui, nous sommes beaucoup plus sereins que par le passé.

Nous avons en face de nous un gouvernement qui a toutes les rênes et qui, pour cinq ans, peut signer des engagements et avec lequel on peut se mettre d'accord s'il y a modification ou réforme ou révision ". La France restera à Djibouti L'effectif des Forces françaises à Djibouti (FFDJ) est passé d'environ 3 500 en 1999 à 2 735 en 2002. L'armée française explique cette réduction par la professionnalisation des armées.

" Ce n'est pas un désengagement de la France de l'Afrique ou un désintérêt. Notre matériel est moderne, puissant et efficace. L'effectif est stabilisé. Je n'ai pas connaissance de réduction des forces à l'avenir ", explique à l'Afp le commandant en chef des Forces françaises à Djibouti, le général Alain Bevillard.

En clair, la France entend bien rester à Djibouti. " Le 27 juin dernier, pour la première fois dans l'histoire de notre pays, deux détachements français ont défilé aux côtés de notre armée à l'occasion de l'anniversaire de notre indépendance. Ils ont été chaleureusement applaudis par la population, au grand mécontentement du président ", note Daher Ahmed Farah. Paris n'a pas encore réagi aux déclarations du président Ismaël Omar Guelleh.
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05/07/02 Radio-Trottoir était dans les coulisses du dernier Conseil des Ministres : des révélations inattendues ...

Rifki Abdoulkader Bamakhrama : Il est très bon le dossier de Jeune Afrique. C'est super ! Ils nous font une publicité d'enfer ....

Yacin Elmi Bouh : Encore heureux ! Avec ce qu'il nous a coûté ! J'aurais pu faire redécorer mon appartement parisien !

Guelleh : Mais si je me souviens bien, il y a à peine six mois que tu as refait décorer ton appartement.

Yacin Elmi Bouh : C'est vrai, mais avec la pollution qu'il y a en France, ça se salit à une vitesse inimaginable !

Guelleh : T'exagères pas un peu ?

Yacin Elmi Bouh : Pas du tout ! Mais pour être franc, les couleurs ne plaisent plus à ma femme. Elle veut en changer ....

Guelleh : C'est bien la première fois que tu parles de franchise ! Tu nous étonneras toujours .... (...)
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05/07/02 A lire dans La Lettre de l'Océan Indien.

LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 06/07/2002
AFD - Repli sur Djibouti
Dans le cadre d'une redistribution de fonctions au sein de l'Agence française de développement (AFD), le poste de Djibouti va voir ses compétences géographiques un peu renforcées. (...).

LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 06/07/2002
ONU - Annan au secours de la Somalie
Dans un rapport présenté au Conseil de sécurité, le 1er juillet, le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, a appelé toutes les parties intéressées à faire pressions sur les factions rivales en Somalie pour débloquer le processus de réconciliation nationale qui est au point mort. (...).

LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 06/07/2002
DJIBOUTI - Le président hausse les enchères
Le président Ismaël Omar Guelleh a enfin accepté de s'entretenir, la semaine passée, avec le chef d'état-major de l'armée française, le général Kelche, qu'il n'avait pas reçu lors de ses précédentes visites. (...).


LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 06/07/2002
DJIBOUTI - En attendant le 4 septembre
Théoriquement, la limitation à quatre des partis politiques légaux sera caduque après le 4 septembre, soit au terme des dix années de période probatoire prévues par la Constitution djiboutienne. (...).


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05/07/02 A lire dans LE POINT : Djibouti monnaie sa position

Mireille Duteil

Confetti de la Corne de l'Afrique, Djibouti semblait oubliée du monde. Jusqu'au 11 septembre. Sa position stratégique et son port, au croisement de la mer Rouge et de l'océan Indien, face au Yémen, en font une escale convoitée par les Occidentaux, Américains compris. Alors, le 30 juin, Ismaël Omar Guelleh, chef de l'Etat depuis 1999, déclarait dans une interview qu'il souhaitait réviser les accords de défen-se signés avec la France, il y a vingt-cinq ans, lors de l'indépendance. Pour la France, Djibouti est désormais la base militaire la plus importante d'Afrique (2 735 hommes, dont 1 576 en permanence). Pour Djibouti, cette présence s'est soldée, en 2001, par un apport de 128 millions d'euros, assurant 65 % du budget et 25 % du PIB.

Aujourd'hui courtisé, Ismaël Omar Guelleh estime que les retombées financières de la présence française sont insuffisantes. L'hiver dernier, l'Allemagne a versé plusieurs milliards de dollars aux autorités pour y installer temporairement 1 800 soldats lors de l'opération militaire sur l'Afghanistan. Espagnols, Anglais et Italiens ont utilisé l'escale de Djibouti lorsque les bateaux de la coalition européenne contre le terrorisme ont croisé dans le golfe d'Aden. Si les Américains relâchent à Massaoua (Erythrée), ils utilisent désormais Djibouti pour se ravitailler en carburant. « Une compagnie vient même de s'installer provisoirement près de l'aéroport », a précisé le président djiboutien. Alors, certains diplomates français s'interrogent : les Américains, qui cherchent un point d'appui dans la région, ne vont-ils pas nous chasser de Djibouti, une base qui nous est indispensable pour protéger la Réunion ? « Ce-la s'est passé ainsi en Indochine en 1954 », se souvient l'un d'eux



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06/07/02 INGRATITUDE OU STRATEGIE AVANCEE ?
27 juin : les FFDJ défilent à la Gloire du Dictateur,
28 juin : dans un déclaration à la Presse, Guelleh annonce
qu'il va remettre en cause la présence de l'Armée française
à Djibouti au motif qu'elle ne lui rapporte pas assez !

Le jeu de la CENI
Premières propositions



C
'est
Encore une
Nécessaire
Imposture


l'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.

Dans cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins, etc. .

Auront-ils à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?


Rappel des personnages
déjà "élus" :

LA LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA,
juge d'instruction
LA LIBERTÉ N° 19
-
Omar FARAH,
gendarmerie d'Ali Sabieh
LA LIBERTÉ N° 29
-
Le général Yacin YABEH,
LA LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,
LA LIBERTÉ N° 33 -
Ali Mohamed ABDOU,
procureur général
LA LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF
Ministre déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.
LA LIBERTÉ N° 36
-
M Ibrahim Idriss DJIBRIL,
Ministre de la Justice, conjointement avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN N° 4
-
Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN N° 7 -
Le responsable des forces de police
qui a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi FOUREH.



Yacin Elmi Bouh,
Grand argentier, protecteur des intérêts
de Guelleh et détourneur de fonds publics.
Deux fois nominé
dans cette rubrique.

BULLETIN N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances.
LA LIBERTÉ bulletin N° 23
-
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances (2ème nomination)
LA LIBERTÉ bulletin N° 28
-
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil,
Ministre de l'Intérieur
LA LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH,
Ministre délégué aux affaires musulmanes
LA LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction
LA LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud -
Ministre de l'Agriculture et du développement rural.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 37
Le Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district de Djibouti.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 40

Le procureur IBRAHIM,
LA LIBERTÉ - bulletin N° 42
M. Idriss Arnaoud Ali, Directeur de Publication du Journal le Progrès, Président de la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire Général Adjoint du Parti RPP.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 43

le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour criminelle de Djibouti.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 48
Hassan Saïd dit "Modaubé" Chef de la Police
OBSERVATOIRE N° B106
DJAMA SOULEIMAN, procureur auprès du Tribunal de Première instance de Djibouti.

OBSERVATOIRE N° B132

ALI HASSAN,
chef de la Police, pour un acte gratuit de cruauté envers un blessé grave.

OBSERVATOIRE N° B138
Le Procureur général Ali Mohamed Abdou,
pour déni de justice envers les prisonniers politiques et pour des déclarations mensongères sur RFI.

OBSERVATOIRE N° B142b
Le Lieutenant-Colonel Abdo Abdi Dembil et le Lieutenant Mohamed Djama, officiers de la Garde présidentielle, pour avoir donné l'ordre de tirer à balles réelles, le jeudi 18/04/02, sur les vétérans de la guerre contre les résistants du FRUD, qui manifestaient pacifiquement pour réclamer le paiement des arrièrès qui leur sont dus
.


Les principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.

En attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols, de torture et d'emprisonnement arbitraire (. . . ), nous rappelons, chaque semaine, à l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent cités par les victimes, et ce jusqu'à ce qu'ils soient inculpés.

- Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel
Omar Bouh Goudade

- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh


- Commandant
Zakaria Hassan

- Lieutenant Ladieh
- Lieutenant Mohamed Adoyta
- l'aspirant Haroun (expulsé par le Canada et déchu de la nationalité canadienne)
- Le sous-officier Naguib
- l'adjudant Tane
- Kalifa
- Wagdi

Certains se seraient déjà réfugiés à l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont placés sous surveillance, par les polices locales.

Nos informations sur la torture à Djibouti et les récits des victimes

-------- Sommaire ---------


l'Ordre des
Brosses à Reluire

Roger Picon

réunit les meilleurs chantres du régime dictatorial

Bulletin n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi au grade de "Cireur de Pompes" - Premier échelon
Bulletin n° 45
Monsieur Ali Abdi, Ministre des Affaires Etrangères au grade "d'hyène fonceuse" - Premier échelon
Monsieur Johar, Ministre du commerce au grade "d'hyène repue" - Premier échelon
Bulletin n° B122
Mohamed Ali Mohamed (dit DIG DIG), auteur de l'article "Pour un peu plus de patriotisme" (paru dans le journal La Nation N°91 du 12/11/01) au grade de "Léche-bottes" avec mention spéciale.

Bulletin n° B127

l'ensemble des journalistes de La Nation pour un article paru début janvier 2002 et intitulé "Pour la liberté de la Presse", collectivement au grade de 'faux-culs' avec la barrette spéciale de dénonciateurs.
Bulletin n° B134
M. Ismael Ibrahim Houmed, Ministre de la Justice, des Affaires Pénitentiaires et Musulmanes, Chargé des Droits de l’Homme, pour sa langue de bois, au grade de 'Somnifère'.

Bulletin n° B135

M. Wahib Ahmed ben Ahmed, Président du MSR pour une déclaration en faveur de la dictature et pour ses contradictions, au grade de 'Clown'


Bulletin n° B143
ZAKITAHA, journaliste qui a signé un article publié dans La Nation sous le titre "Vers un apprentissage serein de la Démocratie"
, au grade de "Baratineur patenté".


Bulletin n° B146
Mme Hawa Ahmed Youssouf
Ministre chargée de la Promotion de la Femme, du bien être familial
et des Affaires sociales, pour sa plaidoirie en faveur de l'Action de Guelleh pour la jeunesse et des progrès accomplis, au grade "d'Avocat du Diable"


Bulletin n° B152a
M. Mohamed Ali Daoud
pour l'affirmation de son egagement total ainsi que de celui du FRUD-Bis aux côtés de la dictaure et des forces du mal, au grade de "Bouffon écervelé"