ARDHD
Observatoire de la situation
des Droits de l'Homme
à Djibouti
4ème année


Bulletin d'information et d'alerte N° B 155
Du 12 au 19 juillet 2002

   

19/07/02 Le droit régalien de vie ou de mort à Djibouti ?
19/07/02 Confirmation de la mort du Général Yacin Yabeh.
19/07/02 Selon des informations en provenance de Djibouti, le Général Yacin Yabeh serait décédé dans la nuit.
18/07/02 Lu sur La Nation ce titre surprenant " Le tonton flingueur aurait-il sorti l'artillerie lourde ? "
17/07/02 Le jeu de la CENI continue. Envoyez-nous vos propositions
17/07/02 Le chamelier réclame de l'argent aux Européens sous prétexte de donner à boire aux Djiboutiens. (Dessin)
16/07/02 A lire sur LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 13/07/02
16/07/02 Procès pour offenses à chefs d'État contre Noir silence. La Cour d'appel valide le " sérieux " de cet ouvrage qui dénonce, entre autres, la criminalité des Sassou Nguesso, Déby et Bongo !

15/07/02 L'équipe du journal '' la plume de chine' souhaite à l'équipe de l'ARDHD et aux Français une bonne fête du 14 juillet.
15/07/02 Des précisions sur les invités aux festivités du 27 juin. (Lecteur)
15/07/02 Les mensonges insoutenables de Guelleh à Jeune Afrique. . . Appel à l'Union de l'opposition (La plume de Chine).

14/07/02 L'ADI donne des informations sur des ONG qui pourraient faire partie de la nébuleuse d'AL Qaida et qui pourraient être proches des circuits de Ben Laden.
14/07/02 LE GED LANCE UN APPEL A LA MOBILISATION GENERALE (Lu sur le GED)
13/07/02 Ajournement de la prochaine conférence de la Paix en Somalie
13/07/02 La révélation du contenu de la lettre de Dileyta, adressée à Dini, suscite un tollé et l'indignation générale. Mohamed Qayad nous adresse un texte qui traduit bien l'impression générale
13/07/02 Somalie: Ethiopie et Etats-Unis violent l'embargo sur les armes
(AFP)
12/07/02 Le Premier Ministre Dileyta coopté dans l'Ordre des Brosses à Reluire !
12/07/02 Dans une lettre adressée à Ahmed Dini, Dileyta profère des insultes graves et indamissibles, accusant le Président du FRUD de mauvaise foi, d’ignorance des règles d’un État de droit, de démagogie. . .

bulletin B154

bulletin B156a


(Extrait) nous ne pouvons pas vérifier toutes les informations transmises par les lecteurs.

Nous rappelons que les courriers des lecteurs sont publiés sous leur seule responsabilité et que l'action de l'ARDHD se limite à les insérer dans ses colonnes en ajoutant la mention 'Lecteur".

Pour des raisons de sécurité, les publications sont insérées de façon anonyme (sauf stipulation contraire de leur auteur). L'ARDHD conserve le double des messages E-Mail.


L'ARDHD s'engage à publier les réponses à ces courriers et/ou les rectificatifs. Elle se réserve la possibilité de mettre un terme aux polémiques, après trois échanges

   

19/07/02 Le droit régalien de vie ou de mort à Djibouti ?


Dans la majorité des démocraties, le Chef de l'Etat dispose d'un Droit régalien : celui de commuer une peine pénale prononcée par les tribunaux en une peine plus légère .... voire à l'annuler.

A Djibouti, c'est à peu près pareil .... à la différence près que Guelleh utilise ce Droit pour alourdir les peines.

Yacin Yabeh avait été condamné (dans des conditions judiciaires plus que douteuses) à 15 ans de prison. Et Guelleh a usé de son droit régalien pour commuer cette peine d'incarcération en peine de mort. Cela n'est pas fréquent dans l'histoire de l'humanité et c'est la raison pour laquelle il convient de le signaler. Pouvons-nous considérer qu'il s'agit d'un nouveau crime contre l'humanité ?

Il est certain que des plaintes internationales devraient être déposées dans le cadre de cette affaire honteuse : un Président en exercice qui refuse (en contradiction avec les recommandations des magistrats) qu'un détenu soit soigné ! A-t-on déjà vu cela ailleurs : dans les dictatures uniquement et pas n'importe lesquelles !

Non pas que la carrière de Yacin Yabeh puisse le désigner comme un modèle pour le Respect des Droits de l'Homme (bien au contraire, mais paix à son âme à l'heure où il va affronter le juge divin), mais Guelleh, qui a plus de sang que quiconque sur les mains, n'était certainement pas la personne la mieux placée pour alourdir la sentence.

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19/07/02 Confirmation de la mort du Général Yacin Yabeh.

Le Général Yacin Yabeh s'est éteint hier jeudi soir vers 23 heures, par manque de soins. IOG avait refusé que le Général soit transporté dans un service médicalisé où il aurait pu être soigné et dialysé.

Il sera enterré aujourd'hui vendredi près du stade Gouled.

Il semblerait que les Djiboutiens protestent contre les conditions dans lesquels IOG l'a fait 'volontairement' mourir et qu'ils visent, dans une même cible, tous les Mamassans - ce qui serait une erreur, car de nombreux Mamassans sont hostiles à Guelleh dont ils ne partagent pas les méthodes de gouvernement. Mais il y a un risque pour cette ethnie actuellement.

Nous ne reviendrons pas sur le passé du défunt, qui est loin d'être irréprochable et qui avait fait l'objet de nombreuses alertes / critiques.

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19/07/02 Le Général Yacin Yabeh serait décédé cette nuit.

Nous avons été informés par un contact du décès du Général Yacin Yabeh, hier soir. Nous n'avons pas encore pu vérifier l'information, à cette heure.

Paix à son âme.

Nul doute que Guelleh porte une responsabilité terrible dans la mesure où il a privé son ex-ami d'enfance des soins médicaux urgent nécessités par son état de santé.

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18/07/02 Lu sur La Nation ce titre surprenant " Le tonton flingueur aurait-il sorti l'artillerie lourde ? "

Note de l'ARDHD :

Qui est la cible de La Nation cette semaine ? Eh bien, c'est Ahmed DINI !!

Honte à La Nation qui s'engage à son tour (avec un ton général plus nuancé, que le titre extrêmement désobligeant, ne pourrait le laisser supposer) dans la croisade initiée par le nouveau élu de l'Ordre des Brosses à Reluire : le Perroquet soumis, M. Dileita lui-même ...

On croit rêver .... Ahmed Dini avait signé en Mai 2001, un accord avec le Gouvernement censé mettre un terme au conflit entre les résistants du Frud et le pouvoir dictatorial. Notre site s'était fait l'écho de nombreuses réserves concernant cet accord qui avait été signé dans une apparente précipitation à la veille de la conférence de Bruxelles.

Les réserves concernaient la faiblesse manifeste des ouvertures et des avancées de ce texte.

S'il y avait une critique à faire à M Dini à l'époque, c'était d'avoir accepté de signer un texte aussi restrictif .... et de ne pas s'être assuré des garanties quant à leur exécution. Pour autant qu'il y ait pu en avoir ?

Mais voilà que le Gouvernement, par la voie de son Premier Ministre puis dans La Nation, s'acharne contre lui de façon sordide, indigne et misérable. Les accusations les plus basses sont publiées et cela est tout à fait inacceptable.

Quelles sont les raisons qui motivent cette campagne gouvernementale orchestrée ?

Simplement parce que M Dini a déclaré, et à juste titre, que les termes de l'accord n'étaient pas respectés par le pouvoir et qu'il y avait eu des manoeuvre 'frauduleuses' pour modifier le texte en supprimant certaines parties lors de la séance parlementaire .... C'est l'évidence même !

Monsieur Dini devrait-t-il rendre, de façon brutale et publique, la décoration que Guelleh lui avait donnée et ne plus accepter de se rendre aux réceptions du Palais de l'Escale, afin d'afficher clairement sa protestation, sa position et son sens de l'honneur ? Qu'il se console ensuite en se disant qu'une décoration remise par un dictateur ne vaut pas grand chose.

Les nombreux militaires, officiers et gendarmes français qui viennent d'accepter ( à tort ? ) les hochets du régime le savent bien.

_________________________ Extrait de La Nation

La signature intervenue le 12 mai 2002 à Djibouti d'un accord de paix et de concorde civile entre le Gouvernement et le FRUD armé ouvrait la voie à un règlement définitif du conflit fratricide déclenché dans notre pays en novembre 1991.

Le dénouement heureux de cette tragique affaire a évidemment été accueilli dans la joie et le soulagement par le peuple de Djibouti.

Convaincues du fait que les guerres n'ont jamais rien réglé, les deux parties se sont engagées à s'affronter désormais sur le terrain politique par la confrontation des idées. Mais ces jours-ci, quelque chose ne tourne pas rond.

Le leader de l'ex-mouvement rebelle, M. Ahmed Dini, tire en effet à gros boulets sur le Premier ministre, Dileita Mohamed Dileita et sur l'Assemblée nationale. Cet homme-là a manifestement de la suite dans les idées.

Ayant été l'artisan des négociations de paix qui ont abouti à la signature à Paris de l'accord-cadre du 7 février 2000, le Premier ministre n'a de cesse d'œuvrer à la préservation de la paix et de la concorde civile. Le voilà aujourd'hui rudement pris à partie par M. Dini.

L'Assemblée nationale qui a adopté, il y a trois semaines, la loi sur la Décentralisation est, elle aussi, dans la ligne de mire du tonton-flingueur.

Peut-on éternellement abhorrer ce qu'on a adoré, dire tout et son contraire, s'engager et se désengager ? Cette gymnastique dinienne est, il est vrai, déconcertante. Vingt-cinq ans après l'accession de notre pays à l'indépendance, les choses évoluent dans ce pays. Les hommes changent, les idées aussi. Seul Dini est ancré dans ses certitudes. L'homme ne manque pourtant pas de qualités. Mais il a aussi un bon paquet de défauts qui semblent s'accentuer avec l'âge.

Le Premier ministre qui depuis une semaine suscite le courroux de " Réalité ", l'hebdo diniste, n'a pourtant fait que son devoir en répondant à la missive adressée par Dini au Président. Mis au défi de prouver ce qu'ils avancent, M.Dini et son journal sortent l'artillerie lourde. Mais qu'on ne s'y trompe pas. Les talents oratoires de M.Dini ne feront croire à personne que les modifications apportées par l'Assemblée au texte de la Décentralisation visent à " coloniser " les terres de l'une des composantes nationales. Et chacun sait à Djibouti que l'homme qui préside aux destinées du pays est particulièrement attaché aux valeurs de la République et qu'il a su démontrer qu'il était et qu'il entendait demeurer jusqu'à la fin de son mandat le président de tous les Djiboutiens, sans distinction aucune.

Par conséquent, l'Intifada à laquelle Dini semble appeler le peuple est tout à fait inopportune. Et sa fatwa risque fort de ne pas être entendue.

Les vieux antagonismes ethniques créés de toutes pièces appartiennent à un passé désormais révolu. Les groupes ethniques qui coexistent à Djibouti ont choisi l’unité plutôt que la division. Alors de grâce, M. Dini, ne jouons pas avec le feu.

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17/07/02 Le jeu de la CENI continue. Envoyez-nous vos propositions

En juillet 2002, nous proposons à tous les lecteurs de nous adresser la/les définition(s) qui leur semble(nt) convenir aux initiales "CENI", dans le contexte politique actuel à Djbouti et compte-tenu des intentions 'avouées et inavouées' du dictateur pour mettre en place une CENI, dépendant uniquement de lui ....

Nous vous rappelons que CENI veut dire dans les autres pays d'Afrique qui en ont adopté le principe : Commission électorale nationale indépendante....

Nous publions les meilleures trouvailles au fur et à mesure.

C'est Encore une Nébuleuse d'Ismaël ...
C'est Électoralement une Nouvelle manœuvre d'Ismaël


17/07 : Cercle Etatisé de Nidation de l'Illégitimité

17/07 : Casser l'Electorat qui dit Non à IOG

Les lecteurs peuvent jouer aussi avec CEDUP (Ces dupes).

Pour nous adresser votre / vos définition(s),
il suffit de cliquer ci-dessous.


J'adresse une définition pour les initiales de CENI

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17/07/02 Le Chamelier réclame de l'argent aux Européens sous prétexte de donner à boire aux Djiboutiens.

Mais il le gardera pour lui, car il considère que ces sommes lui sont dûes : c'est son POT-DE-VIN !

LOI : L'Union européenne (UE) doit donner très prochainement son feu vert au Programme national indicatif pour Djibouti au titre du 9ème Fonds européen de développement, qui sera doté d'une enveloppe de 34,8 millions d'euros. (...).



IOG : Le peuple de Djibouti a soif ! Il faut de l'argent pour lui donner à boire.
Messieurs les Occidentaux, donnez-moi mon POT-DE-VIN quotidien, pour que je trinque à sa santé !


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16/07/02 A lire sur LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 13/07/02


COSMEZZ INTERNATIONAL - Une filiale à Djibouti
La société italienne de bâtiments et travaux publics Cosmezz a dorénavant une filiale à Djibouti sous le nom de Société Cosmezz International, dont le gérant est Sergio Mezzedimi. (...).

DJIBOUTI - Ne pas déranger le président
Le président du Frud-armé (ex-rébellion afar), Ahmed Dini Ahmed, a reçu le 29 juin du premier ministre une réponse à la lettre qu'il avait adressée au chef de l'Etat, le 6 juin, pour lui exprimer sa déception après l'adoption au Parlement d'une loi de décentralisation différente du projet élaboré en commun entre son mouvement et le gouvernement djiboutien. (...).

DJIBOUTI - L'eau et la paix, priorités de l'UE
L'Union européenne (UE) doit donner très prochainement son feu vert au Programme national indicatif pour Djibouti au titre du 9ème Fonds européen de développement, qui sera doté d'une enveloppe de 34,8 millions d'euros. (...).

DJIBOUTI - Hassan Djama Guedi
La Force nationale de police (FNP) a retrouvé un chef d'état-major général d'ethnie Issa et du sous clan Furlaba, comme l'était le général Yacin Yabeh Galed, récemment condamné pour sa tentative de soulèvement du 7 décembre 2000 (LOI n°929). (...).

DJIBOUTI - Michèle Alliot-Marie pourrait se rendre prochainement à Djibouti
Le nouveau ministre français de la défense pourrait se rendre prochainement à Djibouti. (...).

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16/07/02 Procès pour offenses à chefs d'État contre Noir silence. La Cour d'appel valide le " sérieux " de cet ouvrage qui dénonce, entre autres, la criminalité des Sassou Nguesso, Déby et Bongo !

Communiqué de SURVI, le 15 juillet 2002

Denis Sassou Nguesso, Idriss Déby et Omar Bongo avaient intenté en 2000 un procès pour offenses à chefs d'État contre l'auteur et l'éditeur du livre Noir Silence (François-Xavier Verschave, président de l'association Survie, et Laurent Beccaria, gérant des éditions des Arènes). En 2001, ils avaient perdu en première instance. Sur la forme : le Tribunal avait estimé que le délit invoqué était contraire à la Convention européenne des Droits de l'homme. Les plaignants et le parquet avaient fait appel.

La 11e Chambre de la Cour d'appel de Paris s'est prononcée le 3 juillet 2002. Sur le délit d'offense, elle n'a pas admis l'argument du Tribunal - validé pourtant par un arrêt récent de la Cour européenne des Droits de l'homme. Mais elle a relaxé les accusés sur le fond (" la bonne foi ") - un jugement sans précédent à ce niveau. Une déroute pour les plaignants (même s'ils se sont pourvus en cassation). Une grande victoire pour les peuples congolais, tchadien et gabonais, pour les démocrates de ces pays et les victimes de ces régimes.

Il est désormais possible de qualifier Denis Sassou Nguesso de " dictateur ", auteur de " crimes contre l'humanité ", et d'évoquer sa " complicité " dans l'attentat contre le DC10 d'UTA ; de dire qu'Idriss Déby " entretient soigneusement sa réputation de tueur, par des carnages réguliers ", de signaler son " irrésistible attirance " vers " le pillage de l'État, la mise à sac des populations averses et leur "terrorisation" ", d'écrire qu'il est " goulu de transactions illégales ". L'on peut qualifier Omar Bongo de " parrain régional ", son régime de " démocrature prédatrice ", perpétuée par la fraude électorale. Sans parler de toutes les accusations précises que ces trois potentats ont préféré ne pas relever.

Nul doute que ce jugement contribuera à ancrer dans les esprits l'illégitimité de ces trois dictatures. L'on comprend que l'extraordinaire mouvement démocratique malgache, qui a su imposer le choix électoral d'un peuple, ait affolé le cercle des dinosaures françafricains - au point de l'impliquer dans l'envoi à Madagascar d'un commando de mercenaires d'extrême-droite dont le chef, Marc Garibaldi, a trempé en 1999 dans les crimes sassouistes (opération Hadès).

Selon la Cour, " il apparaît que les documents versés et les témoignages recueillis au cours de la procédure [...] établissent non seulement l'importance et l'actualité des sujets évoqués mais aussi le sérieux des investigations effectuées. [...] Si l'ouvrage se veut résolument militant, il ne trahit cependant pas son objectif de critique des systèmes politiques des Etats africains évoqués et du fonctionnement des relations internationales, spécialement avec la France. A ce titre, [...] il n'apparaît pas que la démarche de François-Xavier Verschave soit critiquable ". La Cour " déclare François-Xavier Verschave et Laurent Beccaria non coupables du délit d'offense à chefs d'Etats étrangers. "

De nombreux témoins ont, selon l'expression de la Cour, " apporté leur crédit à l'ouvrage querellé ". Trois avocats, William Bourdon, Antoine Comte et Francis N'Thepe, ont apporté leur ferveur et leur talent. Trois mille personnes avaient défilé en février 2000 en faveur des accusés, qui ont reçu le soutien écrit de quinze mille citoyens français et étrangers, et de nombreuses associations. Le jugement de la Cour d'appel est aussi leur victoire. Il encourage à poursuivre le combat contre l'insupportable.

Note de l'ARDHD :
Notre association a toujours soutenu F. Verschave, auteur de Noir Silence et elle avait participé au défilé de février 2000. Ce jugement montre que l'étau se resserre autour des dictateurs et que la complicité et l'indulgence dont ils ont bénéficié jusqu'à ce jour, pourrait s'arrêter bientôt.

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15/07/02 L'équipe du journal '' la plume de chine' souhaite à l'équipe de l'ARDHD et aux Français une bonne fête du 14 juillet.

Nous condamnons la tentative d'assassinat contre le Président Jacques Chirac
par un malade qui appartient au parti de Jean-Marie Le Pen. La communauté
djiboutienne d'Ottawa s'associe a nous et au PRD (dirigé par DAF), dont nous sommes des membres actifs à Ottawa.


Bonne fête du 14 juillet à tous.


CHINE POUR LE PRD A OTTAWA.
et son journal la plume.
Ottawa - Canada

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15/07/02 Des précisions sur les invités aux festivités du 27 juin. (Lecteur)

Je crois que vous avez dû recevoir des informations inexactes sur les réceptions du 27 juin.

La réception principale eu lieu au Palais présidentiel et non à Haramous. J'y ai croisé tous les "opposants" y compris Dini - sauf DAF, Ismael Guédi et Moussa Ahmed Idriss et j'igonore s'ils y étaient ou pas.

Le soir il y a eu un dîner à Haramous mais Moumin Bahdon et Gabayo n'y étaient pas pour des raisons que j'ignore.

Note de l'ARDHD :

Merci, Cher lecteur, de nous avoir adressé ces précisions, qui sont d'autant plus fiables que vous deviez participer à ces agapes présidentielles.

Nous profitons de l'occasion pour rappeler à tous les djiboutiens que nous avons besoin de recevoir leurs informations et les précisions qu'ils peuvent nous apporter. N'étant pas présents sur place (et pour cause ... !) nous ne pouvons éditer nos bulletins hebdomadaires qu'avec les informations qui nous sont transmises par les Djiboutiens ...

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15/07/02 Les mensonges insoutenables de Guelleh à Jeune Afrique. . . Appel à l'Union de l'opposition (La plume de Chine).



Guelleh s'est vanté sur la revue Jeune Afrique l'Intelligent ! Il a montré une fois de plus qu'il déteste la participation de l'opposition (PRD) à l'Assemblée nationale.


Donc galère à l'est, galère à l'ouest et au sud.. . galère partout. Les travailleurs djiboutiens n'ont plus de salaire, les retraites sont spoliés des cotisations qu'ils ont versé durant une vie de labeur et les syndicalistes sont condamnés au silence par la force brutale.

Il n'y a plus de soins dans les hôpitaux (voir l'interview réalisée par Aboubaker moussa et Aptidon Maxa Karuna ou l'heure de vérité à la djiboutienne avec l'ancien ministre Mohamed Said Saleh), le personnel de Santé est dans l'obligation de quémander mille FD pour remplacer un pansement.

L'alimentation électrique redevient, à la veille du 25ème anniversaire, un cauchemar et les délestages provoquent le décès des mères en couche.

L'eau potable se fait rare et les enfants n'ont plus de lait. Les familles mangent à peine à leur faim.

Les quartiers populaires sont devenus de gigantesques poubelles, qui favorisent les épidémies. Les rues ainsi que les ruelles sont devenues impraticables pour le plus grand malheur des propriétaires de bus et de taxis qui se retrouvent ainsi privés de leurs gagne-pains.

Un festin infernal dans une obscurité absolue. Pire le problème de la centrale électrique de Boulaos, que les djiboutiens pensaient résolu, refait sa surface et pèse d'avantage sur le tableau effroyable de la misère qui semble être avoir été envoyé par une sorte de malédiction guellienne.

Le Parti du Renouveau Démocratique, dirigé par DAF, est profondément convaincu que notre pays se trouve dans une situation politique, économique et sociale que ne l'on ne peut que qualifier désormais de catastrophique : la haine tribale, la misère matérielle, le manque de système éducatif, le manque de système de santé, le chômage qui touche plus de 70% des jeunes.

Ce sont les lots quotidiens de la population après la célébration "fastueuse et ruineuse" de notre 25ème anniversaire. Le PRD est un Parti nationaliste. Être nationaliste, c'est aimer son pays et son peuple.

Le PRD veut que notre pays soit un pays libre, dynamique, prospère et
puissant. Un pays où la fraternité, la justice et l'égalité ne soient pas de vains mots.


Je m'adresse aux opposants de tous les partis et je leur dis que c'est seule l'union de l'opposition permettra de battre GUELLEH et sa Mafia

VIVRE LE PARTI DU RENOUVEAU DÉMOCRATIQUE.

VIVE LE PEUPLE DJIBOUTIEN.

CHINE - PRD
Ottawa - Canada

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14/07/02 L'ADI donne des informations sur des ONG qui pourraient faire partie de la nébuleuse d'AL Qaida et qui pourraient être proches des circuits de Ben Laden.

Selon des sources d'informations généralement bien informées, les associations AL Baraka et AL Ishnan sont des organisations proches des réseaux d'Al Qaida. D'après d'autres sources, elles auraient même été citées par les Américains sur la liste des organisations proches de Ben Laden.. .

Or nous découvrons avec surprise que l'ADI nous donne des informations sur la tenue d'une Assemblée d'Al Baraka à Djibouti, ce qui est pour le moins étonnant. . . . ! D'autant plus que la Suède aurait organisé l'action. . . . d'après l'ADI. . .

On peut s'interroger à juste titre ! Rassurons-nous, car les services officiels occidentaux, qui lisent réguliérement nos publications, doivent suivre ces questions avec attention. . .

Extrait de l'ADI ---------------------------------


ADI/DJIB/1489/105 MOTS

Clôture du séminaire organisé par l'association Al-Baraka


DJIBOUTI (ADI) - 12 juillet - L'association Al-Baraka a procédé aujourd'hui au siège de l'Institut de Djibouti à la clôture d'un séminaire portant sur la formation des responsables d'ONG locales en matière de gestion administrative et de coopération associative.

Ce séminaire, dont les travaux se sont déroulés durant deux jours à l'Institut de Djibouti, a été organisé par l'ONG Al-Baraka en étroite collaboration avec une association suédoise du nom de Netwer.

Premier dans son genre à Djibouti, ce séminaire a par ailleurs été dispensé par une experte suédoise, Mme Catherrina.

ADI-16H25 GMT- 12 JUILLET 2002

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14/07/02 LE GED LANCE UN APPEL A LA MOBILISATION GENERALE (Lu sur le GED)



Dans un communiqué publié sur son site, le GED appelle tous les Djiboutiens, les officiers, les sous-officiers, les soldats, les fonctionnaires, les membres de la Police à se mobiliser pour obtenir pacifiquement le départ d'IOG et le retour à des conditions démocratiques.

Pour en savoir plus, utilisez le lien suivant :
http://www. gouv-exil. org/3_actualite/actu001. htm


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13/07/02 Ajournement de la prochaine conférence de la Paix en Somalie

La Conférence de Paix en Somalie, prévue à Nairobi, serait reportée en septembre prochain selon des sources dignes de foi. Le Secrétaire Général des Nations-Unies a quant à lui publié son rapport relatif à la Somalie où est décrite la situation globale prévalant dans ce pays.

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13/07/02 La révélation du contenu de la lettre de Dileyta, adressée à Dini, suscite un tollé et l'indignation générale. Mohamed Qayad nous adresse un texte qui traduit bien l'impression générale.

“On ne naît pas vertueux, mais on le devient “ Aristote



Quand prendrez-vous conscience, que la période de la pensée unique est révolue ?.. . un jour (peut-être ? ).

Son droit de réponse à M. Dini me parait à la fois rebutant, fantaisiste et gratuit.


L'erreur commence à partir du moment ou à sa sensation (ou à ses pulsions)M. le Premier des Ministres s'adjoins son jugement.


J'ai l'impression qu'il a plus d'indulgence pour la crédulité que pour son antidote et en morale pour le pharisaïsme que pour la sincérité. Il est évident que ne croyant pas au jugement, il croyait encore moins à la transmission du jugement et au débat contradictoire avec autrui.


Sa morale ne peut-être que celle du rejet et du mépris, étant donne la conception qu'il se fait du sensible et de la matière sensible comme mal radical. Dileita a pour son adversaire en l'occurrence M. Ahmed Dini <<ce fantôme en acte, ce véritable mensonge, ce réel non-être>>, les accents haineux et la répulsion désincarnée d'un saint.


Cet opportuniste (Premier des ministres) incorpore d'anciennes formes de pensée au nouvelles, il caresse inlassablement un rêve de retour à l'indistinction primitive, ou le mythe et la pensée se confondent, ou imaginer et connaître sont une seule et même chose, ou mentir est plaire à son "roi bouffi" et ou aucun type d'explication n'exclue radicalement son contraire.


On revient sous une forme hypocrite à cette indistinction quand on évite de s'étonner de ce qu'un Dileita, tenu au respect d'un dogme, démontre, comme par hasard, exactement ce qu'il croyait déjà avant toute démonstration. Son écrit pompeux marque l'apparition de sa lutte contre sa culpabilité morbide, l'apparition d'une tentative pour s'arracher à l'univers de sa faute imaginaire, pour le placer au niveau d'un amour de soi irraisonnable et le plonger dans l'oscillation torturante entre les 2 pôles complémentaires de l'autodestruction et de la mégalomanie.
Pire, sans recourir aucunement au subterfuge d'un fatalisme consolant, son remords pathologique d'origine délirante et son refus de soi ne l'engagent pas dans la voie libératrice.


Cela aboutit au cynisme, signifie seulement qu'il doit définir et analyser ses erreurs par rapport à son être réel et aux faits réels, non par rapport à ses prétentions ou à des idéaux fantasmagoriques, fruits orgueilleux de la société ou nous grandissons. Ce Premier des Ministres ne sait pas jouer à merveille, sur le terrain choisi, passant brusquement de la non-argumentation(la plus méthodique) à un brutal élan affectif, sautant de l'illogique à la religion, de la laideur à l'immoralité.


Il nous conduit ainsi, par paliers insensibles, d'un peu de badinage pédérastique le long des palestres attiques, sous prétexte d'excuser son double aspect de souffrance et de mal moral, jusqu'à la plus terrorisante constitution totalitaire et obscurantiste qu'ait jamais lue l'internaute djiboutien. Il vante, contre le goût de ses concitoyens pour les discussions, <<le laconisme>>, c'est-a-dire l'imbécillité silencieuse ou le borborygme prétentieux.


Son droit de réponse évoque l’idée de fraude, de falsification, d’adultération, et aussi de lourdeur pédante et rhétorique. Il étale même partout, avec une impassibilité d’autant plus cruelle que l’ignorance constitue, chez lui (Premier des Ministres) qui la possède, un obstacle à peu prés infranchissable et définitif à la perception de la réalité et à toute pensée présentant quelque intérêt.
En langage moderne cela pourrait se traduire :un produit de l’imagination élaboré à l’aide de raisonnements faux. Pauvre ploutocrate qui répond au nom d’une vacuité intellectuelle et d’inculture chronique.


A tel point que je ne suis pas étonné de voir ton acharnement que t’a mis à flétrir cette licence, à accabler cette mollesse, à se barricader contre cette insensibilité, , à réfuter cette paresse, à argumenter contre ces points de vue superficiels.
Chez lui, je ne peux m’empêcher de soupçonner une jalousie un peu mortifiée à l’égard d’un homme chez qui, il sent une aventure de sensibilité, une ampleur de parcours de la vie et une rapidité de compréhension dont l’image est peut-être trop large pour tenir sur ses écrans.


Ce sont la des illusions du dogmatisme, inapte à saisir la spécificité de sa pensée, et pour qui la rapidité de la construction est toujours préférable à sa solidité. Ce qui ne peut se faire de façon convaincante sans, bien entendu, quelques remarques exactes. Il faudrait en effet poser la question:quel est le véritable sceptique ? celui qui ajoute foi aux conceptions les plus hasardeuses, ou celui qui se refuse aux engouements faciles au nom d’une recherche plus exigeante de la vérité ?


Aussi bien serais-je mal venu à me moquer du Premier des Ministres disant cela, car il répondrait, sur ce point comme sur tous les autres, qua’il le dit parce que c’est comme cela que les choses se passent. Or, que se passe-t-il ? Il est guide par l’intérêt. , l’avidité, l’égoïsme et la vanité. Il est cruel, obsédé par le besoin de se venger, de mentir en voulant plaire à son dictateur sanguinaire.


Il est passionne, aveugle par le désir de se faire remarquer, , le besoin de se faire découvrir en refusant de soumettre au jugement moral des faits qui ne relèvent plus de lui-mais de ses préjugés, de ses fantasmes, de ses croyances suivant son monde imaginaire. Son horreur de la vérité est absolue, comme l’est sa définition de l’immoralité, son principe qua’elle doit-être cultivée pour elle-meme et non pour les avantages ou la considération qua’elle nous vaudrait.

Mais pour que cet homme de bas niveau réussisse, son discours <malhonnête> doit-être servie par un style qui, doit-être non un habillage, mais le mirage de ce que serait sa pensée si elle pouvait-être vraie. Son laconisme est donc de sa nature biologique puisque pour lui, la caractéristique de sa réalité biologique et précisément la destruction de son adversaire ou la corruption -“L’amour et la haine sont des affections, non de l’intelligence[……] la possède”- (Montaigne)


Mais ce résultat n’a pas été obtenu sans mal. La nature du Premier des Ministres apparaît comme <<le dehors>>, indifférente, il devient incapable d’adopter à son égard, une attitude agressive, interventionniste et manipulatrice. Elle offre un mélange inextricable de faux jugements de valeur, de constatations et d’extrapolations. Elle est imprégnée d’élément affectifs inconscients qui tournent non autour de l’image maternelle, mais de l’agressivité et de la vulgarité.

Pousse (Premier des Ministres) sur la pente inexorable de l’homophonie, le sens de <<professeur de l’immoralité, de la duplicité, de la traîtrise etc. >>quoique dévoyée, est en fait justifie. Son ignorance s’apparente à la résignation et à l’orgueil leux volontarisme du sage stoïcien.

Ce fanatique marieur de fantôme, cet ivrogne notoire produit un écrit ou il met en scène les représentants de son <<fantasia cataleptique>> en train de se livrer une bouffonne bataille de mots-une logomachie - avec une luxueuse pénurie d’arguments, voire une impossibilité de connaître.

La réside probablement la cause principale de son ignorance, de sa recherche obstinée de sa retraite:l’horreur d’être contredit, l’horreur même des contacts et la conviction que s’y opposer ne pourrait rien lui apporter. Ce monstre froid et calculateur qui se fie qua’a sa folie, ne cherche pas à éteindre ses passions pour s’élever au dessus du monde, loin des hommes, débarrassé de la nécessité des choix et de l’action.

Mais on apprend parfois beaucoup en captivité, et la servante libérée saura se souvenir pour son propre usage des ruses et des duretés de sa maîtresse. Son intolérance affichée, son impatience, sa vulgarité. à son contradicteur vise, en fait, un but précis et un seul: exposer ses inepties, conneries, en toute circonstance, à tout le monde, quoi qu'il arrive.


L'internaute djiboutien est surpris de voir par exemple son intolérance se traduire par des fausses couleurs dont il veut couvrir sa mauvaise cause et l'ordure de sa pestillante ambition.


Quand prenda-t-il conscience qu'il y a crise ?


Pourquoi se projette-il dans un monde virtuel, d'une société somnambule ravagée par des problèmes réels, misère, analphabétisme, tant de destins massacres à seule fin d'édifier un régime dictatorial et oppresseur fonde soit sur la dictature politique soit sur la dictature du capital. Allons nous longtemps accepter d'etre dupes, naïfs et de tenir pour seuls ennemis ceux que le régime mafieux nous désignent : des adversaires fictifs ?


Demeurons-nous aveugles au péril en cours ? Plutôt que de tenter, peut-être en vain, quelque mode de sauvetage.


Quelle honte alors, quelle déception de voir le Premier des Ministres enfreindre les règles de savoir vivre.


Je le plains car il dénie tout droit au respect.


Ce qui rend insensé sa réplique, c'est le décalage qui s'instaure entre la réalité djiboutienne (crise économique, sociale et politique) et lui -(se moquer complètement de la paupérisation de la société djiboutienne) car son langage qu'il tient sur le réel est faux et il vit dans l'illusion-lorsqu'il n'est plus en adéquation avec la nature, sa description de Djibouti est pour ainsi dire irrationnelle, car il n'est plus en phase avec la Raison qui guide tout et toutes choses.

Et pour conclure mon cher Premier des Ministres, êtes-vous moins que les Grecs et les Romains pour prétendre ne plus avoir à apprendre à débattre, à argumenter, à connaître. les limites du respect de l'autre dans ce domaine ?
N'est-ce pas dans l'apprentissage de l'échange de la parole que nous apprenons à être citoyen ?

Mohamed Qayad

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13/07/02 Somalie: Ethiopie et Etats-Unis violent l'embargo sur les armes (AFP)

NEW YORK (Nations Unies) (AFP) - L'embargo sur les armes à l'encontre de la Somalie a été détourné par plusieurs pays depuis sa mise en vigueur il y a 10 ans, dont l'Ethiopie, mais aussi l'Erythrée, l'Iran, les Etats-Unis et la Pologne, selon un rapport de l'ONU rendu public jeudi.


L'échec de cet embargo, selon ce rapport commandé par le Conseil de sécurité, compromet les tentatives pour trouver une solution politique à la crise dans ce pays privé de gouvernement central depuis plus de onze ans.

Pays de la Corne de l'Afrique, la Somalie est dévastée depuis 1988 par une guerre civile qui a fait des centaines de milliers de victimes et provoqué des millions de réfugiés.

Le rapport de l'ONU, qui détaille le commerce des armes à destination de ce pays, énumère les "fournisseurs supposés" dans une annexe de presque deux pages où sont précisés les dates de livraison, le matériel fourni et les destinataires.

Le pays dont le nom revient le plus souvent est l'Ethiopie qui aurait ainsi notamment en juin 2001 fourni, outre de l'armement de petit calibre, des mortiers et des pièces d'artillerie anti-aérienne aux groupes opposés au gouvernement national de transition (GNT).

Le GNT a été mis en place à l'été 2000 et bénéficie de l'appui de la communauté internationale mais son autorité ne dépasse pas quelques quartiers de Mogadiscio.

L'Ethiopie - qui par le passé à démenti ces livraisons pourtant bien documentées - n'est pas la seule mise en cause: l'annexe cite également le Yémen et Djibouti qui ont une frontière commune avec la Somalie mais aussi l'Erythrée ainsi que Dubaï (Golfe).

L'Iran et la Libye sont également cités pour des livraisons de mortiers, de grenades et d'armes légères et lourdes.

Les Etats-Unis (5. 000 fusils d'assaut et 5. 000 armes de poing), ainsi que la Lituanie et la Pologne (lance-grenades, pistolets mitrailleurs, grenades et munitions), sont également cités pour des livraisons en mars 1994 aux "forces de police somaliennes".

"Une vue généralement admise est que l'embargo, depuis qu'il a été établi en 1992, n'a pas été effectivement appliqué", constate le rapport.

Les experts recrutés par l'ONU pour mener cette étude ont identifié dans l'ensemble de la Somalie "de 12 à 14 groupes actifs et maintenant une activité militaire significative" et disposant au total de 26. 625 combattants.

Le plus important d'entre eux, selon cette étude, sont - avec 7. 000 hommes - les Forces de sécurité du Somaliland (entité autoproclamée et non reconnue internationalement dans le nord du pays).

Les deux plus petits sont les milices du front national somalien (300 hommes) une alliance clanique dans le nord-est du pays et la milice (75 hommes) à Mogadiscio d'Osman "Ato", immortalisé dans le film "La chute du faucon noir" ("Black Hawk Down") qui retrace le combat des Rangers américains dans la capitale somalienne le 3 octobre 1993.

Le GNT ne peut compter au total que sur 3. 500 hommes appartenant à trois groupes armés principaux. Son rival, le Conseil somalien pour la reconstruction et la réconciliation en compte 8. 300 de six bandes différentes.

Cependant, les auteurs du rapport soulignent "le caractère changeant des alliances qui dépendent des conditions du moment".

Note de l'ARDHD
Cette dépêche peut suggérer deux commentaires.


1 - L'officialisation de la faillite du GNT, que Guelleh présente comme la plus belle réussite de son mandat ! C'est probablement vrai. . . mais cela établit le niveau de ses autres réalisations en particulier en ce qui concerne Djibouti. Comme le dit Ahmed Dini, des milliards ont été engloutis par la Communauté internationale à Djibouti et on ne voit aucune réalisation. . . . . .

2 - De nombreux observateurs nous ont signalé, depuis longtemps que les armes en provenance de Pologne et d'autres pays de l'ex-bloc de l'Est ont transité par Djibouti, avec l'aimbale complicité de Guelleh, qui devait certainement y trouver son compte. . . . . ou de quoi l'alimenter !!!


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12/07/02 Le Premier Ministre Dileyta coopté dans l'Ordre des Brosses à Reluire !

Les propos du Premier Ministre Dileyta, à l'encontre du Président du FRUD Ahmed Dini, ont suscité l'indignation générale. Ils méritent l'indignité publique et l'Ordre des Brosses à Reluire se fait une joie de le recevoir en son sein, car il est évident que Dileyta n'aurait pas écrit cela, si ce n'était pour plaire au dictateur et sur ordre.

Il a bien mérité de la Patrie et à ce titre, il doit être décoré comme il convient, ce que nous nous empressons de faire. . . Lui qui en a tant décoré de personnalités, y compris des officiers supérieurs français, il doit être payé de retour.

Monsieur le Premier Ministre Dileyta,
nous sommes heureux de vous accueillir
au sein de l'Ordre des Brosses à Reluire,

au grade de "Perroquet soumis".

Toute l'équipe de l'ARDHD salue cette promotion bien méritée et elle ouvrira une bouteille de Champagne en son honneur !

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12/07/02 Dans une lettre adressée à Ahmed Dini, Dileyta profère des insultes graves, accusant le Président du FRUD de mauvaise foi, d’ignorance des règles d’un État de droit, de démagogie. . .

Pour une fois où Monsieur Dileyta fait quelque chose et qu'il s'exprime, on ne peut sincèrement que le regretter. Il ferait mieux de ne jamais ouvrir la bouche, si c'est pour le faire de cette manière.

C'est pitoyable et consternant ! Jamais un Premier Ministre en exercice ne s'était exprimé d'une façon aussi insultante à l'encontre d'un concitoyen, d'un partenaire politique et d'un chef de parti - grand détenteur du hochet suprême de l'Etat en plus - avec lequel son Gouvernement a signé officiellement et en grande pompe, un accord de concorce nationale en mai 2001

Manifestement le Premier Ministre de Djibouti ne sait plus quoi faire pour secrourir le dictateur qui se trouve dans une situation difficile et il a "pêté les plombs".

Dans la mesure où Dileyta insulte aussi grossièrement Ahmed Dini, les Nouvelles d'Addis posent la bonne question : "Comment se fait-il que le gouvernement djiboutien ait signé un accord aussi important, avec celui qu'il considère comme un "has-been" de la politique ?

Extrait des nouvelles d'Addis : "Le gouvernement de Djibouti aurait-il signé un accord de paix et de développement avec un irresponsable politique has-been ?

C’est du moins ce que suggère un courrier du Premier ministre djiboutien, adressé au président du Frud-armé, co-signataire avec le président de la République, de l’Accord de réforme et de concorde civile, paraphé le 12 mai 2001 à Djibouti, sous le regard de la communauté internationale et de ses instances financières. (.. )

(.. ) La réponse du pouvoir djiboutien à Ahmed Dini, par la voie de son Premier ministre, M. Dileita Mohamed Dileita, loin de répondre politiquement au co-signataire de l’Accord, l’accuse de mauvaise foi, d’ignorance des règles d’un État de droit, de démagogie, etc. En outre, le Premier ministre djiboutien fait montre d’un mépris et d’une grossièreté à l’égard de M. Dini, qu’il considère déconnecté de la vie politique djiboutienne : « […] vos désirs (sic) et vos fantasmes sont, comme leur auteur, d’une autre époque. » (.. )




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COLETTE DELSOL
& ALAIN LETERRIER



Lire la suite : http://www. lesnouvelles. org/P10_magazine/16_analyse02/16081_dileitadini. html"
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Le jeu de la CENI


C'est Encore une Nébuleuse d'Ismaël ...
C'est Électoralement une Nouvelle manœuvre d'Ismaël


17/07 : Cercle Etatisé de Nidation de l'Illégitimité

17/07 : Casser l'Electorat qui dit Non à IOG


l'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.

Dans cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins, etc..

Auront-ils à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?


Rappel des personnages
déjà "élus" :

LA LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA,
juge d'instruction
LA LIBERTÉ N° 19
-
Omar FARAH,
gendarmerie d'Ali Sabieh
LA LIBERTÉ N° 29
-
Le général Yacin YABEH,
LA LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,
LA LIBERTÉ N° 33 -
Ali Mohamed ABDOU,
procureur général
LA LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF
Ministre déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.
LA LIBERTÉ N° 36
-
M Ibrahim Idriss DJIBRIL,
Ministre de la Justice, conjointement avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN N° 4
-
Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN N° 7 -
Le responsable des forces de police
qui a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi FOUREH.



Yacin Elmi Bouh,
Grand argentier, protecteur des intérêts
de Guelleh et détourneur de fonds publics.
Deux fois nominé
dans cette rubrique.

BULLETIN N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances.
LA LIBERTÉ bulletin N° 23
-
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances (2ème nomination)
LA LIBERTÉ bulletin N° 28
-
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil,
Ministre de l'Intérieur
LA LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH,
Ministre délégué aux affaires musulmanes
LA LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction
LA LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud -
Ministre de l'Agriculture et du développement rural.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 37
Le Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district de Djibouti.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 40

Le procureur IBRAHIM,
LA LIBERTÉ - bulletin N° 42
M. Idriss Arnaoud Ali, Directeur de Publication du Journal le Progrès, Président de la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire Général Adjoint du Parti RPP.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 43

le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour criminelle de Djibouti.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 48
Hassan Saïd dit "Modaubé" Chef de la Police
OBSERVATOIRE N° B106
DJAMA SOULEIMAN, procureur auprès du Tribunal de Première instance de Djibouti.

OBSERVATOIRE N° B132

ALI HASSAN,
chef de la Police, pour un acte gratuit de cruauté envers un blessé grave.

OBSERVATOIRE N° B138
Le Procureur général Ali Mohamed Abdou,
pour déni de justice envers les prisonniers politiques et pour des déclarations mensongères sur RFI.

OBSERVATOIRE N° B142b
Le Lieutenant-Colonel Abdo Abdi Dembil et le Lieutenant Mohamed Djama, officiers de la Garde présidentielle, pour avoir donné l'ordre de tirer à balles réelles, le jeudi 18/04/02, sur les vétérans de la guerre contre les résistants du FRUD, qui manifestaient pacifiquement pour réclamer le paiement des arrièrès qui leur sont dus
.


Les principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.

En attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols, de torture et d'emprisonnement arbitraire (.. . ), nous rappelons, chaque semaine, à l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent cités par les victimes, et ce jusqu'à ce qu'ils soient inculpés.

- Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel
Omar Bouh Goudade

- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh


- Commandant
Zakaria Hassan

- Lieutenant Ladieh
- Lieutenant Mohamed Adoyta
- l'aspirant Haroun (expulsé par le Canada et déchu de la nationalité canadienne)
- Le sous-officier Naguib
- l'adjudant Tane
- Kalifa
- Wagdi

Certains se seraient déjà réfugiés à l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont placés sous surveillance, par les polices locales.

Nos informations sur la torture à Djibouti et les récits des victimes

-------- Sommaire ---------


l'Ordre des
Brosses à Reluire

Roger Picon

réunit les meilleurs chantres du régime dictatorial

Bulletin n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi au grade de "Cireur de Pompes" - Premier échelon
Bulletin n° 45
Monsieur Ali Abdi, Ministre des Affaires Etrangères au grade "d'hyène fonceuse" - Premier échelon
Monsieur Johar, Ministre du commerce au grade "d'hyène repue" - Premier échelon
Bulletin n° B122
Mohamed Ali Mohamed (dit DIG DIG), auteur de l'article "Pour un peu plus de patriotisme" (paru dans le journal La Nation N°91 du 12/11/01) au grade de "Léche-bottes" avec mention spéciale.

Bulletin n° B127

l'ensemble des journalistes de La Nation pour un article paru début janvier 2002 et intitulé "Pour la liberté de la Presse", collectivement au grade de 'faux-culs' avec la barrette spéciale de dénonciateurs.
Bulletin n° B134
M. Ismael Ibrahim Houmed, Ministre de la Justice, des Affaires Pénitentiaires et Musulmanes, Chargé des Droits de l’Homme, pour sa langue de bois, au grade de 'Somnifère'.

Bulletin n° B135

M. Wahib Ahmed ben Ahmed, Président du MSR pour une déclaration en faveur de la dictature et pour ses contradictions, au grade de 'Clown'


Bulletin n° B143
ZAKITAHA, journaliste qui a signé un article publié dans La Nation sous le titre "Vers un apprentissage serein de la Démocratie"
, au grade de "Baratineur patenté".


Bulletin n° B146
Mme Hawa Ahmed Youssouf
Ministre chargée de la Promotion de la Femme, du bien être familial
et des Affaires sociales, pour sa plaidoirie en faveur de l'Action de Guelleh pour la jeunesse et des progrès accomplis, au grade "d'Avocat du Diable"


Bulletin n° B152a
M. Mohamed Ali Daoud
pour l'affirmation de son egagement total ainsi que de celui du FRUD-Bis aux côtés de la dictaure et des forces du mal, au grade de "Bouffon écervelé"


Bulletin N° 155
Monsieur DILEYTA, Premier Ministre pour les injures adressées à Monsieur Ahmed DINI, au grade de "Perroquet soumis"